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Système Arcadie, Secteur spatial de l'Impérium

Futurologie Steam punk (3)

21 Octobre 2016 , Rédigé par Droopy Publié dans #1899, #steam punk

Futurologie Steam punk (3)

On considère volontiers que le principal apport technologique du XXe siècle est lié aux technologies de l’information (du télégraphe à l’internet). Cette évolution été particulièrement bien appréhendée en 1905. Avec les premiers câbles télégraphiques océanographiques, on peut déjà communiquer entre les continents. On envisage la densification des réseaux existants et leurs améliorations. Grâce à une telle évolution, on pourrait téléphoner de chez soit, ou d’une cabine, n’importe où ailleurs. C’est une complète description des réseaux téléphoniques des années 1970 jusqu’à la généralisation des téléphones portables. On envisage même de communiquer en pouvant se regarder grâce à des écrans. Une option remarquable est même décrite avec soin, elle permet de se serrer la main grâce à des bras d’automates. Ce qui parait une anecdote puérile, est beaucoup plus importante qu’il n’y parait. Même il est peu probable que les futurologues de l’époque y ait songé, c’est la possibilité technique d’agir à distance qui est ainsi décrite. Un des principe de base de la Robotique. De ce fait, la robotique est déjà envisagée comme le moyen d'agir à distance dans plusieurs domaines techniques. Le nom « Robot » n'existe pas encore, il n'est pas encore inventé, mais le concept est là.

De fait, pour l'époque, le XXe siècle est celui de l'électricité. Tout fonctionnera à l'électricité : électroménager est déjà clairement définit : machine à laver le linge, la vaisselle, cuisine électrique, réfrigérateur et même l'air conditionné. Les transports, train, automobile et navires seront électriques pour les Steam Punk. La machine à vapeur est considérée comme obsolète au début du XXe siècle. Le charbon comme source d'énergie est considéré comme dépassé et l'huile lourde n'est au mieux considéré que comme une énergie de transition. Cette erreur de prédiction est logique, car la première guerre mondiale va profondément marquer technologie et industrie. Les moteurs à explosion sont déjà fonctionnels au début de la guerre. La motorisation de la guerre, envisagée en Europe sera finalisée par les armées alliées qui vont utiliser les ressources en hydrocarbure que les alliées contrôlent au proche Orient. Après la fin de la guerre, l'outil industriel est prèts à produire des moteurs à explosions fonctionnels. Dans ce contexte, tout effort de recherche et développement sur d'autres moyens de propulsion comme le moteur électrique est abandonné. Et pourtant, le premier véhicule à passer le mur des 100 km/h était une voiture électrique, « La jamais contente » du Belge Jenatzy en 1899.

Pour produire cette électricité on compte sur les forces hydrauliques. Les barrages sont déjà connus et utilisés, mais on s’intéresse aux usines marémotrices pour la « Houille Blanche ». Les moulins à vents sont aussi étudiés. Il faut observer que les besoins énergétiques à l'époque sont négligeables par rapport à maintenant. Dans ce contexte, les dispositifs énoncés sont suffisants. Mais déjà, on sait que le principal problème est le stockage de l'énergie électrique. Un problème qui n'est toujours pas résolu de nos jours.

Dernier point sur lequel les hommes du début du XXe siècle sont très lucide : l'impact des média. Ayant déjà mesuré l'impact des journaux papiers, ils anticipent le potentiel du phonographe et du cinématographe. La science-fiction est déjà à la mode à l'époque y compris au cinématographe. Méliès est le Georges Lucas de cette époque. Mais plus que l'offre commerciale de loisir, les hommes du XXe siècle redoutent l'utilisation de ces instruments de communication à des fins de propagande. Les dictatures des années 1930, se chargeront de montrer à quel points ils étaient lucides.

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