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Système Arcadie, Secteur spatial de l'Impérium

Uchronie : Roumanie 1944 - Une zone de Conflit spéciale. Année 1942

12 Août 2015 , Rédigé par Droopy Publié dans #Uchronie, #Flames of war

Uchronie : Roumanie 1944 - Une zone de Conflit spéciale. Année 1942

Dans le Pacifique, les batailles des Philippines et de Singapour se poursuivent. En Indochine, les forces françaises perdent leurs derniers avions et leurs derniers chars face aux troupes japonaises et Thaïlandaises. Toutefois, ces derniers restent contenus au Cambodge. Une opération amphibie anglaise prend par surprise l’armée thaïlandaise. Pour y faire face, ces derniers stoppent leur offensive sur l’Indochine française est stoppé à la fureurs des officiers japonais.

Après le départ de Mac Arthur, les Philippines tombent alors que Singapour résiste toujours (1). Conscient de la nécessité de « figer » l’offensive japonaise autour de Singapour. Churchill lance l’opération Pédestal. Un convoi est envoyé de nuit à destination de Singapour alors qu’un groupe aéronaval organisé autour du Béarn lance une opération de diversion. Les deux groupes sont constitués de navires sacrifiables. La Marine Nationale ayant reçu la promesse de voir remplacer nombre pour nombre chaque perte, elle a accepté la demande d’aide anglaise. L’opération est un succès stratégique. Malgré la perte d’un cargo du deux, les munitions et les médicaments arrivent à Singapour. Le Béarn réussi même l’exploit de survivre à deux bombes. Malgré son âge, il sera réparé.

Ce sera le dernier convoi vers Singapour.

Seul le Surcouf, le plus grand sous-marin du monde, fera encore de nombreuses navettes en apportant munitions et médicaments et en évacuant femmes, enfants et blessés.

L’avancée japonaise vers l’Australie est bloquée par le groupe aéronaval allié centré autour du Lexington américain lors de la bataille de la Mer de Corail. Le croiseur français Dunkerque est mis hors de combat lors du combat (2), par contre le porte avion japonais Soho est coulé.

Les Japonais tentent de prendre pied à Guadalcanal, pour maintenir la pression sur l’Australie et attirer les dernières forces navales alliées. Les états unis répliquent en envoyant les US marines. Le combat aéroterrestre va se transformer en une bataille d’attrition que ne peut pas se permettre la flotte impériale japonaise.

Suite au raid de bombardement sur Tokyo par Doolittle, L’amiral Yamamoto monte un piège pour attirer et détruire la flotte US autour de Midway. Mais prévenu par le décodage US, Fletcher et Nimitz réussissent à détruire quatre porte-avions et un croiseur lourd pour deux portes avions. La flotte aéronavale japonaise perd ses meilleurs pilotes, mécaniciens et marins dans la bataille (3). Le Japon perd l’initiative dans le Pacifique.

En Russie, L’avancée allemande reprend. Si la bataille de Moscou est finie à l’avantage des soviétiques. Le Don est atteint et Sébastopol et la base navale de Novorossisk (Mer noire) tombe en juillet. Après la disparition des 60 000 hommes du général Messe sur le front russe, Mussolini envoi un nouveau corps expéditionnaire de 200 000 hommes. Ceux ci tombent à point pour les forces de l’axe car l’armée roumaine vient de perdre 300 000 hommes en Transnistrie. La Wehrmacht est obligée de relever l’armée roumaine.

L’armée rouge lance l’opération Uranus. La contre offensive sur Stalingrad lance le départ d’une des plus importantes bataille urbaine de l’histoire.

Les FFI continuent leur lutte sur le sol français. De larges zones (Vercors, massif central…) sont sous le contrôle des FFI qui sont ravitaillés par les avions de l’armée de l’air depuis l’Angleterre. Les premiers maquis grecs apparaissent. Comme les FFI, ils sont ravitaillés par air. Une sourde bataille électronique s’engagent alors entre les Allemands qui cherchent à repérer et détruire les moyens de communications des résistants, les résistants et les forces aériennes alliées.

Les Soviétiques demandent aux alliés du matériel mais surtout d’ouvrir un second front. La première demande est satisfaite par l’ouverture de la route maritime de Mourmansk. Ces convois partent d’Angleterre à destination de Mourmansk et livrent armes, véhicules et avions. Si les premiers convois passent indemnes, les Allemands lancent des raids contre les navires. Malgré les cargos coulés, les Allemands n ‘ont pas les moyens de couper définitivement cette route maritime. La supériorité aéronavale des alliés demeure malgré les exigences de la guerre du Pacifique. La Bataille de la mer de Barents voie la majeure partie de la flotte de surface allemande tenter un raid au large de la Norvège. Le mauvais temps empêchant tout vol, il s’agit uniquement d’un combat purement naval. Toutefois, la supériorité électronique alliée permet aux navires anglais et français de pister et d’attaquer par surprise les navires allemands La destruction du Bismarck et de trois croiseurs lourds allemands est un coup dont la Kriegsmarine ne se relèvera pas. Du côté allié, le Hood est détruit lors des échanges de tir. Ce dernier grand affrontement naval en Europe montre l’importance des moyens de communications et de détection électronique. Le Richelieu est un acteur majeur de la victoire, mais il doit être envoyé dans les chantiers navals US pour y subir d’importantes réparations.

