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Système Arcadie, Secteur spatial de l'Impérium

Le match (Chap 01) - Nouvelle dans l’univers de W40K

7 Mars 2019 , Rédigé par Droopy

Chap 1 - Invitation

 

L’inquisiteur Cahuno regarde avec certain amusement les hommes et les femmes présents lors de la réunion. Le retour du cargo de l’Adeptus Méchanicus qui a provoqué cette dernière est en soit une excellente nouvelle, mais les conditions de ce retour laissent tout le monde perplexe. Chacun tente d’expliquer, à sa façon, le geste des orks. Mais, constate l’Inquisiteur, ils ne comprennent pas la psychologie des orks. Attendant un moment plus calme pour prendre la parole, l’inquisiteur en profite pour observer avec attention un membre particulier de cette réunion. Il est aussi discret et attentif que lui. Il n’appartient pas aux notables impériaux de ce monde. D’après ses notes, il s’agit d’un capitaine Arcadien.

Les « Arcadiens » sont officiellement rattachés à l’Impérium. Mais, ils jouissent en réalité d’une rare autonomie dans l’Impérium. Autonomie qui s’explique avant tout par la situation géographique de leur système. Arcadie est située en plein cœur des royaumes orks. Leur système est trop exposé pour l’Impérium s’implique et envoi des troupes ou les soutiennent réellement. Malgré cet isolement, les Arcadiens ont réussi à repousser les orks de leur propre système après une dure invasion. Leur ténacité, mais aussi une bonne part de chance, leur a permit de réaliser cet exploit. Les Arcadiens se savent à la merci de toute waaagh qui se dirigerait vers leur système. Comme tous les Arcadiens, cet homme connaît bien les orks. Il les affronte régulièrement. Et c’est ce point qui intéresse le plus l’inquisiteur chez cet officier.

 

« Je crains que les autres notables ici présents ne se soient montrés particulièrement impolis lors de cette réunion. Je suis l’inquisiteur Cahuno. De l’Ordo Xénos. Vous êtes ? » Le ton de l’inquisiteur est bas, mais il est plus glacial que l’espace. L’inquisiteur à l’habitude de commander et cela se sent. Immédiatement, le silence se fait dans la salle de réunion. Si un inquisiteur le désire, il peut mobiliser et l’ensemble des forces du secteur. Ce qui placerait chacune des personnes présente directement sous ses ordres. Malgré son statut de civil, l’inquisiteur est donc le personnage le plus puissant de l’assemblée. Et cela chacun le sait. L’officier de marine arcadien observe avec attention l’inquisiteur. Ce dernier sent que l’Arcadien est intimidé, ce qui est logique étant donné leur importance relative. Mais plus que l’intimidation, c’est un mélange de curiosité et de prudence qui domine chez son interlocuteur. L’inquisiteur est satisfait, cet officier arcadien est bien plus intéressant que les huiles galonnées présentes dans cette salle.

 

« Je suis le lieutenant de vaisseau Lagardère de la flotte spéciale arcadienne. Je commande le vaisseau « Le Bossu » qui est en réparation dans l’arsenal orbital ». Le ton de l’officier est prudent, mais pas soumis. Ce qui confirme la première impression ressentie par l’inquisiteur. Par contre les officiers de la flotte présents se rengorgent. La majorité sont des officiers supérieurs, souvent ce sont des fils de familles très influentes. Se faire couper la parole par un officier subalterne, fut-il commandant d’un navire de combat est insupportable pour leur égo. Le plus virulent d’entre eux est le Commodore Hudson Lowe. C’est le fils des richissimes seigneurs de Lowe. Seuls quelques officiers, ceux ayant eu des commandements effectifs ou de réelles responsabilités, se taisent et observent avec attention l’Arcadien. En quelques signes de têtes informels, les vétérans profitent du calme pour s’identifier. Contrairement aux nombreux « fils à papa », ils ne ressentent pas le besoin caqueter pour se faire valoir. L’inquisiteur assiste à cet échange silencieux avec satisfaction. Cela lui permet d’identifier les membres les plus valables de son conseil de guerre. Il se tourne discrètement pour parler à son assistant. Celui-ci ne bronche pas, mais se lève prend la parole.

