Ecrans de protection
Lorsque mes enfants se sont intéressés à l’univers de W40K, ils étaient curieux de tout. Comment fonctionne ceci ? Comment fonctionne cela ? Etc etc ...
Comme si j’avais réponse à tout ! Toutefois, je me suis de nombreuses fois prêté au jeu. Et, avec eu, j’ai recherché des solutions rationnelles et techniques à des concepts de science fiction qui ne repose sur rien. Sur rien ? Le téléphone portable à été imaginé par des ingénieurs qui n’ont fait que transcrire un concept de science fiction observé dans les tous premiers feuilletons de Star Trek : le communicateur. C’est en constatant cela, et aidé d’une encyclopédie, que nous avons passé quelques temps à comprendre les principes technologiques de W40K. La question du jour fut la suivante : « Dis papa ! Les écrans de protections des vaisseaux, ils fonctionnent comment ??? »
Le sujet est plus intéressant qu’il n’y parait, les écrans de protections sont une constante dans la majorité des univers de science fiction (SF). Même dans Star Trek, univers SF « scientifique » par excellence, la moindre barquasse orbitale a, en plus de sa godille spatiale high tech, un écran de protection. C’est pareil dans l’univers de Star wars. « Babylon 5 » fait par contre figure d’exception … mais c’est plutôt une exception. Il est donc logique de retrouver cet accessoire dans l’univers de W40K.
Tout d’abord, pourquoi faut il des écrans de protection sur les vaisseaux spatiaux ? L’espace à lui seul est un milieu particulièrement hostile. Il fait déjà froid (proche du zéro absolu, idéal pour faire des glaçons !!!), le moindre objet (débris, caillou, boite à outils, belle maman …) se ballade avec une vitesse monstrueuse. C’est donc un endroit où de nombreux projectiles menaces à chaque instant tout véhicule qui s’y trouverait. Les protections y sont donc indispensables. De plus, les radiations cosmiques (alpha, béta (non ?, je ne cite personne !!!) …) sont nombreuses, hautement énergétiques et surtout mortelles pour tout être vivants… Bref , l’espace n’est pas à priori pas l’endroit idéal pour se balader !
Le blindage qui pourrait face à toutes ces agressions est dans l’état actuel des connaissances volumineux, massif, et surtout particulièrement lourd … Même si l’on imagine que les propulseurs du futur seront parfaitement capables de supporter une telle charge, si on pouvait s’en passer, on augmenterait d’autant la charge utile du vaisseau. Pour un cargo, c’est d’autant plus de cargaison gagnée. Pour un vaisseau de combat, c’est d’autant plus en armement et en munitions. Bref, l’idée du champ de protection s’impose presque comme une évidence !!!
C’est pourquoi l’idée d’un champ énergétique pour un vaisseau spatial est aussi séduisante pour les ingénieurs que les auteurs de science fiction : pas de masse supplémentaire sur la structure … Juste un générateur (mais il en faut de toute façon au moins un !!), des antennes (pas de problème aérodynamique dans l’espace !!!) … et « en avant vers l’infini et au-delà !!!!! … ».
