Campagnes

Jouer à des jeux comme W40K permet de rencontrer des gens, de s’adonner au maquettisme et à des jeux tactiques. Toutefois, l’un des intérêts d’un jeu comme celui ci est de pouvoir créer.

Ce désir de création qui s’exprime déjà avec les figurines peut être compléter par l’écriture. On peut aussi se distraire avec l’invention d’un fluff comme l’historique d’un monde ou d’une armée. (Pour ceux que cela intéresse, le mien est en téléchargement). Cela peut aussi aller avec la création d’un blog. Mais Graal en la matière est l’écriture d’une campagne.

Les campagnes permettent de « jouer » une histoire voire même un historique complet. Les systèmes de jeu dans l’univers de W40K permettent de jouer des situations variées. Cela va de la succession de close-combats qui va suivre l’odyssée d’un petit commando en territoire ennemi à la succession de bataille apocalyptique (on dirait une pub Games Workshop !) qui va décider de l’avenir d’un monde, le choix est vaste.

On peut également mixer différents systèmes de jeux entre eux. Par exemple, on aura d’abord l’arrivée d’une flotte d’invasion avec BFG. Puis le débarquement sur un monde d’une flotte d’invasion l’extension W40K « Assaut planétaire ». Une fois la tête de pont obtenue, les combats au sol se joueraient avec W40K, Apocalypse ou encore Epic. Enfin les combats cruciaux de commando pour obtenir des avantages particuliers peuvent facilement être joués en partie « Kill Team ». Chaque élément marquant du récit est l’occasion d’une partie où chacun à le pouvoir influer sur l’histoire.

Pour organiser une campagne, il faut faire en sorte que le résultat de chaque partie jouée influe sur la partie suivante. Mais cela, sans changer fondamentalement la trame de l’histoire générale … et sans frustrer les joueurs… C’est une sorte de quadrature du cercle et c’est tout l’intérêt du jeu.

Il existe de très nombreuses solutions. Mais aucune n’est parfaite. Pour certaines batailles, on peut envisager de permettre d’avoir en plus de l’armée choisie, les survivants de la bataille survivante. Toutefois, à lors d’une partie W40K, les survivants sont (très) peu nombreux. On peut également accorder aux vainqueur précédant un avantage particulier (une préparation d’artillerie après le déploiement, un choix de soutien (ou d’attaque) supplémentaire), le choix de choisir le terrain ou de commencer la partie. Je pense également qu’il faut instituer des batailles clefs où l’un des joueur renverse la situation …

C’est dans cette capacité à influer sur les événements que réside l’intérêt, mais aussi la difficulté des campagnes. On peut envisager de mettre en scène chaque élément et de ne suivre qu’une trame initiale. C’est un système séquentiel qui est utilisé par les maîtres de jeux des jeux de rôle (..."jeux" ...jeux n'ai pas fait une répétition, là ?). Un des problèmes majeur est de garantir la parfaite objectivité du créateur de la campagne dans le suivit des parties. Pour cela, le plus simple est que l’organisateur se résigne à ne pas jouer. La solution de désigner un volontaire pour servir d’arbitre à la place de l’organisateur serait particulièrement mesquine !

Toutefois, le plus dur est encore de monopoliser l’attention de nombreux joueurs durant toute la campagne. Il faut donc non seulement une bonne « histoire » qui va les captiver au point qu’ils vont s’y investir pendant plusieurs soirées.

Je pense régulièrement à la campagne que je souhaite faire. L’histoire de cette campagne arrive petit à petit à se mettre en place dans mon esprit. Par contre, décider quelles sont les armées ; quels sont les nombres de points à jouer, des conditions de victoire et surtout les avantages à mettre en place pour la bataille suivante me prennent beaucoup plus de temps que je l’avais initialement prévu… C’est à se demander si j’arrive un jour à faire cette campagne.

Ce qui me console, c’est que si ma campagne ne voit jamais le jour. C’est que j’aurais déjà une matière première suffisante pour écrire une nouvelle.

Que je posterais sur ce blog, bien sur !