 

« Monseigneur Cahuno est quelque peu fatigué, la question du cargo récupéré ne requiert pas des gens ayant de si lourdes responsabilités. Monseigneur vous remercie de lui avoir sacrifié autant de votre temps et de votre énergie. Par contre, Monseigneur souhaite que quelques convives restent dans ses quartiers pour échanger quelques informations d’ordre secondaire. Je vais passer vous prendre et vous guider vers les quartiers de Monseigneur » Le visage de l’inquisiteur est souriant, tout aussi affable que le discours. Mais ce n’est qu’une apparence, et les personnes désignées par l’assistant se lèvent pour le suivre sans emmètre le moindre commentaire. Parmi elles, le Lieutenant de Vaisseau Lagardère se demande dans quel « merdier » il s’est encore mis. Le regard que lui jette un Commodore Lowe vert de jalousie ne fait que le confirmer dans cette impression.

 

Les « quartiers » de l’inquisiteur est une autre salle de réunion. Elle est spartiate mais fonctionnelle. Les hommes et les femmes désignés par l’assistant de l’inquisiteur attendent calmement l’arrivée de ce dernier. Il s’agit des vétérans qui s’étaient observés précédemment. Rapidement, l’officier le plus gradé prend la parole et demande à chacun de se présenter. Le tour de table est rapidement fait. Des officiers de la flotte, des fusiliers spatiaux, des officiers de la garde impériale, des fourriers spécialistes de la logistique et quelques autres encore. L’inquisiteur à choisi des personnes à tous les postes clefs de l’appareil militaire de ce secteur spatial de l’Impérium. Le geste du Big boss Fork n’est pas anodin pour ces personnes et il devient le sujet de la discussion qui s’instaure.

Le seul moment « excitant » de la vie d’un ork est celui où il combat. Les orks ont été artificiellement conçus comme des armes par une race désignée par les orks sous le nom de « Gross Têt ». C’était il y a des millénaires. Plus un ork grandit, plus il devient puissant. Mais alors il recherche des adversaires à son niveau. Les orks cherchent continuellement des adversaires à leur mesure. Si Fork, souhaite une « rencontre » entre machines de combat aussi imposantes que des Titans de la Classe Reaver, c’est que son armée s’est développée et équipée de façon imposante. Mais ce n’est pas cela qui les inquiète le plus. Les orks commencent à construire des Gargant et des krabouillators, lorsqu’ils sont sur le point de lancer une waaagh. Une espèce de guerre sainte capable de fédérer tous les orks en une seule vague irrésistible et destructrice. L’incident du cargo est le signe que cette waaagh serait dirigée contre l’Impérium, contre ce secteur précis.

Fort de cette constatation, les hommes présents commencent à recenser les moyens à leur disposition pour y faire face. Le constat est rapide et amer. Les orks sont beaucoup plus nombreux qu’eux. Beaucoup trop pour qu’ils puissent stopper la waaagh si elle menace plus de trois systèmes. Ce qui risque d’être rapidement le cas si ils ne tuent pas dans l’œuf cette waagh avant qu’elle ne prenne de l’ampleur.

Au bout d’un certain temps, la discussion part sur un autre sujet. Les hommes sont amers. Ce Fork est toujours arrivé à échapper aux raids de la flotte. Même si ce dernier est anormalement malin pour un ork, cela n’explique pas ses succès et surtout sa capacité à échapper aux pièges de la flotte. Le commandement de la flotte, suspectant une trahison, a demandé l’aide de l’Ordo Xenos. C’est la véritable raison de la présence de l’inquisiteur dans ce système. L’annonce jette immédiatement un froid dans la salle. L’inquisition n’est pas tendre avec les traîtres. Les coupables sont immédiatement exécutés… dans le meilleur des cas. De nombreuses histoires circulent dans la flotte impériale et la garde. En cas de doute, les inquisiteurs n’hésitent pas à condamner tout un groupe… même si les soupçons s’avèrent ensuite non fondés. Les inquisiteurs ne rendent des comptes qu’aux hauts seigneurs sur Terra. Seuls comptent les résultats…

 

C’est à ce moment que l’Inquisiteur et son assistant rentrent dans la salle.