…Mouais … sauf que si les champs électromagnétiques sont une réalité en physique, il suffit de regarder celui qui entoure et protège la Terre. La terre est équipée d’un système de ce type (couches de Von Allen (non… pas le chanteur de heavy métal !!!!)). C’est le noyau interne (en fer à l’état solide) en rotation dans le noyau externe (en fer lui aussi, mais à l’état liquide) qui génère une telle puissance. L’ensemble noyau interne et externe à un rayon de 1300 à 3500 km selon les estimations. La Terre, qui n’est pas sphérique, a un diamètre moyen de 6 371 km. Si on rapporte à la taille d’un vaisseau spatial sphérique (les amateurs de Perry Rhodan apprécieront) occuperait de 20 à 50% du volume interne du vaisseau spatial. Plutôt que de copier bêtement ce modèle physique, il va falloir travailler et trouver quelque chose d’autre…
Une solution serait peut être de profiter de la coque et organiser sa structure interne pour faire une protection. De la même façon que l’on peut déployer une antenne en jouant la température avec les métaux à mémoire de forme, on modifierait sa structure moléculaire pour quel fasse obstacle aux rayonnements et aux débris spatiaux. On peut même imaginer que la coque pourra s’auto-réparer. Actuellement, le CNRS arrive à faire s’auto-réparer un solide coupé en deux !!!. Ce genre de concept fait massivement appel aux nanotechnologies. Un concept qui commence à peine à migrer des centres de recherches vers l’industrie. Une telle idée est reprise dans les séries TV Star Trek et Babylon5 …
Si le concept de champ de protection est valide scientifiquement, il est plus plausible de penser à des blindages renforcés, dirigés et contrôlés par des champs ou des courants électriques. Il suffit d’incorporer des micro-générateurs incorporés par couches, et générant alors ponctuellement des champs électromagnétiques dans des directions données. Ces micro-champs s’additionnant pour en faire un beaucoup plus puissant. C’est sur ces principes que sont conçus les radars électroniques actuels. Là encore, les nanotechnologies ont des potentiels énormes.
W40k Apocalypse étend l’utilisation même de ces champs de protection à certains véhicules de surface … pourquoi pas ?? Le champ de protection agit en interne du blindage … par contre si il est en extérieur les interactions avec le milieu extérieur risquent d’être particulièrement impressionnantes !!!. Et ce n’est pas un certain Tesla qui me contredirait !!! Il n’y a pas de contradiction entre les connaissances scientifiques actuelles et W40K. Les concepteurs du jeu utilisent pour leurs écrans de protection des Titans de l’Impérium une technologie encore inconnue de nos jours qui utilise le Warp… Et là... on ne faire autre que de suivre ce qu’indique le Fluff.
Les champs de protections des Titans ne sont pas les seuls « moyens de protections énergétiques » dans l’univers de W40K. Il existe des champs d’invisibilités. Ceux des Tau par exemple. Ces derniers sont une réalité … de laboratoire. En agissant sur le revêtement extérieur d’un solide, on est parvenu à faire en sorte que les ondes électromagnétiques « glissent » autour. A ce moment, on ne voit plus le solide.
Ceci dit, Harry Potter peut être tranquille : on en reste encore à un objet de la taille d’un ongle et pour une seule fréquence électromagnétique à la fois. La cape d’invisibilité n’est pas pour demain. Mais, elle devient plausible technologiquement parlant. Ne pas pouvoir être vu, donc visé, est un excellent moyen de limiter les dégâts dans un combat. Cette technologie, si elle peut être étendue à une plus grande gamme des ondes électromagnétique, a actuellement un léger problème. Un être protégé par ce champ serait invisible, mais lui-même serait parfaitement aveugle. Ce qui en situation de combat pose de légers problèmes.
Enfin, les radiations dans l’espace ne visent personnes, Elles restent extrêmement dangereuses. Un écran d’invisibilité est donc inutile. Il faut pour les vaisseaux de la flotte spatiale Tau du blindage ou des champs de protections …
De façon très proche, Les Eldars utilisent des champs holographiques pour empêcher la visée. Là il s’agit d’une technologie plus connue. Reste à l’appliquer sur un véhicule de combat. Il s’agit d’une approche de la guerre électronique (brouilleurs/séducteurs) dédié au visible et au reste du spectre électromagnétique. De manière étrange, les Eldars qui représente la race intelligente la plus ancienne et la plus avancée de la Galaxie dans W40K utilise une technologie que les militaires terriens du XXIe siècle maîtrisent plus ou moins. Toutefois la remarque est la même que pour les Tau. En plus des holochamps, il leur faudra du blindage et des champs de protection pour leurs vaisseaux spatiaux.
Il est amusant de constater que le fluff considère les champs de protection de l’Impérium comme étant dépassés par rapport à ceux des Tau ou des Eldars … Ce qui n’est pas exact, ils ne remplissent pas le même rôle et sont plutôt complémentaires.