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Système Arcadie, Secteur spatial de l'Impérium

Chap 5 - Bricolage

9 Juillet 2015 , Rédigé par Droopy Publié dans #Jungle - Nouvelle

Chap 5 - Bricolage

Le Big boss s’approche de Tongork. Il laisse tomber son fling’ jumelé et saisit de sa main devenue libre le mékano Death skull. Malgré le poids de ce dernier et de son exosquelette, le big boss le soulève d’une seule main. Il rapproche sa pince du visage du mékano et demande avec un faux calme apparent :

-« Koi k’y a ? » Tongork réagit enfin. Fermement tenu par son boss, il commence son récit.

Alors qu’il regardait en direction de la colline avec son équipier. Il y a eu comme une espèce de frémissement à coté d’eux. C’était comme ci quelque « chose » allait soudain apparaitre, mais qu’il n’apparaissait pas tout à fait. Cette chose qu’on devinait, plus que l’on voyait fonça soudain vers l’autre pillard. Puis il lui trancha rapidement la tête. Ce mouvement avait été tellement rapide, que la tête du Death skull resta posée sur son corps. C’est seulement lorsque le corps du pillard s’affala sur lui-même que la tête tomba à terre. Lorsque la chose pris la tête, Tongork réagit enfin et lui vida sur lui un lot entier de munitions. Pour rien. Une telle puissance de feu aurait été capable détruire un Dreagnought. Un des gigantesques marcheurs de combat blindés. Mais là, cela faisait juste reculer cette « chose ». Jusqu’à ce qu’elle disparaisse soudainement.

Tout en écoutant le récit du combat de Tongork, Fork examinait la zone ou était censé se trouver la « chose ». Il repéra rapidement la tête du Death skull tué. Les tirs de Tongork avaient au moins suffisamment gêné la chose pour l’empêcher de partir avec son trophée. Ensuite, il repéra des débris étranges. Au départ Fork cru qu’ils s’agissaient de morceaux de verre transparent. Puis, en s’approchant, il comprit qu’il s’agissait de débris d’un type différent. On ne pouvait rien dire sur la matière tout simplement parce qu’on ne pouvait pas l’examiner. C’est comme ci elle n’était pas complètement présente. Elle était réellement invisible. Seul une sorte de flou délimitait les contours de ces débris.

-« Chose pas krever. Ork fuir ! » Un des balaizboyz semblait effrayé. Réellement effrayé. Le big boss réagit avec vigueur. Une baffe monumentale envoi le trouillard voler et le fait taire sur-le-champ.

-« Tongork blesser Chose. Si ork chose blesser peut. Ork chose krever peut ! » La remarque de Fork fait sursauter les orks. Surpris et curieux les orks survivants se rassemblent autour de celui ci. Fork ramasse des débris presque invisibles et les rassemble. Fascinés, les orks observent Fork qui ramène divers éléments. C’est comme une sorte de puzzle dont les pièces sont invisibles. Lorsque Fork se redresse enfin, chacun peut deviner sur le sol des éléments de blindages, des morceaux d’épaulières, et surtout une sorte de bras terminé de lame. Tongork est le plus surpris. Non seulement il l’a fait reculer, mais il a sérieusement endommagé la chose. Surpris, mais aussi rassuré.

-« Ork bobo chose. Ork krever chose » L’avis de Fork est accueilli avec approbation par son big boss. Les regards des orks redeviennent durs. De nouveau, ce sont des combattants redoutables. Le Big boss se redresse et compte ses boyz. Ils ne sont plus que cinq avec lui. Il se tourne vers Fork et lui demande son avis. Cette fois, il n’y a pas de moquerie dans les rangs orks. Fork résume ce qu’il sait de l’adversaire : Il peut apparaitre soudainement. Il ne combat qu’au corps à corps. Il est considérablement blindé. Et le plus important est qu’on peut la blesser. Ce qui implique qu’on peut aussi la tuer.

