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Système Arcadie, Secteur spatial de l'Impérium

Le match (Chap 05) - Nouvelle dans l’univers de W40K

22 Mars 2019 , Rédigé par Droopy Publié dans #Le match - Nouvelle

Chap 5 - Débarquement

 

« Pourquoi les orks n’attaquent pas ? »

Lagardère, comme l’ensemble du personnel naviguant sur la passerelle, se perd en conjoncture. Le message intercepté par l’infiltrateur montre clairement qu’un traître a donné l’alerte chez les adversaires. Avertis, les ork n’ont pas pu ne pas remarquer la configuration très spéciale des vaisseaux du convoi. L’Impérium avait décidé de gagner ! Toutes ces raisons auraient du les inciter à attaquer avec les nombreux escorteurs qui font maintenant route avec eux. Mais, mis à part les messages radio joyeusement enthousiastes ou parfois agressifs, dont les orks les bombardaient ; ils les laissaient transiter tranquillement vers la planète…

Les communications télépathiques avec l’infiltrateur continuent. L’ensemble du dispositif spatial et terrestre des orks détecté par l’infiltrateur est fournit et permet de finaliser les plans humains. Les déploiements terrestres, sont transmis au responsable de l’opération terrestre, le capitaine de compagnie Dark Angel Romain. Lagardère a déjà suffisamment de soucis pour s’en occuper.

Au vu des éléments transmis, le capitaine Romain finalise rapidement ses plans d’attaque et donne les coordonnées d’assaut à chaque composant de sa force d’assaut. A partir de ceux-ci, les coordonnées de largage sont facilement définies par les hommes de Lagardère. La demande du space Marine est facile à satisfaire pour les marins : les orks ne s’y opposent pas. Du moins, pas encore...

 

Chaque seconde de passé, les approchent des coordonnées de largage. Le premier problème de Lagardère, larguer les forces au sol, semble en voie d’être résolu. Mais une fois le largage des forces terrestre effectué : que se passera t’il ?

L’infiltrateur s’est déjà révélé particulièrement utile en fournissant le décompte et les coordonnées précises des vaisseaux orks. Mais ses capteurs améliorés ont aussi isolé les fréquences de travail et caractéristiques des principaux senseurs actifs des vaisseaux orks. Ces données sont très importantes. Si on les connaît, on peut brouiller quelques précieuses secondes les senseurs des orks lors des échanges de tir. Malgré cet avantage technologique, les orks sont nombreux. Beaucoup plus que prévu. La seule présence de deux kuirassés est une très mauvaise nouvelle.

Le plan initial prévoyait d’occuper la flotte ork pour l’empêcher d’envoyer des renforts ou de procéder à des bombardements orbitaux. La flotte de secteur de l’Impérium attendait à quelques heures-lumière demande d’intervention de Lagardère. Un petit saut dans le Warp devait leur permettre d’arriver rapidement pour bloquer et détruire les vaisseaux orks. Pour cela la surprise, combinée à leur supériorité technologique étaient les principaux, les seuls atouts de l’Impérium.

Un plan simple bien que difficile à mettre en œuvre. Mais tout cela est compromis par un traitre. Les deux kuirassés ne font qu’ajouter aux difficultées. Ces deux seuls vaisseaux pouvent à eux seul bloquer suffisamment longtemps une importante partie de la flotte humaine de secours. Et pendant que la flotte sera bloquée... sa flottille aura le temps de se faire massacrer par le reste de la flotte ork. Les dents sérrés, Lagardère donne l’ordre de continuer selon le plan prévu. Cette décision de continuer peut s’apparenter à une sorte de suicide. Mais c’est la seule décision qui offre une toute petite chance de sursis. Etant donné la psychologie ork, toute tentative de fuite entraînerait l’ouverture des combats prématurée des combats. Et tant que les forces au sol n’ont pas été larguées, la flottille était incapable de combattre. Largardère et son groupe n’ont pas d’autre choix que de prier l’Empereur de leur accorder du temps…

 