« Nous sommes bien d’accord pour dire que la situation est périlleuse et que nos moyens dans ce secteur sont trop limités pour y faire face, non ? » Le discours d’entrée de l’inquisiteur est révélateur pour l’Arcadien et la majorité des personnes présentes dans la salle. L’inquisiteur a espionné leur conversation et attendait le moment propice pour entrer. Malgré son entrée théâtrale, l’inquisiteur à raison. Lagardère ne peut s’empêcher de se demander depuis combien de temps l’inquisiteur les écoute... Il ne doit pas s’agir d’une opération militaire classique. « Les galonnées d’état-major de grande famille habituels seraient présents » se dit silencieusement l’officier arcadien. Le regard attentif que lui jette l’assistant de l’inquisiteur stoppe immédiatement ses réflexions. Cet assistant est sûrement plus qu’un gratte papier se dit Lagardère. Est ce un garde du corps ? En tout cas son regard est suffisamment inquisiteur pour que l’Arcadien se re-concentre sur la réunion.

 

« La planète habitable du système Séris dans le système Jacqfil. n’est ni sous le contrôle humain, ni sous le contrôle ork. Elle est située à la limite des royaumes orks et de l’Empire Tau. Sans même parler des autres races intelligentes navigant dans le secteur mais qui comptent pour quantité négligeable actuellement.

L’Impérium n’y a guère que deux planètes habitées à proximité de ce système. Et pour être honnête, elles semblent condamnées devant l’extension récente de l’Empire Tau. Prendre pieds dans ce système permettrait de fournir une base logistique à la flotte. Ce qui nous permettrait de stopper à la fois l’extension Tau et ork, de sauver nos deux planètes et de protéger notre secteur avec un avant-poste militaire situé à un emplacement stratégique. » L’énoncé de l’inquisiteur est précis et illustré par des cartes et des documents projetés holographiquement au milieu de la pièce. Tout le monde est attentif, mais se demande quel est le rapport avec la proposition sportive des orks. L’inquisiteur se tait, observe attentivement l’assistance, s’attarde sur Largardère et reprend.

 

«Imaginons que la « rencontre sportive » ait lieu sur cette planète. Nous y aurons accès facilement sans que la flotte ait à combattre pour accéder à ce système car les orks tiennent à leur « match ». Une telle rencontre sportive ne coûterait que quelques vaisseaux en orbite, quelques Titans et un fort détachement de la garde Impériale au sol. Si nous gagnons cette rencontre, On tue dans l’oeuf cette future waaagh. on consolide une tête de pont que l’on pourra continuer à renforcer sans avoir à sacrifier d’autres ressources. Si les orks gagnent, il y a tout à parier qu’une waagh se déclenchera, mais dans la direction de l’Empire Tau. Nous ne perdrions que des planètes déjà condamnées d’avance. C’est pourquoi, j’ai décidé d’accepter la rencontre sportive amicalement proposée par ce big boss Fork. C’est une opportunité, non ? . Qu’en pensez-vous ? » Le discours de l’inquisiteur surprend tout le monde. L’inquisiteur se tait et s’assoit. Puis l’un des officiers prend la parole.

 

« Avec tout le respect que je vous dois, nos forces actuelles sont à peine capables de protéger nos secteurs. Les orks ne sont pas le seul problème auquel nous sommes confrontés. Nous devons aussi nous préparer à combattre les traîtres des puissances de la ruine qui ont été signalés près de ce secteur. » Chacun opine du chef. Lagardère se garde d’intervenir. Il n’est pas réellement concerné, Arcadie est situé trop loin pour pouvoir intervenir.

 

« La rencontre sportive a été proposée par Fork. Nous répondons à l’invitation. L’opération implique des forces spatiales limitées : il n’y aura pas de flotte spatiale à détruire et défenses orbitales à et planétaires à forcer pour débarquer des troupes. Nos investissements spatiaux vont se réduire à quelques escorteurs… » L’inquisiteur est détendu et souriant. Les marins présents le sont beaucoup moins. Si le discours de l’inquisiteur est logique, il oublie de préciser ce qui risque d’arriver une fois que les forces « sportives » seront à terre. Les orks risquent bien de prolonger le combat terrestre, par un combat spatial auquel des escorteurs seraient incapables de faire face sans le soutien d’une flotte de combat. Une telle escorte serait condamnée. Si le plan est parfait en théorie, L’expérience montre qu’en réalité l’opération prend les allures d’un suicide collectif. Lagardère se demande qui va être le pauvre lampiste sur qui va tomber cette mission impossible. Un officier de la garde impériale, ignorant volontairement les problèmes de la flotte, pose une autre question.