-« Balaiz Marine boyz ? » Demande Heurkslork. Fork réfléchi à la proposition de son big boss. Les terminators space marines sont particulièrement puissant. Ils peuvent apparaitre soudainement. Ils sont parfois dotés de griffes énergétiques qui les rendent redoutable au corps à corps. Mais surtout le blindage de leur armure est parfaitement capable de résister aux tirs des kanon d’la mort des pillards. Mais, Fork n’y croit pas. Même s’il arrive fréquemment que les zoms se battent entre eux. Ce n’est pas la façon de faire des space marines : il se battent en petites escouades et non individuellement. Les terminators combattent jusqu’à ce que leur adversaire soit détruit. Ils ne tuent pas un individu pour se replier ensuite. Et surtout, ils sont parfaitement visibles. Fork secoue négativement la tête. Cette chose est parfaitement inconnue. Le big boss hausse les épaules et considère son fling’ à terre.

-« Mekano ! Ork chasse Gros ! Fling chasse Gros ! Gros gros kikoup ! » Les orks se tournent vers leur chef et approuvent en levant bruyamment leurs armes. L’éloquent discours de leur chef, quoique un peu long est clair pour chacun d’entre eux. Ils partent à la chasse ! Mais pour chasser un gibier aussi résistant, il leur faut des armes plus puissantes. Il compte donc sur les capacités du mékano pour s’équiper correctement. Ce dernier considère son kanon d’la mort. Une bonne arme. Mais, comme le dit son boss, il lui faut plus puissant. Avisant le camp, il fronce les sourcils et renifle bruyamment.

-« Tongork veut matos, kanon, daka, bionik. Tongork bosse nuit. Ork zieute » Le big boss acquiesce, il va monter la garde avec ses boyz pendant que le mékano va leur créer de nouvelles armes. La chose à très mal choisie ses proies.

Alors que le mékano rassemble les débris des robots humains, les orks organisent un retranchement autour de lui. Tout ce qui ne peut pas servir au mékano est empilé. Ces empilements n’ont pas pour vocation d’abriter les orks de tirs, mais de retarder la chose pour que les orks puissent avoir le temps de contre attaquer si la chose apparait par surprise. C’est en récupérant avec les autres de quoi faire ces barricades, que Fork récupère « son » gretchin. Il était resté caché sous le matériel de cuisine. Les orks se chargent de la baston, le grot de la bouffe. Chacun son job ! Le gretchin est donc désigné volontaire pour préparer des encas. Terrifié à l’idée de sortir du retranchement, le grot couine de terreur. Il indique du bout d’un doigt tremblant l’endroit ou sont situés les cuisine et les réserves de nourriture. C’est un endroit un peu éloigné. Visiblement trop au gout du gretchin. Agacé. Fork le lance vers les cuisines. Un glapissement signale s’arrivée au sol du gretchin. Comme si la « chose » pouvait vouloir de la tête d’un gretchin comme trophée ! Puis, les barricades terminées, à chaque ork un secteur à surveiller est attribué. Heurkslork, lui, se charge de veiller sur le mékano. L’ensemble des zones étant sous surveillance, Fork décide d’aller voir où en est le grot. Une idée acclamée par les orks. Comme tout les orks, ils combattent mieux le ventre plein !

En arrivant à la cambuse, Fork ne peut que constater de l’absence du gretchin. Il n’est pas inquiet ; il connait les gretchins. Une pile de casserole tremblante confirme son intuition : le grot s’est caché. Comprenant que le gretchin est incapable de faire à manger tant qu’il ne se sentira pas protégé, Fork rassemble nourriture et boisson et ramène-le tout au camp. Cela prend au balaizboyz plusieurs aller et retour. Puis, Fork rassemble divers ustensiles de cuisine, dont les casseroles. Sortant alors un gretchin toujours terrorisé et accrochés aux casseroles, Fork marque un temps d’arrêt.

-« Ork zieuter grot ! Grot Miam ork” La demande de Fork est plus que raisonnable. Les orks vont veiller sur le grot. Le grot aura juste à faire à manger. Le Grot cesse peu à peu de trembler. Il finit par remarquer la grimace qui sert à Fork de sourire. Ce qui achève de le rassurer. Le gretchin finit lui aussi par sourire. Toutefois, il reste encore agrippé à la casserole que tient Fork.

