Une nouvelle dans l’univers de W40K : Le grot - Chap 9 - Nouvelles positions
Une nouvelle dans l’univers de W40K : Le grot
Chap 9 - Nouvelles positions
Gurtzzz était agacé. L’un de ses nobs préféré venait lui avouer que les marines boyz l’avait surpris. Lui et plusieurs boyz avaient tenté de monter une embuscade. Mais, les marines boyz avait utilisé leurs gros navions pour kasser les véhicules et les kopter tout neufs. Ils avaient même kasser les boyz de ce nob. Gurtzzz traduisit rapidement ces jérémiades. Une de ses bandes avait été anéantie par les marines boyz. Ce qui était embêtant, c’est que lui, Gurtzzz, avait promis à son Big boss de les anéantir. Gurtzzz devait absolument effacer une telle humiliation. Un simple revers de sa pince énergétique tua net le nob déjà blessé. Ca, c’était fait !
Le point positif était que les marines boyz s’éloignaient du spatioport. Le point négatif était que les marines boyz recommençait leurs attaques avec les gros navions. Gurtzzz était persuadé qu’ils avaient été détruit. Les marines boyz devaient avoir des mékanos. La poisse ! Il fallait qu’il les repère absolument. Une fois qu’il saurait où les chercher, il pourrait monter une offensive comme il les aimait ; en surnombre et brutale. Gurtzzz se leva et donna l’ordre à tous ses kopters, ses avions ou tout autre engin de prendre l’air. Les gros navions des marines boyz détruiraient sans aucun doute ceux qui auraient la malchance de les trouver. Mais, Gurtzzz pouvait se permettre de perdre quelques boyz et quelques engins, pas les marines boyz. Satisfait de son plan, il reconsidéra le repas que cet incapable avait interrompu.
« Tous des zimkapables !!! » Sur cette parole historique, Gurtzzz recommença à ingurgiter sa bière.
Guidé par les balises larguées par le torpilleur n°27, le Janus s’insère discrètement dans le système de Gallipoli. Bien que dépourvu d’armes lourdes, c’est l’un des navires les plus puissants de la flotte arcadienne. Les Arcadiens n’ont pas les ressources pour déployer des navires de premier rang afin de coordonner l’action de navires légers. Pour remplir ces fonctions, ils ont modifié quelques cargos, les dotant sur les parois latérales de senseurs de croiseurs. Ils obtiennent ainsi des navires de surveillance et de commandement capable de coordonner une force légère de façon très économique. Les vastes soutes sont transformées pour contenir les systèmes énergétiques, de transmission et de surveillance nécessaires pour accomplir ce type de mission. Profitant des volumes importants restés inutilisés, des centres de commandement équipés avait été également aménagés. A l’intérieur du poste de commandement principal du Janus, plusieurs officiers supérieurs débattent de l’opération en cours.
« Les patrouilleurs orks ont eu le temps d’émettre un message »
« Ce n’est pas important. Le Bossu l’a détruit avant qu’il émette un signal complet. Il a à peine eu le temps d’émettre son identifiant. Les orks ne peuvent pas connaître notre position. De toute façon, il est peu probable, que les orks le reçoive. Le message était brouillé.»
« Il y a eu quand même émission ! »
« De toute façon la flotte ork n’a pas tenté de prendre contact avec eux pour demander ce qui se passait. Il n’y a donc rien à craindre. Tu es parano ! »
« La question n’est pas de savoir si je suis parano ou pas, mais de savoir si je le suis suffisamment ! Si la flotte ork nous chope alors que nos arrivons dans le système, ils nous prendront la culotte baissée et je tiens à mes fesses !!! »
« Qu’est ce que tu suggère ? »
« On pourrait modifier légèrement le plan initial. Cela retarderait de quelques jours... et puis cela donnerait un peu de temps à nos gars au sol. On ne change pas grand chose, mais on se prépare au cas où... »
« C’est de la parano ou tu souhaite éviter de vaporiser la planète ? »
« Les deux amiral, les deux !!! »
« Bien, explique-moi ton idée... » Deux heures après, un petit drone quitte les flancs du Janus à destination de la flotte positionnée en dehors du système. Transportant discrètement les ordres à suivre
Boumboumek grimace de dépit. Ses assistants grots venaient de perdre le contrôle du module de traction. Ce dernier allait s’écraser contre plusieurs débris. Pire, le débris de l’avant du kroiseur qu’il avait repéré ne serait pas à temps dans la zone servant à la construction du prochain kroiseur. Il lui faudrait retarder l’assemblage jusqu’à ce que l’opération soit réussie.