« Monseigneur, quelles que soient les capacités du Titan que l’Adeptus Méchanicus mettra à disposition, il peut perdre. Mais même si notre Titan gagne le combat, il est probable que les orks déclencheront ensuite une bataille pour se venger. Dans tous les cas, le Titan et les troupes aux sols sont perdues si elles ne sont pas soutenues et renforcées. Il nous faut un accès à l’espace pour garantir au minimum un soutien logistique » Le discours est celui de la raison. Malgré cela, l’officier de la garde est pâle. L’inquisiteur est un personnage puissant, qu’il convient de contrarier avec modération. L’inquisiteur considère l’officier. Ce dernier se met machinalement au garde à vous, inquiet de la réaction de cet homme.

 

« Vous avez raison. C’est pourquoi nous allons tricher. Nous ne débarquerons pas seulement un Titan, mais dans le même temps une force puissante capable de détruire le Gargant adverse et l’armée qui l’accompagnera. J’ai déjà envoyé une demande de soutien au chapitre space marine Dark Angel. J’ai besoin d’une force spatiale de soutien pour les Astartes et le Titan, c’est ce que vous devrez mettre au point rapidement. Nous devons prendre pied sur cette planète pour casser la waaagh. Une autre question ? » Les officiers de la garde sont surpris, des combattants terrestres sont rassurés. Les officiers de la flotte spatiale, eux, sont surpris ! Les questions fusent presque instantanément.

« Monseigneur, débarquer une telle force nécessiterait une flotte de transport imposante, hors de proportion avec le seul transport et débarquement d’un seul Titan. » constate l’officier fourrier spécialiste de la logistique.

« Il faudrait en plus prévoir des transports supplémentaires rien que pour les navettes de débarquements supplémentaires, Monseigneur ! » affirme un autre officier.

« Une telle flotte est condamnée, sans un soutien. Il faudrait des navires spatiaux de combat camouflés pour les défendre en plus des escorteurs. Mais, cela grèverait leur capacité de transport. Ce qui va encore gonfler les effectifs de cette seule flotte. Une telle flotte serait immédiatement repérée par les orks et nous ne pourrions arriver dans l’orbite de la planète. C’est impossible monseigneur » Pendant que le ton monte, Lagardère garde le silence, pensif.

Effectivement, se dit-il, le responsable de tout cela aura plusieurs missions impossibles à résoudre en même temps. Arborant, un sourire en coin, l’officier spatial Arcadien se met alors à regarder les officiers de la flotte de l’Impérium. Avec un amusement sadique, il essaie de deviner qui va être mis dans les ennuis jusqu’au cou !

L’assistant de l’inquisiteur impose le silence et reprend le contrôle de la réunion. Attendant avec un sourire narquois, l’inquisiteur garde le silence quelques secondes. Il montre ainsi son autorité sur l’ensemble des personnes présentes dans la salle.

 

« Je vous ais dis pourquoi je monte cette opération. Ce qui est de ma part, plutôt aimable… » Chacun se tait et baisse la tête. Les inquisiteurs de l’Impérium bénéficient de pouvoirs presque illimités. Du moins suffisants pour les détruire s’il lui en prend l’envie. Effectivement, rares sont les inquisiteurs qui prennent le temps d’expliquer leurs raisons. Ils se contentent souvent d’ordonner... et de punir si le résultat ne leur convient pas.

 

« De plus, Les computations des devins statisticiens du Méchanicus Logis démontrent le bien fondé de cette opération pour la moins inhabituelle. C’est pourquoi l’Adeptus à déjà validée cette opération. Et nous apportera un soutien total. » A ce moment précis Lagardère et les autres officiers réalisent que la mission est déjà décidée. Tous ceux qui connaissent l’Adeptus se demandent quel a été le prix de la participation des prêtres du Dieu Machine. La capture d’un titan ork et l’examen de ces générateurs de champs de force représente déjà une récompense importante pour l’Adeptus Méchanicus. Mais ils ont dû demander autre chose pour accepter de risquer ainsi un Titan... Qu’importe, les ressources de l’Inquisition sont immenses.

