Scratch de Panzer IV capturés pour Flammes of War
J’ai souvent montré des figurines en carton provenant de PR models. Ces figurines conçues par Ringo ou Rawen sont idéales pour jouer à Flamme of War. Là, il s’agit de maquette en papier provenant du site russe de Bymm (site SKA3). Ce sont des maquettes au format HO (1/87e) qui nécessite d’être diminué d’autant lors de l’impression.
Contrairement aux maquettes de PR Models, les maquettes de Bymm sont « monobloc ». Habituellement, un volume particulier nécessite un montage. C’est l’assemblage de tous les montages qui donnent la maquette finale. Là, on cherche à réaliser un « Origami » du châssis en seul montage. Pareil pour la tourelle et les chenilles.
Les maquettes semblent plus simples à réaliser. Mais c’est faux. Le découpage, le pliage et l’assemblage nécessitent d’autant plus de soins que toute la structure est à réaliser d’un seul coup. Par contre au niveau des textures, ou des peintures, ce système est très intéressant et permet de changer facilement les couleurs.
Pour réaliser mes tanks capturés, je n’ai pas été jusque là. Une simple étoile rouge sur la jupe blindée m’a suffit.
Le Panzer IV est un char beaucoup moins célèbre que le Tigre ou le Panther. Pourtant, le Panzer IV a été le cheval de bataille des divisions de panzer allemandes partout en Europe et aussi en Afrique du Nord. Lorsque la seconde guerre mondiale débute en Europe, le Panzer IV est un char lourd destiné à l’appui de l’infanterie avec un 75mm court à basse vélocité. Il est alors dans l’ombre du Panzer III et surtout du B1bis français qui se taille une réputation formidable (et sans doute exagéré parmi les équipages de Panzer) qui est le char de manœuvre des Panzer division. Ce dernier, armé d’un 37mm se retrouve à la peine face aux blindages des chars français et britanniques. Malgré ses défauts, le 75mm court du Panzer IV est utilisé avec un certain succès contre les chars alliés. Très vite, Guderian impose le 50mm comme arme des Panzer. Le Panzer IV devient alors le char de manœuvre des Panzer. Toutefois, contre la Russie de Staline, le Panzer IV est éclipsé par les KV et surtout le formidable T34.
Les Panzer doivent être réarmés pour lutter contre ces blindés.
En Afrique, le Panzer IV est le blindé le plus puissant… jusqu’à l’arrivé des M3 Lee du côté britannique et surtout des premiers Tigre du côté allemand. Pourtant c’est le Panzer IV qui assume le gros des combats. Sa réputation est telle que les derniers exemplaires seront utilisés en Afrique du Nord par l’armée syrienne durant la guerre des six jours. Soit deux décennies après la fin de la seconde guerre mondiale.
En Russie, les nouvelles versions du Panzer IV sont mieux blindées et surtout mieux armées avec 75mm de 48 calibres. Avec la surcharge en poids sa mobilité en prend un coup. Mais, grâce à des équipages supérieurement entrainés, les Panzer IV sont supérieurs au T34/76 et font même jeu égal avec les T34/85 et les Churchill et Sherman anglo-saxon. Toutefois les derniers modèles de tank alliés (M 26, KV85, IS1 et 2) lui sont d’autant plus supérieurs. Que les équipages allemands sont de moins en moins bien entrainés alors que les équipages adverses bénéficient de plus en plus du nombre et de soutien aérien de plus en plus puissant et présent.
Toujours dans l’ombre d’un autre char, de l’axe ou allié. Le Panzer IV se caractérise par une excellente conception interne. De très nombreuses versions (Canon d’assaut, Chasseurs de char, DCA mobile… ) en seront dérivés. Si sa puissance de feu a toujours été plus légère que celle de ses adversaires immédiats. Ses autres caractéristiques ont permis à des équipages supérieurement entrainés de tirer leur épingle du jeu. En effet, ce sont l’entrainement des équipages et de leurs officiers qui ont toujours été le meilleur atout des Panzer group lors de la seconde guerre mondiale.