Boumboumek décide alors d’envoyer plusieurs mékanos et grots dans l’épave. Avec un champ de force pour les protéger du vide spatial et des radiations, ils peuvent se mettre au travail pour préparer l’épave repérée avant qu’elle soit installée dans le chantier en orbite. Pendant cette opération, il risque de perdre quelques modules dans le champ de débris, mais il serait à temps pour livrer le nouveau kroiseur à temps. Boumboumek hurle quelques ordres. Heureusement, la construction de la partie arrière avançait dans les temps. Sur l’ancien cargo encore en état, il avait fait souder d’autres propulseurs. Le tout serait alimenté en énergie par une flopé de générateur installé dans la coque. Cela ferait un système de propulsion parfait pour l’avant du kroiseur qu’il convoitait. Il se demanda pourquoi Fork était aussi nerveux : il contrôlait la planète, il n’y avait rien d’urgent... quoique qu’en y réfléchissant... Ayant trop mal à la tête, le mékano cesse cet exercice inutile. Il a du boulot !
Fork ne cesse de faire des aller et retour entre la flotte en orbite et le spatioport. Gurtzzz est un redoutable guerrier, mais malgré ses prouesses martiales, il est un chef déplorable. Toutefois, tant que sa bande reste la plus puissante, Fork ne peut pas se permettre de se mettre à dos ce méga nob. Ironiquement, l’action des marines boyz est même une chance pour Fork. Il en est bien conscient. Gurtzzz se serait surement retourné contre lui, s’il n’avait pas été aussi occupé par eux.
Le contrôle du kroiseur en construction lui permettrait d’assoir son autorité. Il lui fallait pouvoir rivaliser en puissance avec les autres bandes. Les autres engins étaient sous le contrôle des autres bandes. Avec la quinzaine d’escorteurs, les orks avait 7 vaisseaux capables de soutenir individuellement le combat avec un navire de ligne. C’était les vaisseaux humains récupérés sur la planète. Boumboumek les avait fait améliorer : kanons, zap, blindage et même une nouvelle couche de peinture rouge. Pour aller plus vite. Deux autres engins ork portaient des nués de chassa bomba. Fork les savaient incapable d’aller seul à la baston malgré l’armement dont ils étaient dotés. Ils étaient trop fragiles. L’un des deux lui appartenait. C’était le seul vaisseau de sa bande.
Fork se reconcentre sur les scopes. Les orks n’avait pas développé de systèmes d’identification ou de communications cryptées. Ils n’en avaient pas besoins. Sans même s’en rendre compte, Fork focalise les capacités psychiques latentes de tous les orks du vaisseau, puis de tous les orks en orbite. Il tente de prendre contact avec les trois spots affichés sur le scope du radar. Il n’y parvient pas. Sa conviction est faite, comme celle de tous les orks par la même occasion. Fork décide de mettre en alerte les chassa bomba de son vaisseau. Il envoi une bande d’engin identique de l’autre vaisseau de transport ork prendre contact avec les trois spots qu’il considère déjà comme des ennemis. Fork pouvait les sacrifier ; l’autre vaisseau appartenait à Gurtzzz. Dans la foulée, Fork envoi une autre bande de chassa-bomba du vaisseau de Gurtzzz faire une reconnaissance armée dans la zone d’astéroïde. On ne savait jamais...
Le « grot » est satisfait. Trop au goût du Techmarine. Celui qu’il considère déjà comme son protégé a enfin réussi à mettre la main sur les coordonnées exactes de la base. Son combat contre les orks lui a donné confiance en soit. Trop pour son propre bien. Il va falloir qu’il le ramène sur terre avant qu’il perde tout contact avec la réalité. Quel gamin ! ...
« Bien jeune grot, et maintenant ? »
« On prend les Thunderhawk, on fonce vers la base. On rééquipe avec l’armement existant que l’on trouvera. Les marins à proximité pourront même déjà commencer à tout mettre en place. Puis, avec le matos que l’on a trouvé, on pulvérise l’aéroport ork. On aura la maîtrise de l’air avec les chasseurs qu’y sont stockés dans cette base !» Bertin, est amusé. Le « grot » ne doute de rien !
« Et si la base est vide ou si le matériel est inutilisable ? » Questionne le Techmarine.
