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Système Arcadie, Secteur spatial de l'Impérium

Le Bolter (I) Une réalité ?

20 Juin 2014 , Rédigé par Droopy Publié dans #divers

Le Bolter (I) Une réalité ?

Le Bolter est l’arme emblématique du jeu W40K par excellence. Puissante, maniable c’est l’arme des meilleurs : Space Marine, Sœurs de bataille, Officiers vétérans ou Inquisiteurs. Dès les premières versions du jeu. Le principe du bolter est défini. Une arme individuelle automatique. Les munitions sont contenues dans des chargeurs. La munition est composée d’une charge d’explosif qui permet de propulser la munition à une vitesse initiale déjà élevée. Puis un propulseur intégré à la munition : le Bolt se met en fonction et permet d’augmenter encore la vitesse du projectile. La vitesse acquise est telle qu’elle permet au Bolt de pénétrer à l’intérieur de la victime pour exploser et maximiser les dégâts causés. Ce dernier point sous-entend la présente d’une dernière charge explosive avec un détonateur.

Lorsque cette description parait dans les années 90, elle est hors de portée technologiquement parlant. Si le Bolter peut facilement être décrit comme un gros fusil d’assaut et peut être très facilement imaginé. Le Bolt, la munition est de l’ordre de la SF. Mais maintenant, cette description n’est plus si surréaliste.

Pour optimiser la taille du Bolt, la charge propulsive initiale doit être la plus explosive. Le recul de l’arme sera monstrueux. Mais le bolter a toujours été représenté comme une arme massive. Sa masse de cette arme lui donne une inertie suffisante pour aider à amortir un tel recul. De plus, le bolter peut être équipé de systèmes anti recul à la bouche du canon. De toute façon. C’est une arme destinée à des space marines. Ces géants auraient ainsi une arme dédiée à leur démesure.

La deuxième charge propulsive est une affaire de chimie pure. Il faut que durant la durée du parcours de la munition, la charge propulsive secondaire produise encore plus de poussée. La portée utile d’une arme d’épaule actuelle est de l’ordre de 300m. Avec les sens améliorés des space marines ont peut facilement imaginer de doubler cette distance. Les munitions actuelles ont une vitesse initiale de l’ordre de 400 à 1000 m/s. En augmentant quelque peu celle ci, la durée de fonctionnement de la charge secondaire ne serait que d’une demi-seconde. C’est à la fois peu, mais aussi beaucoup. Pour accélérer le Bolt, il faut que la masse éjectée le soit à une vitesse considérablement supérieure à la vitesse initiale. Toutefois, les recherches sur les propulseurs de missiles utilisant l’inertie pour contrer les blindages réactifs par l’armée US dans les années 2000 montre qu’un tel propulseur est possible dans l’absolu. L’intérêt d’avoir une seconde charge propulsive est évident pour ceux qui ont déjà eu à manier des armes à feu. Le recul est ainsi limité. Outre la maniabilité de l’arme, en limitant le recul on peut plus facilement doter l’arme des mécaniques nécessaires à des tirs à forte cadence.

La troisième charge du Bolt est explosive. L’explosion n’a pas besoin d’être spectaculaire pour être efficace. Quelques grammes d’explosifs actuels seraient largement suffisants si la tête du Bolt est optimisée pour pénétrer, puis exploser en se fragmentant. Ce genre de technologie est déjà largement maîtrisé par les industries de l’armement depuis des décennies. La difficulté réside dans la miniaturisation du détonateur. Les détonateurs électroniques intégrés à des obus existent depuis la seconde guerre mondiale. La DCA alliée en a fait largement usage. Toutefois, la technologie de l’époque limitait les détonateurs radars à des obus d’un diamètre supérieur ou égal à 40 mm. L’apparition des nano technologie et notamment du Graphène dans l’électronique rend possible des munitions « intelligentes » pour des munitions d’armes individuelles. Il faut savoir que des prototypes de munition pour lance grenade sont capables de calculer leur moment de fonctionnement pour exploser juste au-dessus d’une tranchée ou après avoir survolé les abris adverses.

Le Bolter n’a rien d’un fantasme de SF. C’est une arme technologiquement envisageable.

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