Les options stratégiques en Europe pour les alliés sont nombreuses. Un débarquement en Norvège pour protéger définitivement la route de Mourmansk (4), un débarquement en Sicile pour menacer l’Italie et ouvrir la voie à un débarquement dans le sud de la France. Ou un débarquement en Grèce « attaquer le ventre mou » de l’Europe. Au grand regret de Churchill et de Staline, les Américains choisissent de soutenir les Français qui préfèrent logiquement une opération en Sicile. Ce sera l’opération Torch. Le 08 novembre, les alliés débarquent en Sicile. En l’absence d’opposition sérieuse (les meilleures troupes italiennes et allemandes sont en Russie), les Américains en tirent des conclusions erronées sur leurs capacités réelles de combat (5).

En 1942, les armées françaises commencent à toucher le matériel commandé aux USA. L’armée de Terre et l’armée de l’air commencent leur rééquipement avec du matériel moderne et forme une nouvelle génération de combattant.

La marine nationale reste une force de combat de premier rang, mais les pertes subies et l’usure des bâtiments lors des combats pose le problème du remplacement des navires. Un programme de « monitor » le soutien des forces à terre, de croiseurs auxiliaires et de porte avion léger basé sur la modification de coques civiles existantes permet d’envisager le soutien d’une force de débarquement en méditerranée alors que les meilleures unités patrouillent en mer du Nord ou dans le Pacifique. Mais le remplacement des unités les plus importantes (croiseurs, contre torpilleurs et sous-marins océaniques) se pose pour les prochaines années.

De la même façon, les Anglais commandent un important matériel militaire aux états Unis. Leur industrie n’a pas la capacité à remplacer les matériels produits en urgence après l’évacuation de la Grèce.

Les Allemands sont confrontés à des besoins croissants en matériel. L’utilisation du matériel capturé en France (Marder…) est limitée et l’économie est déjà convertie en économie de guerre. L’Utilisation des industries française, mais aussi belge et hollandaise permet de produire de l’armement à partir de l’outillage existant. Si l’apport est considérable surtout pour les armées de l’axe. Il reste limité par rapport aux besoins du front de l’Est. C’est pourquoi le recours à du matériel capturé en Russie devient systématique. Les rapports envoyés par la troupe, et l’examen par les ingénieurs allemands démontre la nette supériorité des blindés soviétiques sur les blindés allemands. C’est pourquoi la production d’une nouvelle génération de blindé est accélérée.

(1) Le caractère de Mac Arthur tel que le montre ses actions en Corée après la seconde guerre mondiale, semble indiquer qu’il aurait désobéi pour rester dans les Philippines se faire tuer sur place si Singapour avait résisté. Ce point est soumis à controverse. Il n’est pas pris pour cette Uchronie.

Par contre la résistance de Singapour au-delà du 15 février s’appuie sur les points suivants. Dans l’Uchronie, Singapour a bénéficié du renforcement de ses troupes au sol et de sa force aérienne. Si cette dernière finit détruite, elle limite le soutien aéronaval au profit des forces japonaises qui ont débarqué. Un groupe terrestre au sol plus important, limite forcement l’impact de la brillante opération amphibie japonaise. Les Japonais ne peuvent plus espérer remporter la victoire aussi rapidement que dans la réalité historique. La flotte japonaise a subi de lourdes pertes face à la force Z et surtout elle a du soutenir le débarquement avorté en Indochine. Les capacités japonaises étaient historiquement utilisées au maximum en 1942, elles doivent être revues à la baisse dans l’Uchronie. Cela implique un corps expéditionnaire moins puissant à Singapour.

Face à des forces anglaises renforcées, Une chute rapide de Singapour devient improbable. Toutefois, la garnison anglaise devra faire face à un blocus maritime, à des bombardements aériens et à des troupes japonaises sur son sol. En l’absence de tout ravitaillement son sort est scellé à long terme. Ce siège ne peut qu’user prématurément la machine de guerre japonaise. La poussée vers l’Australie devient alors improbable. Si un débarquement japonais sur Guadalcanal reste possible dans l’Uchronie. La bataille deviendra forcement plus courte, puisque les forces nippones seraient détournées sur Singapour et l’Indochine. Cette réorientation de la poussée japonaise serait soutenue par l’armée nippone, puisqu’elle renvoie la flotte japonaise, sa rivale, à une mission purement défensive du territoire, alors qu’elle peut continuer ses actions en Chines et monopoliser une part croissante des ressources disponibles.