Observant le déploiement ork, Lagardère est surpris. Le déploiement des orks est étrange. Les orks se battent souvent entre eux… lorsqu’ils n’ont pas d’adversaire pour se battre se dit Lagardère. Or avec son convoi, les orks ont un adversaire. Avec la flotte en renfort, maintenant qu’ils en connaissent l’existence, ils en auront même plusieurs à affronter… Le déploiement ork est tout sauf logique…

Tout cela trouble l’officier arcadien. Soudain, il voit dans le déploiement adverse une opportunité. Une option dangereuse, mais qui pourrait lui donner à lui et à sa flotte une petite chance d’accomplir leur mission… voire même, si l’Empereur est miséricordieux d’y survivre.

Lagardère donne soudain l’ordre d’ouvrir les canaux cryptés de communication avec le convoi. Il vient de prendre une nouvelle décision.

 

 

Le Baron noir observe depuis la passerelle les mouvements du convoi humain. Comparé à la flotte ork, il est insignifiant. Malgré cela, le Com’dent fait très attention : Il a déjà combattu contre des zoms. Contrairement à de nombreux boss ork, il les prend au sérieux. Suivant les ordres de son big boss, il a ordonné aux autres vaisseaux de se déployer autour de lui. Les seuls à assurer la protection orbitale de la planète sont les deux kuirassés orks. La puissance de feu de ces deux vaisseaux est monstrueusement destructrice surtout comparée à celle d’un convoi de cargo humain. C’est pourquoi, les nobs des autres vaisseaux orks ont accepté les propositions de Fork. Et cela, pense avec joie le Com’dent, sans même avoir besoin d’être stimulés par les kommando laissés à bord de chaque vaisseau pour... stimuler... les nobz si la situation le rendait nécessaire.

 

Un gémissement se fait entendre. Grumpfff reprend ses esprits. Toutefois, il est encore trop sonné pour se rendre compte du regard assassin que lui jette le timonier ork. Ce dernier est encore couvert du vomi du gretchin. Ce qui fait encore ricaner l’ensemble de la passerelle. Soudain, une exclamation du gro’ Mek Boumboumek se fait entendre. Le débarquement des zoms pour le match commence !

 

Le vaisseau de l’Adeptus méchanicus contenant le Titan Reaver modifie son orbite pour entrer dans l’atmosphère. Le Titan est tellement imposant que son transport est obligé de se poser sur la planète. A ce moment, huit chasseurs se détachent alors de sa coque. Les attaches de coques sont des équipements courants sur des vaisseaux humains de petite taille. Ils permettent d’équiper ces engins de navettes ou d’engins de reconnaissances. Toutefois, sur des vaisseaux transport de ce type, ils sont rares. Il a fallu toute l’insistance de Lagardère pour imposer l’installation de cet équipement en nombre conséquent.

Alors qu’il se connecte à son Titan, le Princeps Usagi se félicite de cet aménagement. Le lourd vaisseau va perd en maniabilité lors de son vol atmosphérique avec les attaches externes. Lors de cette phase, le transport n’est rien d’autre qu’une énorme cible. Les chasseurs qui l’accompagnent peuvent bloquer une attaque adverse. Du moins, ils peuvent donner au transport le temps nécessaire pour qu’il atterrisse. Et puis, se dit-il avec un grand sourire, si les orks n’attaque pas à ce moment précis… un soutien aérien supplémentaire est toujours bon à prendre.

 

Alors que le vaisseau et ses huit chasseurs entrent dans l’atmosphère. Les neufs autres cargos semblent soudain se désagréger. Les champs de forces qui les protégeaient tombent presque simultanément. A ce moment, les orks peuvent les examiner avec attention. La structure des cargos semble « exploser » en une multitude de fragments. Autour d’une ossature externe, des transports d’assaut Thunderhawk des space marine ou des Valkiries de la Garde Impériale sont reliés à une coque percée de nombreux orifices. Les engins space marine se détachent lentement dégageant ainsi l’accès des orifices dont émergent des chasseurs de la marine impériale. Ces derniers forment ensuite un périmètre de sécurité autour de leur ancien vaisseau porteur. Les chassa bomba orks qui circulaient autour du convoi humain, surpris, reculent. Ils ne s’attendaient pas à la présence d’une escorte de chasse.

