Scratch d’un hellhound pour W40K (2)

Dans l’univers de W40K, les humains et les orks sont les principaux utilisateurs de lance-flamme. Ce qui est logique, puisque les combattants humains sont fanatisés à l’extrême. Quand aux orks, les flammes représentent spectacle grandiose… et compense leur faible capacité de tir. Pour les humains, les flammes permettent la purification des xénos. Les créateurs se raportent à l’histoire médiévale et à ses bûchés. Mais, même fanatisés, mourir dans un bûcher roulant ne provoque guère l’enthousiasme. Aussi, l’utilisation de blindés lance-flamme est réservés aux pyromanes et aux combattants qui ont à prouver leur fois suite à des manquements.

Sur la table de jeu, le Hellhound se joue contre de l’infanterie, en avant des troupes. Sa portée est limitée, il faut donc qu’il charge les lignes adverses. Son armement le rend redoutable, surtout si on trouve des troupes suffisamment suicidaire pour le charger : les lance-flammes touchent automatiquement !!!

Il est peu probable que le Hellhound survive longtemps lors d’une partie classique. Il a plutôt un rôle d’aimant à tir et doit être considéré comme sacrifié dès le premier tour. C’est cynique, mais cela permet de détourner l’attention et les tirs adverses. Tout tour supplémentaire où cet engin est du bonus ! Surtout qu’entièrement équipé de lance-flamme, même réduit à l’état d’épave, il brûlera tout ce qui passera à portée.

Cette figurine est une figurine de Chimère en carton. Les lance-flammes de tourelles sont des lance-flammes de Leman Russ inutilisés et collés en « jumelage ». Le réservoir est un authentique réservoir de Hellhound en métal qui remonte aux années 1990. Son poids implique de renforcer le chassis en collant des bandes de carton à l’intérieur du châssis avant le montage définitif. Je ne me rappelle plus comment j’en ai hérité. La tourelle est « fixée » au châssis avec des aimants. Un montage classique pour ceux qui suivent ce blog. Visuellement, ce Hellhound a eu d’autant plus de succès que son nom « Zippo » à fait rire tout le monde. Le succès tient parfois à peu de chose…