-« Grot Fork go ork big boss” Demande le gretchin doucement. Fork hoche la tête et jette la casserole en direction du retranchement. Un glapissement lui apprend que le grot, qui était resté accroché à sa casserole, vient d’arriver à bon port. Tranquillisé, l’ork termine de fouiller une dernière fois la zone. Il rassemble quelques éléments qui lui paraisse utiles et part tranquillement avec en direction du camp.

Pris entre la trouille de la « chose » qu’il ne voit pas et celle de cinq orks à cran, affamés et surtout bien visible à côté de lui ; le gretchin choisit rapidement. Il se met à la cuisine et commence à préparer à manger. Rapidement, le bruit des popotes entre en concurrence avec celui des outils du mékano. L’intérêt des orks entre les deux travaux balance au fur et à mesure que les odeurs de cuisine leur parvient aux narines. Malgré cette apparente décontraction, la veille des orks reste constamment vigilante. Les orks sont des être nonchalants en général. Mais, ils sont capables de constance lorsqu’il s’agit de combattre. Et cela même si l’attente d’une attaque de l’adversaire est l’un des côtés du combat qu’ils détestent. Les orks sont d’autant plus vigilent que le big boss tourne en rond. Visiblement, il est de très mauvaise humeur. Et aucun des orks ne souhaite le contrarier davantage.

Au bout d’un certain temps, le gretchin distribue la nourriture et les boissons aux orks. Les réserves de nourritures humaines étaient importantes et chacun peut se gaver à sa guise. Tongork continue de « brikoler » tout en mangeant. Les orks continuent de monter la garde tout en mangeant. Le big boss continue de tourner en rond, en mangeant également. Fork, lui, continue de monter la garde tout en pensant. Inquiet le grot couine devant Fork et attire ainsi l’attention de son big boss. Devant le grognement désapprobateur de son chef. Fork finit par manger.

Son travail terminé, le gretchin entreprend de se creuser un petit abri. On ne sait jamais. Le Big boss se tourne alors vers Fork et demande.

-« Koi Fork Pense ? » Ce dernier montre du doigt la pyramide. Le big boss se tourne et considère longuement l’édifice.

-« Chose être là ? Chose zieute ork là ? » Demande Heurkslork à son balaizboyz. L’édifice est étrange. Mais ce n’est pas ce qui intéresse le big boss. Le repère de la « chose » est-il cette construction ?

-« y’ a ke Là, Rien Autre ! » Aux yeux du big boss, ce que dit Fork est logique. Il n’y a rien d’autre que la pyramide dans cette jungle. C’est donc que la chose et la pyramide sont liés. Le Big boss réfléchit. Puis, ayant trop mal à la tête, considère que Fork le fait beaucoup mieux que lui. Mais surtout, c’est que comme cela, le big boss a beaucoup moins mal à la tête lui.

-« Ork go là ! Ork chasser chose ” La décision du big boss est instinctive. Ils vont aller débusquer la chose dans la pyramide avant qu’elle ne les tue un par un. De manière générale, les orks sont beaucoup plus à l’aise dans un assaut qu’en défense.

Durant toute la nuit, le mékano travaille sans prendre de pause. Régulièrement, Fork sort de la zone surveillée pour aller chercher le matériel qui manque au death skull. Rien ne se passe. Quoique soit la chose, le tir du kanon d’la mort de Tongork lui a fait mal. Du moins suffisamment pour que les orks puissent se préparer à une nouvelle rencontre. Avant l’aube, le mékano Death Skull demande enfin à manger et à boire. Il a terminé. Chaque ork délaisse son poste de garde pour satisfaire sa curiosité. Ce qui n’est pas du gout du big boss ! Une bonne baffe et un tir, en l’air, de son fling’ préféré ramène les balaizboyz à leurs devoirs. Dans la bande d’ Heurkslork, on ne badine pas avec la discipline. Surtout lorsqu’elle est peut être sanctionné avec un calibre aussi important.