Profitant de cet espace sécurisé, les Thunderhawks Dark Angel s’éloignent du convoi au maximum de leur vitesse. Sans attendre de prendre une réelle formation de combat, ils suivent la trajectoire du vaisseau de l’Adeptus Méchanicus qui transporte le Titan. Les navettes de transport impériales transportant les troupes et les véhicules de la garde impériale se détachent à leur tour des cargos improvisés et se regroupent sous la protection des chasseurs. Ce sont des Valkiries et des Vendetta, les engins léger d’assaut sub-orbitaux de la marine de l’Impérium. Une fois, la formation de cet ensemble achevée, il se met en route en suivant celle déjà prise par le Titan et les space-marines.

 

En orbite, les neufs cargos improvisés ressemblent maintenant à des squelettes. Toutefois, ils ne sont pas inertes. Leurs générateurs fonctionnent à plein régime. L’énergie obtenue sert à remettre en place rapidement les écrans de protection.

 

Fork observe sur l’écran de Boumboumek les cargos avec intérêt. Son mékano lui a fait remarquer la configuration de ceux ci. Heureusement, que son informateur l’a prévenu, L’attaque des zoms aurait été fatale. Et elle le sera... pour ses invités pense avec délectation le big boss. Le mékano de Fork pousse un gro’ soupir. Il doit penser à ses magnifiques gargants. Fork en a presque de la peine.

« Mékano, miam pas ok ? » Grumpfff a lui aussi remarqué que le mékano semble un peu déprimé. Le gretchin a peur que sa cuisine, peut être un rien trop sophistiqué, n’ai pas été apprécié par le gro’ Mek préféré de son big boss. L’attention du gretchin ne fait qu’agacer le gro’ Mek et Fork attend avec une joie malsaine le grand coup pied dans les fesses qui va faire taire le petit grot…

Rien ! Houlà ! Pense avec tristesse le big boss, son Gro’Mek déprime réellement ! Avec un certain remord pour ce dernier, il donne alors lui-même le coup de pied dans le postérieur du grot. Alors que ce dernier vole à travers la passerelle, Le big boss prend dans ses énormes et musculeux bras le mékano pour le consoler.

 

Une fois atterri, Grumpfff secoue sa tête avec fureur. Il est de méchante humeur. Il pigne et gesticule avec bruits (désagréables) et vigueur. Lorsqu’il remarque qu’il vient d’atterrir dans les bras d’un ork qui le regarde avec un énorme sourire. C’est l’ork sur lequel il a précédemment vomi...

 

L’énorme vaisseau survole bruyamment l’énorme Gargant ork. Un méga gargant de taille imposante. Un adversaire redoutable... qu’il affrontera plus tard. Le vaisseau continue sa trajectoire bien au-delà des coordonnées prévues et survole un deuxième Gargant, camouflé, pour se poser derrière. Le Gargant est tout aussi imposant que le premier, mais il est à peine visible depuis le ciel. Si l’arcadien n’avait pas communiqué le déploiement ork, la force de combat impériale aurait été coincée entre ces deux titanesques robots de combats et leurs forces d’accompagnement. Elle aurait été massacrée. Tandis que maintenant, se dit le Princeps Usagi, il les affrontera un à un. Avec le soutien des Astartes et de la Garde impériale, il se fait fort d’augmenter son déjà considérable tableau de chasse.

 

Fork relâche son mékano et le regarde avec réel remord. Ce dernier n’a pas le moral. Soudain, Grumpfff le percute. Le rire vengeur du Timonier s’étrangle immédiatement. Il aurait du lancer le gretchin… ailleurs ...

Sonné, Grumpfff marmonne :

« Heuuura SSSSSSS ouaf ? ». Aux paroles du grot, le mékano semble s’éveiller tristement.