(2) Dans l’Uchronie, le Lexington bénéficie de la protection d’un ou de plusieurs croiseur lourd, voire d’un cuirassé. Un seul navire offre un volume de feu suffisant pour gêner les attaques aériennes japonaises. De plus, les attaques adverses doivent être divisées entre tous les navires alliés. C’est pourquoi le « Lady Lex » aurait de bien meilleures chances de survie par rapport à la réalité historique

(3) On parle du miracle de Midway, mais en fait il n’y a que la réalité des moyens disponibles. Les combats de cette bataille se caractérisent par une succession de hasard qui font basculer l’avantage entre les deux camps. Au vu des constructions de chaque pays et des personnels formés à cette époque. Si le Japon avait réussi à gagner cette bataille, il aurait du lancer une autre attaque de ce type contre une autre flotte US en formation à peine un semestre plus tard… Malgré le courage des pilotes et marin japonais, ils ne pouvaient pas gagner cette guerre. Dans l’Uchronie, l’intervention anglaise, hollandaise et française use davantage le potentiel japonais dans le Pacifique. De fait l’issue de la bataille de Midway ne fait aucun doute.

(4) Historiquement, les Allemands font pression sur la Suède pour avoir faire passer des « convois de permissionnaires » entre la Norvège et la Baltique dès 1940. Dans l’Uchronie, la supériorité aéronavale alliée oblige les Allemands à organiser de continuels « convois de permissionnaires » s’ils veulent se maintenir en Suède. Il est donc probable que la neutralité de la Suède soit largement écornée par une coopération imposée par le IIIe Reich.

Dans ce contexte, un débarquement en Norvège, permettrait de faire basculer la Suède dans le camp allié ou du moins lui permettrait de faire réellement respecter sa neutralité. La réaction allemande dans un tel cas, fait que la Suède entre en guerre au côté des alliés. La Finlande se retrouve alors isolée et est obligée stopper les combats. Historiquement, la Finlande n’a combattu contre L’URSS que pour retrouver ses frontières antérieures au conflit russo-finlandais. Les armées finlandaises n’ont jamais combattu sur le sol russe malgré l’instance des Allemands (Ce qui aurait permit de prendre Stalingrad et de sauver l’armée de Von Paulus). Les Russes s’en souviendront. Ils récupéreront les territoires qu’ils avaient conquis, mais les Finlandais bénéficieront d’une certaine clémence de la part des russes après l’échec de leur poussé vers la Finlande en 1944.

Dans l’Uchronie, un tel contexte ne peut échapper aux Russes. Il est certain qu’ils mettent en avant cette option.

Le débarquement en Grèce est une obsession britannique. Déjà lors de la première guerre mondiale, Churchill fait débarquer un corps expéditionnaire dans les Dardanelles. C’est un désastre. Un débarquement en Grèce présente de nombreux avantages pour les Anglais. Tout d’abord, il conforte les possessions britanniques au moyen orient. Ensuite, il contrebalance l’influence française dans cette zone en faisant intervenir un troisième larron : les Américains. Historiquement, le foreign office cherchera systématiquement à détruire l’influence française au moyen orient. Lorsque la Syrie repasse du côté des alliés, les cadres français sont mis à l’écart. De Gaulle protestera en vain. Mais il s’en souviendra lorsque l’Empire français passe du côté allié, puis lorsque le territoire français sera libéré.

Le choix américain s’appuie sur les liens historiquement très forts entre l’armée française et l’armée US. Mais aussi sur la popularité de la Duchesse du Luxembourg auprès des médias, de la population US et même du président des États Unis d’Amérique. Or, pour libérer le Luxembourg, il faut aider à la libération de la France. Enfin, il ne faut pas oublier la question des commandes françaises. Quelque soit le choix de l’intervention, les Britanniques finiront par payer. Par contre, si l’on veut que les Français puissent payer, il faut qu’ils puissent contrôler leurs ressources. Ce dernier point est sans doute le plus important aux yeux des américains. L’entrée en guerre des USA en 1917, se mesure aussi à ces considérations comptables.

(5) Les militaires US ont organisé leur armée en fonction de l’expérience tirée de la première guerre mondiale. Cette situation qui les voit préférer l’emploi massif de chars légers aux chars moyens sera la cause de la catastrophe de Kasserine face aux allemands en 1942. De la même façon qu’ils ont refusé les conseils anglais lors de la bataille de l’Atlantique à cette époque, les Américains refuseront toute aide anglaise lors du débarquement du 6 juin en 1944. Ce qui est la principale cause de leurs pertes monstrueuses lors de cette opération. Il est donc logique de reproduire ce comportement lors de cette Uchronie.

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