« On envoi un message pour prévenir votre flotte ; il n’y aura plus besoin de détruire la planète ! On ne peut pas perdre sur ce coup là ! » Le « grot » sait qu’il a raison.
« ... et on aura sacrifié inutilement le personnel qui aura investi une base vide ?... » Répond ironiquement le space marine. En théorie, le « grot » a parfaitement raison. Il a seulement oublié quelques trucs insignifiants comme eux et la population de la planète.
« Tu ne cesses de me contredire !!! Je sais ce que je fais !!! » Le Techmarine se détestait déjà pour ce qu’il allait dire.
« Comme le gamin qui voulait voir la bataille ? » Le Grot recule, secoué par le choc. Il devient blanc, rouge et s’étrangle de rage. Les larmes coulent le long de ses joues.
« Salaud !!! t’as pas le droit de dire cela ... »
« Il ne s’agit pas de ma vie, et même pas de la tienne. Mais de celle de tous les hommes qui vont nous suivre, de celle de tous les hommes qui vont se battre en orbite, et enfin de celle de tous les habitants de la planète. Nous allons risquer leur vie. C’est inévitable. Mais nous devons pas la sacrifier inutilement. Est-ce que tu comprends ? Ce n’est pas un jeu !!! » Le « grot » fixe en silence l’armure du dread qui contient le corps du Techmarine. Il essaye de comprendre malgré la colère.
« Va manger et te reposer et réfléchi à quelque chose de constructif. Tu veux prendre le commandement de l’opération ? Conduit toi d’abord en guerrier. En guerrier responsable ! » Pâle de rage, le « grot » avale sa salive et sort sans un bruit. Riessman entre au même moment. Il a entendu la conversation.
« Vous avez été dur avec ce môme, space marine » Etant donné la situation, Riesman, a laissé tombé les marques honorifiques dues normalement à l’élite de l’Impérium. Une situation qui ne trouble guère le Techmarine Bertin. Ils ont autre chose à faire. Et de toute façon, Il apprécie l’officier gallipolien.
« Je n’ai malheureusement pas le temps de le former »
« C’est vrai, mais il a tout pour faire un formidable chef d’opération, non ? » Répond Riesman
« Un logisticien, un planificateur sans aucun doute... »
« Avouez que vous l’aimez bien ce gamin, sinon vous ne perdriez pas tout ce temps à le former ... »
« C’est vrai. Mais il y a aussi une autre raison » Répond le space marine
« Laquelle ? »
« Nous avons besoin de lui ! »
Une demi-heure plus tard, alors que le Techmarine, le commandant Riessman et le sergent Caylus discutent d’un plan d’action lorsque le « grot » arriva à la porte.
« Seigneur space marine ? » demande timidement le jeune homme
« Oui ? » Répond l’immense armure de combat.
« Je suis désolé, je voudrais m’excuser... Mon comportement était... Je souhaite participer à l’assaut de la base, et... J’obéirais à vos ordres » Le ton de la voie est faible. Faible, mais ferme. Le « grot » pense réellement ce qu’il dit. Une nuance qui n’échappe pas aux trois guerriers.
« Bien. Admettre ses erreurs nécessite beaucoup plus de courage que de seul charger un groupe d’ork » Dans son armure, le space marine souri. Sans s’en rendre compte, le jeune homme vient de réussir une épreuve capitale. Il a accepté ses erreurs. Il devient un homme.
« Merci seigneur space marine »
« Non, je suis sérieux ! Un adulte doit faire face à des responsabilités et accepter ses limites. Il faut de la prudence et de la pondération. L’action et le courage ne sont pas tout. Est-ce que tu comprends ? » Insiste le Techmarine.
« Oui ... Honnêtement, je ne sais pas. Mais, je crois que oui » A la grande surprise du « grot » qui est conscient de ne pas être très clair, les trois guerriers éclatent de rire. Un rire qui n’est pas moqueur. Un rire qui signifie simplement qu’ils l’admettent comme un égal. Riesman prend la parole en premier.
« Gamin, tu es beaucoup plus sage que moi à ton âge. Il a fallu que mon paternel me foute un grand coup de pied au cul pour que j’accepte d’obéir. Et encore plusieurs jours pour accepter le simple fait qu’il avait raison et que c’était moi qui avais tort ! Viens avec nous gamin ! »
« Il est encore bien jeune, Techmarine. Avons-nous réellement besoin de lui ? » Demande Caylus à son supérieur.