« Boumboumek souaf ossi ! Ti’ Grot Glou et Boumboumek ! » Se méprennant, le mékano saisit le gretchin encore dans les vapes et se dirige vers la cambuse. Il va se saouler avec le gretchin. Le big boss se félicite alors d’avoir emmené sur la passerelle le gretchin. Ce dernier a toujours d’excellentes initiatives... pour un gretchin. Secouant son énorme tête, il se met à donner les premiers ordres de la bataille :

« Com’dent ! Chassa bomba Ici ! Chassa bomba Tous !!! » Le hurlement de Fork fait sursauter chaque ork. Il veut regrouper l’ensemble de ses engins de combats volants.

La récréation est finie et les choses sérieuses commencent.

 

« Pacha ?, les écrans du cargo sont à 50%. » L’officier du groupement énergie et propulsion continue d’observer les valeurs affichées par ses consoles.

« Bien ! Tactique ? Valeur des boucliers des autres cargos ? »

« Tactique, La télémétrie des huit autres cargos. donne des valeurs comparables à deux points près»

« Bien ! Attention passerelle. Attention aux autres navires du convoi. Je veux les brouilleurs en action pour nous cacher des orks. Actionnez les systèmes Maintenant ! » L’officier transmission transmet les ordres au convoi. Une fois ceux ci transmis, Lagardère continue.

Nous allons nous séparer des cargos. Il est temps que le « Bossu » se réveille ! » Ordonne Lagardère dans son fauteuil de commandement.

 

Les émetteurs des cargos commencent à émettre un bruit particulièrement intense dans l’ensemble du spectre électromagnétique utilisé par les orks. Sous l’effet du brouillage. Les champs de protection des cargos semblent se transformer en autant de boules blanches. Ce qui les masque au regard des orks. Mais ceux-ci sont trop occupés à commenter l’atterrissage des zoms en dehors de la zone prévue : Quels nuls ces zoms !

Seuls les vaisseaux de la bande de Fork activent et mettent en fonction leurs générateurs et leurs systèmes d’armes.

L’ensemble des chassa bomba ork accélèrent vers la flotte de Fork. Les fondus de la vitesse des autres bandes sont furieux. Mais les pilotes de Fork, placés dans leur queue font taire les plus agressifs d’une salve de Gro fling souvent dévastatrice. Une fois, les moins dociles éliminés, c’est l’ensemble des forces de chasse orks qui quitte la zone orbitale ou se trouve le convoi.

 

Les pilotes humains suivent avec surprise la trajectoire des engins orks sur leurs radars. Etant donné leur nombre ce mouvement est accueilli avec soulagement par les pilotes. Globalement, les avions humains et leurs pilotes sont bien meilleurs que leurs adversaires. Mais les orks sont suffisamment nombreux pour les noyer sous le nombre. Passant leurs missiles du mode Air-Air au mode Air-Sol, les pilotes se concentrent alors sur le soutien des forces terrestre. Seuls quelques-uns uns, les plus jeunes, ont une pensée pour les marins qui les ont convoyés jusqu’ici. Une dure journée commence.

 

« Pacha ! Nous détectons les chassa bomba orks provenant de l’atmosphère de Séris ! Nos systèmes de protection sont activés. Champ de force du Cargo à 64% ! » L’officier tactique est amer. Les cuirassés orks représentent déjà un gros morceau à avaler. Il espérait ne pas avoir à faire face à trop de ces agiles et mortels moucherons. Comme les autres marins, tous pensaient que les chasseurs se jetteraient sur les transports et leur escorte. Heureusement, ils ont l’armement nécessaire pour y faire face ! Les chassa bomba orks vont subir de lourdes pertes pense avec agressivité l’officier.

Lagardère se tait. Si les orks avaient écouté le traitre, ils auraient attaqué le convoi pendant qu’il convoyait les troupes terrestres. C’est à ce moment précis qu’ils étaient les plus vulnérables ! Tandis que maintenant… L’Arcadien ne comprend pas la tactique ork, mais la puissance des kuirassé et de l’ensemble de la flotte est suffisante pour les détruire. En retirant les chasseurs, ils privent leurs forces terrestres d’un soutien aérien pour… attaquer des cargos vides ? Même si l’intelligence n’est pas la vertu cardinale des orks, ils ne sont pas stupides à ce point. C’est comme si les orks qui sont dans l’espace avaient prévu d’abandonner ceux qui se trouvaient au sol...

