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Système Arcadie, Secteur spatial de l'Impérium

Uchronie : Roumanie 1944 - Une zone de Conflit spéciale

6 Août 2015 , Rédigé par Droopy Publié dans #Flames of war, #Uchronie

Uchronie : Roumanie 1944 - Une zone de Conflit spéciale

Commentaires généraux

Cette uchronie est basée en grande partie sur le travail de la « Fantasque Time line ». Le travail de ce groupe porte sur les conséquences et les répercussions du refus de la défaite en juin 1940.

Le groupe est constitué de chercheurs, d’étudiants mais aussi de militaires français, allemands, anglais, américains, italiens et russes. Il a déjà édité de nombreux livres dont le plus intéressant est « 1940 ; et si la France avait continué la guerre » paru en 2010.

Le point de divergence par rapport à la réalité historique est situé au 17 juin 1940. Le président du conseil Reynaud ne se résigne pas. A l’instigation de De Gaulle, Weygand est remplacé par Huntzinger. Ce qui modifie considérablement la conduite militaire des opérations en France.

En effet, le scénario conduisant à l’abandon de la France est jugé comme incroyablement pessimiste par les anglo saxons. Pour beaucoup, la France aurait pu recommencer une seconde guerre de tranchée et continuer le combat contre l’armée allemande sur son propre sol. Cependant, la thèse choisie conduit à l’abandon du territoire métropolitain pour un repli sur les territoires algériens (territoire métropolitain à l’époque) pour continuer le combat. L’idée du « grand déménagement » est déjà envisagé par le gouvernement français lors de la première guerre mondiale avant la bataille de la Marne. Ce scénario reste plus proche de la réalité historique qu’on peut l’imaginer. Seules les conditions politiques (Relations entre Mendel et Blum en particulier) sont hasardeuses d’un point de vue historique.

Plus que la résistance de l’armée française à continuer le combat, c’est la capacité de l’armée allemande à continuer son offensive lors de l’été 1940 qui pose question. Un document de 1946 de Ritter Von Thoma affirme que l’armée allemande se trouve au bout de son rouleau logistique en 1940. A ce moment, elle n’a plus de suffisamment de carburant pour continuer à être opérationnelle. De ce simple fait, l’armée française disposait d’un délai pour se reprendre, voire pour contre attaquer. De la même façon, le gouvernement français dispose alors d’un moment de répits pour prendre ses décisions. L’histoire réelle montre qu’Hitler se « jettera » littéralement sur l’offre d’Armistice du gouvernement français pour stopper les combats. Son armée devait absolument faire une pause, voire se replier… et il en était conscient.

Le système décisionnel du régime nazi et d’Hitler est considéré par de nombreux historiens comme illogique voire pathologique. (cf. M. Burleigh et W. Wippermann, The Racial State – Germany 1933-1945, Cambridge University Press, 1991). En clair, les coups de bluff qui vont le mener au pouvoir, puis à la guerre sont considérés par Hitler comme la preuve de la supériorité raciale allemande et non comme des instants de crises dans les systèmes auxquels il se confronte (gouvernement allemand, puis français et anglais et soviétique). C’est pourquoi, les décisions de cette uchronie suivent le fil historique réel malgré les nombreux obstacles qui se dressent contre eux. La structure « féodale », du régime nazi fait que toute objectivité disparaît du processus de décision.

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