« Oh oui !!! Grâce à ses implants mémoriels, ses connaissances technologiques sont les mêmes que les miennes. Mais, le Magos y a intégré les technologies découvertes sur l’Epiméthée. Je ne connais pas ces données. Elles sont indispensables pour notre opération. Il est donc notre meilleure chance de prendre le contrôle de la base... si elle est encore opérationnelle. Enfin, même sans ces connaissances, Ce gamin a une compréhension instinctive des technologies. J’en suis la preuve vivante, non ? » Répond le Tech marine. Caylus hoche la tête, acceptant implicitement le « grot » dans le groupe.
« Bien ! Jeune « grot », voici grosso modo le plan. Le commandant Riessman va faire une diversion. Il a convaincu les autres responsables militaires de la planète de lui fournir les moyens dont ils disposaient. Mais cette attaque sera particulièrement dangereuse. Nous ne bénéficions plus de la surprise. Pendant ce temps, nous en profiterons pour nous infiltrer discrètement dans la base avec les marins. Nous serons tous les trois dans ce groupe. Moi, Caylus et toi. Les marins du « Chevalier Paul » sont meilleurs techniciens que combattant, ils seront plus utiles pour prendre le contrôle de la base, que pour renforcer les troupes du commandant Reisman. Caylus prendra le commandement des space marines et des marins de la brigade de protection. Ils couvriront nos arrières. Si nous avons de la chance, nous pourrons utiliser cette base et remettre en état le matériel. La remise en état du matériel prendra forcement du temps. Dans le cas contraire, nous serons dans une situation problématique. Il nous faudra opérer une retraite rapide. Mais là les orks auront un avantage stratégique primordial. Ils sauront où déployer leurs forces. Dans tous les cas, il faudra retarder les orks.
Je serais avec le « grot ». On sera occupé à plein temps dans cette base. Mais avec les liaisons tactiques liées à nos armures Astartès, je coordonnerais les opérations avec le sergent Caylus et le commandant Riessman. Nous lui avons fourni un émetteur-récepteur. Maintenant, jeune « grot », donne-nous les détails sur les informations que tu as recueillies sur cette foutue base... »
Grumpfff est épuisé. Il ne cessait de travailler sur les chassa. Il avait d’abord participé à la construction d’une série Chinoork et de kopters sous les ordres du mékano Boumboumek. Ce dernier avait fini par partir dans le spatioport sur un autre chantier. Mais, il avait laissé quelques mékanos pour continuer de remettre en état l’aéroport et les engins qui s’y trouvaient. Tant que les convois avaient été attaqués par les marines boyz, les efforts étaient surtout portés sur les engins à rotors, les kopters et les chinoorks. Maintenant que les convois apportaient de nouvelles pièces détachées provenant des usines des zoms. Grumpfff allait pouvoir se remettre à la construction de chassa bomba. Il préférait les chassa aux kopters. Il évitait tout aussi soigneusement tous les travaux sur les bomba. Il aurait pu se trouver promu mitrailleur. Un poste à risque ; Grumpfff n’était jamais certain que ces engins soient réellement capables de décoller... et encore moins d’atterrir correctement !
Un grondement venu de la vallée voisine l’interrompt dans ses réflexions. Dans un déferlement de flamme et de bruit, un objet gigantesque et vaguement circulaire prend son envol. Les choses bougent. La vie dans les vaisseaux spatiaux était particulièrement dangereuse. Pannes, combat spatial, mauvaise humeur d’un ork ... pourtant Grumpfff se demande s’il n’aurait pas mieux fait de monter dans le monstrueux bolide qui ne cesse de grimper en direction des étoiles. Avisant les Chassa bomba nouvellement créés, il se dit qu’il peut toujours se cacher dans l’un d’eux. Les modèles qui viennent d’être assemblés portent les mêmes glyphes que le gigantesque vaisseau. Les marques de Fork et de Boumboumek.
Grumpfff met la main dans sa poche et en sorti un morceau de viande bien faisandé. En avalant ce morceau millésimé (et goutu !), il avise les flakktruck qui ont pris position autour de l’aéroport. Ces véhicules légers et rapides, sont dotés de puissants canons à forte cadence de tir. Même s’ils sont notoirement imprécis. Leur cadence de tir leur permet de projeter de véritables murs de mitraille sur des avions adverses. Même les puissants orks, se sentaient obligés de se préparer à une attaque des zoms ... Sans trop savoir pourquoi, Grumpfff commença à rechercher un trou où se cacher.
