Scratch : Kanon ork (I)

Comme tous les gros calibres orks, les kanon sont des pièces de soutien mises en fonction par les gretchins. Les orks sont des fans du corps à corps. C’est pourquoi ils s’intéressent peu à des armes de soutien de ce type. De temps en temps, un mékano se joint à un groupe de ce type. Comme tous les groupes militaires, ceux ci fonctionnent aussi bien sans qu’avec un chef. L’intérêt du mékano est de leur fournir un commandement incomparablement supérieur en cas de pertes suffisantes pour nécessiter un test de moral. Malgré leur maladresse congénitale, les gretchins sont parfaitement à l’aise avec ce type d’arme. Tout d’abord on tire sur l’ennemi de loin. Ce dernier point est des plus rassurant pour trouillards. C’est soit risquer de se trouver avec un doigt coincé dans la culasse, soit se retrouver en première ligne pour servir au déminage ou comme bouclier pour un groupe d’ork. Un point que les vétérans gretchins ne dévoilent jamais au plus jeunes. Ces derniers se battraient pour leur piquer la place !

La cerise sur le gâteau est constituée d’un aspect primordial et pourtant rarement abordé lors d’une partie W40K. Étant les plus éloignés (normalement) de la ligne de front... les grots artilleurs sont les mieux placés pour se replier... et veiller sur le garde-manger (certaines mauvaises langues parleraient de le « piller »).

Ces scratch sont basés sur des karts obtenus dans un œuf kinder (Hé oui !!! Encore ...). Après Noël, mes enfants ont fait un régime à base de cet aliment et ils ont obtenu de nombreux cadeaux. Cadeaux qu’ils ont laissés de côté. Chacun à eu un kart. Après environ cinq secondes d’intense digestion (de l’œuf kinder), ils ont laissé les karts de côté. En rangeant la table, je saisis les deux jouets et machinalement je me dis qu’ils feraient de parfaites bases pour des gro' kalibr'. Je prends donc les karts et y adapte des canons. Ces canons sont en papier. On prend une feuille de papier que l’on roule sur elle-même et on obtient l’âme du canon. Autour de cette dernière on prend une autre feuille et l’on recommence l’opération pour obtenir un tube. On peut encore recommencer si l’on veut obtenir des formes cylindriques régulières... comme des canons. Le tout est de faire attention aux tailles respectives des feuilles pour obtenir des dimensions correctes en longueur, mais aussi en épaisseur. Au bout de quelques essais, on obtient très facilement ce que l’on souhaite.

Dans ce cas précis, il suffit juste de coller le canon sur le kart qui sert de fût. Un peu de colle blanche et j’ai mes deux kanons.

Une batterie type étant de 3 Gro’ kalibr’, il m’en manque un. Miracle ! Ma fille vient d’obtenir une voiture de course dans son œuf kinder !