Scratch : Basilisk

Le basilisk est une pièce d’artillerie automouvante particulièrement puissante. Bien qu’elle puisse tenter des tirs directs, sa principale mission est de faire pleuvoir des obus de forte puissance depuis une zone retranchée. Ce qui en fait à la fois un choix de soutien et une cible prioritaire pour votre adversaire. Le bolter de coque qui équipe vos basilisk risquant de se révéler notoirement insuffisant en cas d’attaque de flanc ou de frappe en profondeur, il convient dès le départ d’adjoindre à votre artillerie un minimum de moyens de défense... ou de la considérer comme sacrifiable et de la positionner loin de vos objectifs.

De manière très amusante, l’idée de réaliser un basilisk est venue presque par hasard. Après un échange, j’ai hérité d’une figurine de squiggoth. Ou du moins d’une figurine qui a ensuite été transformée en squiggoth. Une fois cette conversion réalisée, il me restait une sorte de casemate ouverte (avec un canon ridicule) et des soldats humains dont un tenait un obus et un autre une paire de jumelle. Ma première idée a été de les assignées à une de mes pièces d’artillerie (Voir un des tout premiers post sur le scratch). Mais il m’en aurait fallut de nombreuses autres. Un jour en rangeant mon atelier, je pose la casemate sur un char en plastique. A ma très grande surprise, les deux pièces se complètent presque parfaitement. Le design de cet engin se rapproche de celui d’un AMX 13 modifié pour porter un 105 ou 155mm. Je décide d’en faire un basilisk.

La coque est rapidement réalisée. Sur la casemate, un simple stylo vide est rapidement collé. Un Bolter lourd (Celui d’un trukk ork des années 90) est collé et figurera le bolter de coque. Un peu de peinture et l’engin est prêt à combattre.

La pièce d’artillerie ainsi obtenue est visuellement correcte. Toutefois, elle n’est pas sans défaut. Si la longueur est celle d’un basilisk de GW (sans la lame bulldozer et la plate forme arrière), la largeur est beaucoup trop faible. Il va falloir ajouter à ma pièce d’artillerie des filets de camouflages roulés, des casiers et divers équipements pour le remplumer. De la même façon, il va falloir le prolonger avec une bèche arrière (la pièce posée au sol qui permet d’absorber le recul sans endommager le châssis lors du tir). Enfin, mon canon n’est pas sans défaut. Une reconstruction sérieuse s’impose.

Malgré tout cela, il a du faire face à des Tau en urgence. Il s’est révélé redoutable et à permis de renverser une situation plus que catastrophique. Une raison de plus pour que je m’y attache et que j’y consacre encore un peu de temps.

Le scratch et le vrai... la lame bulldozer fausse les idées, mais le scratch est quand même trop petit