 

« Mais surtout, pour réaliser cette opération, il me faut plus que de l’expérience ou du courage, il me faut de l’imagination. » Lagardère se met à observer avec attention l’inquisiteur. Ses sens l’avertissent d’un danger immédiat… mais il est déjà trop tard.

« Capitaine Lagardère ? Vous allez trouver le moyen de réaliser cette attaque. Je ne doute pas une seconde que vous aller réaliser des miracles. La flotte arcadienne a aimablement accepté de vous détacher auprès de moi.»

Lagardère regarde la bouche ouverte l’inquisiteur. De sa bouche ne sort aucun son. Son esprit refuse encore de comprendre les paroles qui viennent d’être prononcé.

 

Mais dans quel merdier s’est-il encore mis...

 

L’assistant ferme la porte. L’inquisiteur se retrouve enfin seul avec ce dernier. Il pousse alors un long, un très long soupir. C’est comme si l’assistant avait retenu sa respiration tout l’après midi. Dans le même temps, ses traits se modifient rapidement. L’assistant grand et maigre, devient plus petit et plus athlétique. Les traits du visage deviennent plus flous, plus fin en fait. En moins d’une minute, le grand assistant maigre, est devenue une jeune femme athlétique. Elle se tourne lentement vers l’inquisiteur qui n’a pas cessé de la regarder.

 

Les assassins impériaux du Temple Calidus sont de parfaits polymorphes. Ils sont idéaux pour les inquisiteurs qui peuvent ainsi obtenir des renseignements rapidement et discrètement. Ils peuvent aussi impliquer un adversaire probable ou toute autre action qu’il jugerait lui nécessaire. Seule l’élimination d’une personne par son assassin personnel est hors de sa portée. L’utilisation de cette compétence particulière nécessite l’accord des plus hautes autorités de l’Impérium. Ce dernier point n’est pas foncièrement un problème pour l’inquisiteur Cahuno ; Les hommes de mains ne manquent pas. Avoir sous ses ordres un tel élément est à la fois la marque de respect de l’Impérium pour son travail, mais c’est aussi aussi un rappel à l’ordre permanent sur certaines limites à ne pas franchir...

 

« Quel est ton avis sur l’Arcadien » Demande l’inquisiteur à son assassin.

« Un petit bonhomme insignifiant. C’est du moins ainsi qu’il souhaite se faire passer. » Réponds l’assassin d’une voie basse.

« Mais ce n’est pas ce qui transparaît à la lecture de son dossier ! continu l’inquisiteur.

« En effet, je comprends qu’il vous plaise monseigneur. Tout comme vous dans votre domaine, il est malin et astucieux. Je pense qu’il sera parfait. Il devrait pouvoir trouver le moyen d’accomplir le volet spatial de votre plan » Répond l’assassin.

« Oui, mais les risques ne sont pas négligeables même si nous réussissons ! Il faut que nous mettions au point la seconde partie. Nous n’avons pas beaucoup de marge de manœuvre ». Reprend l’inquisiteur en se servant un verre de vin.

« Peu être, mais je me demande ce que l’Arcadien va trouver ? » Demande songeuse la femme.

« Moi aussi ! Mais de toute façon, cela n’a pas d’importance, il est condamné à échouer. La seule chose que je veuille, c’est que le combat dure suffisamment longtemps. »

 

Un petit vaisseau est envoyé vers Fork pour confirmer la présence impériale à cette confrontation. A la plus grande joie des orks qui laissent partir un équipage sidéré et passablement ivre après une nuit de beuverie à la bière de champignon avec des orks joyeux et enthousiastes.

Durant cette beuverie, Fork et Boumboumek ne peuvent s’empêcher de penser qu’ils pourront récupérer le titan humain. Ils pourraient ainsi doubler leurs forces de super lourds aux sols. Cela permettrait à la bande de Fork de devenir ainsi les orks les plus puissants du secteur. Ce qui posera inévitablement des problèmes avec les royaumes orks situé à proximité. Ces royaumes sont encore beaucoup trop puissant au goût de Fork…

 

S’ils gagnent, bien sur…

 

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