« Pacha, un message flash du Janus ! »
« Je prends sur ma console. » Les messages flash étaient des messages condensés. La compression permettait une émission très courte et surtout difficile à détecter pour l’adversaire. La contrepartie était la concision extrême du message.
« Escadre de chassa bomba en route vers vous » Le message était effectivement court. Court et contrariant !
« C’est tout ? » Demande le Pacha du Bossu.
« C’est tout » Confirme le poste transmission. Lagardère réfléchi. Un vol est détecté vers eux par le vaisseau de veille. Il bénéficie ainsi de plusieurs heures. Fuir maintenant attirerait obligatoirement l’attention des orks. Il était encore possible qu’il s’agisse d’un simple vol de routine. Par contre, si ces chassa-bomba arrivait à portée de leur système de défense rapproché, lui et ses équipiers pourraient en détruire plusieurs ... avant de se faire massacrer. Trois vaisseaux contre quelques chasseurs. Les orks seraient ravis. La puissance de l’armement frontal du Bossu ne serait d’aucune utilité si...
« Artilleur !!!, Où est cet ivrogne ??? » Hurle soudain Lagardère.
« A poste pacha, vous voulez un verre ?» Répond un haut-parleur. Le responsable est devant sa pièce préférée. Ce qui ne surprend pas Lagardère. Il connait bien le maître artilleur Le Tellier. Le Tellier était tombé amoureux de la pièce d’artillerie frontale lors de la capture du Bossu. Il avait lui-même conçu les munitions et amélioré l’énorme canon. Quand à sa réputation d’ivrogne, Le Tellier l’avait créée pour refuser une promotion sur un croiseur.
« Non ! Pas le temps pour l’apéro. Combien de temps pour doter vos obus de fusée de proximité et modifier la charge ? Il faudrait émettre un maximum d’éclat et de radiation à proximité d’un objectif. »
« 4 heures minimum, mais ... » Répond le maître artilleur
« Vous en avez 3. Et je veux 4 obus avec une charge propulsive légère. Tant pis pour la portée max et la puissance de pénétration. Je n’en aie pas besoin !!! »
« Pacha ? C’est impossible !!! »
« Alors nous sommes tous morts... » Il y a un silence. Puis, le poste artillerie reprend, lentement.
« 2 obus max, pacha, 2 obus maximum. Nous ne pourrons pas faire plus !!! »
« Faite mieux et c’est moi qui arrose ce soir » Lagardère coupe la communication et se tourne vers son barreur.
« Gamin, je pense que tu serais encore meilleur en marche arrière » Le barreur regarde sans comprendre son commandant. A côté, le chef de Central regarda son commandant en se demanda ce qu’il avait encore en tête. Une chose était claire, il avait encore un tour dans son sac.
« Amiral, le message flash est parti vers les trois navires spéciaux » confirme l’officier transmission du Janus. L’amiral se tourne vers le groupe d’officier supérieur.
« Bien. Quel est l’état des travaux ? »
« Nous sommes dans les temps prévus. Un vol de chassa bomba est en route vers nous aussi. Mais nous serons prêts à temps » Répond le commandant du Janus.
« Bien. Rompez et donnez l’ordre de suspendre les insertions. Que les navires soient prêts à se déployer selon le nouveau plan »
« Bien » Le jeune officier sort du poste de commandement. L’amiral et l’ensemble des officiers de l’état major restent pensif.
« Merde !!! Le plan est foutu !!! » Rage l’amiral.
« Sans compter que l’on est obligé de faire face. Si on tente de partir, on va être détruit lors des manœuvres de retrait » Constate l’un des officiers.
« Si seulement nous avions eu quelques heures de rab !!! » ...
« Commandant Riessman ? » Le responsable de la radio s’approche du commandant.
« Oui »
« Nous avons reçu un message. Les groupes d’insertion ont été déposés »
« Etat des forces au sol ? » Demande Riesman.
« Trois groupes de soutiens, nous avons maintenant la liaison avec les groupes d’observation arcadiens »
« Bien ! Les aéro ? »
« Un, deux Thunderhawk ont été réarmés avec nos missiles et sont opérationnel. L’autre est placé en réserve, le système d’arme est HS. Il sera utilisé pour les transports. Nous avons pu rassembler 3 engins d’assaut, ils appuieront le Thunderhawk et 7 de transports en plus des nôtres. Ils seront utilisés pour la seconde vague »
« Bien. Prévenez les sections, quelles se mettent en position. Il ne reste plus qu’à attendre... »