Une prise de pouvoir ! Ce fameux Fork doit vouloir capturer l’ensemble des vaisseaux et leurs équipages ! Ce qui le placerait à la tête d’une flotte formidable !!! Le déploiement ork devient alors limpide à Lagardère. Il sait qu’il a une petite chance de réussir sa mission et de sauver son équipage.

 

« Tactique, fermez les systèmes de guidage actifs ! On continue notre préparation ! » Ordonne le commandant du Bossu.

« Pacha ? Sans système actif nous perdons les systèmes de guidage des armes de défense ! Nous serons sans défense ! » Réponds, suffoqué, l’officier tactique.

« Ils rentrent sur leur bord. Ils se préparent à abandonner les forces au sol pour capturer les autres vaisseaux. Transmettez aux autres vaisseaux. Gardez vos positions ! Fermez vos systèmes de guidage actifs !

A l’infiltrateur pour transmettre à l’inquisiteur Cahuno ! Suspectons capture des forces des autres bandes par Fork. Le big boss nous utilise ! Il faut impérativement éliminer un maximum de vaisseau Ork ! De plus, les orks ont infiltré l’état-major de la flotte ! Je répète : il y a un traitre à l’état-major ! Fin de transmission » Continue Lagardère. Puis écoutant l’officier transmission répéter le message. Il accuse réception de la transmission des messages par un « Bien !» combatif, hargneux même. Mais en fait, il se félicite de la pénombre qui règne dans la passerelle. S’il fait sombre c’est pour scruter plus facilement les différentes consoles qui s’y trouvent. Mais c’est surtout pour que personne ne remarque ceux qui sont pâles. Ceux qui ont peur. Lagardère est lui aussi mort de peur. Il ne cesse de prier l’Empereur. Pourvu qu’il ne se soit pas trompé! Pourvu qu’il n’ait pas condamné ses hommes à une mort certaine. Soudain, il réalise que cette fois, il n’a pas peur de ce qui peut lui arriver au combat.

 

Les chassa-bomba passent à peine à deux cents kilomètres des cargos et de leur escorte. Ils foncent vers les kroiseurs orks. Sur chaque vaisseau, les marins poussent un sourire de soulagement. Puis, soudain, des exclamations fusent. A la peur succède l’enthousiasme. Et la stricte discipline radio s’évanouit. Un brusque rappel à l’ordre fait taire les ondes. Les humains ne doivent pas attirer l’attention des kuirassés orks. Ils ont eu de la chance avec les chassa-bomba, ils ne doivent pas tout gacher par la perte de leur silence radio !

Sur la passerelle du Bossu, Lagardère écoute silencieusement les félicitations de son équipage. Seul le maître artilleur Le Tellier garde le silence à son poste de combat. Lagardère l’a remarqué. Il regarde l’intercom. Son ami le connait bien. Lui seul doit savoir à quel point, lui aussi a eu peur. Il a même tellement eu peur qu’il irait bien aux toilettes... Mais sa fierté le lui interdit.

« Timonerie ! Faite dériver vers les kuirassés orks.

Transmission ! Ordonnez au convoi de dériver « tranquillement » vers les cuirassés. Ils forment notre cible principale. » Ordonne le commandant du Bossu. Puis, il se demande s’il ne ferait pas mieux d’aller maintenant aux toilettes. Après ce sera trop tard.

De minuscules jets de plasma s’échappent des propulseurs latéraux des cargos et des escorteurs humains. Le jet est imperceptible et leur détection est rendu impossible par les brouilleurs en action. Mais la poussée est suffisante pour modifier leur dérive. Au bout de sept minutes, le convoi humain a adopté une trajectoire de collision avec les kuirassés orks.

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