Le mékano a fabriqué des exosquelettes pour chacun des orks. Ce sont des dispositifs « mékaniques » permettant d’augmenter considérablement la force de celui qui l’utilise. Par contre, la vitesse de réaction est ralentie en utilisant ces dispositifs. Mais, si les orks font parti des créatures les plus puissantes de la galaxie, ils n’ont jamais fait partie des plus rapide. C’est pourquoi les orks les utilisent volontiers. Mais en général, les exosquelettes permettent aux orks d’utiliser des armures super-lourdes. Un équipement que ne peut pas fabriquer Tongork. Le premier à être équipé est le big boss. Le big boss étant déjà équipé d’une pince énergétique, une des armes de corps à corps les plus puissantes de la galaxie, le mékano se contente de la relier à l’exosquelette. Il ajuste à cette pince le fling’ jumelé du big boss. L’autre bras de l’exosquelette est équipé d’un méga blasta kustom. Une arme puissante que se réservent d’habitude les mékano. C’est une sorte de lance plasma capable de vaporiser les armures les plus puissantes. Une fois harnaché, le big boss teste son équipement. Un tir de méga blasta vaporise un arbre. Puis, il saute d’un bon vers la lisière. Il termine par vider un chargeur sur un arbre imposant avant de le couper en deux d’un coup de pince. Satisfait, il se retourne vers le mékano pour donner le signal d’équiper le reste de la bande. Les balaizboyz ne sont pas aussi puissamment équipé que leur boss. Ce qui est logique d’un point de vue ork ; Pour commander, le big boss est forcement le mieux équipé. Et s’il ne l’est pas, il convainc le propriétaire de le lui confier avec de puissants coups de saton sur le postérieur. Les orks sont particulièrement satisfait. Chaque exosquelette est doté de matériel de forage couplé avec un fling’ sur un bras. Ce qui fait office de matériel de combat rapproché. Sur l’autre on trouve un matériel de soudure humain qui a été amélioré en « krameur ». Selon le mode sélectionné, il sert de lance flamme ou de matériel de découpe au corps à corps. Chaque ork voit donc sa puissance de feu à courte portée et au close combat particulièrement renforcé contre des créatures lourdement blindées.

Le dernier à s’équiper est le mékano. Comme tout les death skull, c’est un partisan de la puissance de feu à longue portée. C’est pourquoi sur un bras de son exosquelette il a réinstallé son kanon d’la mort. Ce dernier a fait ses preuves. Mais sur l’autre bras de l’exosquelette, il a récupéré le multi-fuseur du robot de combat humain qui avait faillit abattre Fork. C’est une arme lourde capable de faire fondre à courte porté les blindés les plus gros. Une arme subtile comme les aime les orks. Le big boss est satisfait.

Heurkslork observe ses boyz en train de se familiariser avec son équipement lorsqu’un toute petite voie se fait entendre.

-« Koi pou’ Grot ? » Le grot, entrainé par l’enthousiasme des orks souhaite visblement les accompagner. Le mékano a d’abord l’envie de donner un grand coup de saton dans le postérieur du minuscule pénible. Mais voilà, c’est le grot de Fork. Fork étant le favori du big boss. Le mékano ne sait pas qu’elle contenance prendre. C’est Fork qui réagit le premier. Il saisit un gros interrupteur dont les fils ont été arrachés et le tend au grot.

-« Gro bouton roug’ Grot » Dit il. Le mékano, aussi surpris que les autres, se tait.

-« Gro bouton stop chose. Stop just’ moment. Grot Bouton, Ork baston, Maouss kontra grot !!!” Fork explique qu’il lui confit une mission extrêmement important avec ce dispositif. Ce dernier doit immobiliser la chose. Cela donnera le temps aux orks d’attaquer cette chose et de le détruire. Surpris et fier, le gretchin bombe le torse un moment. Mais devant le silence gêné des orks, le gretchin finit par fixer le big boss.

-« Grot maouss kontra !!! » Heurkslork finit par avoir d’un rire effrayant. Ce qui entraine inévitablement l’hilarité des orks. Mais Fork saisi le grot. Ce dernier tient toujours le « gros bouton rouge » et met dans son sac l’ensemble tout en répétant.

-« Grot Gros bouton, Ork baston » Le gretchin serre sur lui son gros bouton rouge et pense une dernière fois l’ork. Le grot se demande si tout cela est vrai. Puis, il se cache dans le sac en soupirant. C’est à ce moment qu’il réalise la terrible erreur qu’il a commise : il n’a pas mis de provision dans le sac !

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