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Système Arcadie, Secteur spatial de l'Impérium

Une nouvelle dans l’univers de W40K : Le grot - Chap 10 Victoires et défaites

16 Août 2019 , Rédigé par Droopy Publié dans #w40k, #Le grot - Nouvelle

 

Chap 10 Victoires et défaites

 

Il allait devenir le prochain « Baron noir » ! Beork en salivait d’avance. Le « Baron noir » actuel, son boss, n’avait pas pu prendre part à la mission. Son appareil était tombé en rade juste avant le décollage de la bande. Sa chance avait enfin tourné. Lui, Beork allait abattre un gros paquet de zoms et devenir boss à la place du boss!!! Il avait été désigné avec les autres boyz du Baron noir pour la reconnaissance derrière le nuage d’astéroïde. Là, il y aurait plein de maouss kroiseurs des zoms. Il en était sur ! L’appareil qu’il pilotait était lourdement armé avec une torpille. De quoi faire sauter une frégate ou même d’endommager un plus gros engin. Derrière lui, dans une formation plus ou moins ordonnée, suivait une trentaine de chassa-bomba. Les propulseurs des chassa bomba fonctionnaient grâce à des réservoirs d’oxygènes installés sur le fuselage. Cette installation était efficace et en totale contradiction de tout de sens de la sécurité, voire de tout bon sens. Un aspect qui ne préoccupait absolument pas les orks.

Plus grâce à des sens hyper développés que grâce à un radar primitif, Beork repère enfin, caché derrière le bord du nuage d’astéroïde, quelques escorteurs humains. Un piège stupide ! Ils devaient espérer surprendre les chassa bomba avec leurs canons à tir rapide. Mais lui, Beork était encore plus malin. Inspiré par Mork, il lance son appareil au milieu des astéroïdes. C’est lui qui va surprendre les escorteurs. C’était dangereux, mais les chassa bomba étaient particulièrement agile, même aussi chargés. Zigzaguant, Beork remarque fugitivement des sphères à côté de son appareil. Il se demande ce que cela peut bien être. Les sphères explosent à ce moment précis.

Les détonations des charges nucléaires émettent surtout de la lumière et des radiations. Leur effet est beaucoup moins dévastateur que dans une atmosphère. Seuls Béork et ceux qui suivent, sont détruit directement par les explosions. Toutefois, le souffle des explosions suffit rendre inopérant les rudimentaires systèmes de navigation des chassa bomba et surtout à changer la trajectoire des astéroïdes les plus proches. Incapable de les éviter, les rapides engins qui avaient réussi à survivre aux explosions finissent tous par s’écraser sur les astéroïdes.

 

« Amiral, Une des têtes n’a pas détonnée. Destruction de l’attaque adverse estimée probable. Nous aurons confirmation une fois le brouillage dû aux ondes gamma passé »

« Bien, avons-nous des nouvelles de nos navires pièges ? » Demande l’amiral soulagé.

« Non amiral, le commandant Lagardère, n’a même pas émis d’accusé de réception. Mais c’est sans doute pour éviter tout risque d’interception » Répond l’officier transmission.

« Sans doute, mais maintenant, les orks sont au courant de notre présence. Ils ne peuvent plus passer pour la patrouille ork initiale... Officier navigation, vous calculez une route de retrait vers la flotte. On largue de nouvelles sondes » Ordonne, à regret, l’amiral.

« Pourquoi amiral ? On a gagné !!! » Répond l’officier tactique.

« On a gagné quoi ? Les orks nous ont découverts ! Même si nous parvenons à fuir, toute intervention spatiale débouchera sur une contre attaque ork ! Une contre attaque que nous ne pouvons pas parer. Est-ce que vous comprenez que les orks viennent de regagner le contrôle de système ? Les chassa bomba ne comptent pas ! Larguez des sondes. Elles nous permettront de maintenir un lien vers Gallipoli, c’est tout ! »

« Autant pour moi amiral » s’excuse l’officier tactique.

« Ce n’est rien. Il faut maintenant trouver une autre idée sinon nous sommes condamnés à une foutue et couteuse attaque frontale... pour seulement espérer vaporiser cette foutue planète »

 

Lagardère se demande ce que pensera l’ork pilotant l’engin de tête lorsqu’il comprendra que son vaisseau, le Bossu avançait à l’envers. Les trois vaisseaux, continuait leur trajectoire grâce à leur inertie. Une situation commune pour les vols spatiaux à l’intérieur d’un système planétaire. Les vaisseaux économisaient alors souvent leur énergie et leur carburant en faisant ainsi. En l’absence de tout frottement, les propulseurs ne servaient qu’à corriger la trajectoire. Ce qu’il avait fait avant que les orks ne puissent le détecter.

« Pacha, les chassa bomba sont sur le vecteur d’interception. Ils vont bientôt être à portée de tir de torpille »

« Bien ! Artilleur ? Los !!! » Personne ne savait d’où venait cette expression, mais elle était utilisée dans les flottes spéciales arcadiennes. Elle signifiait « faire feu avec l’armement principal ». L’énorme canon du Bossu émet alors une brève lueur. Il n’est pas utilisé à son plein potentiel. Ce qui ne permet pas d’accélérer le temps de rechargement. Mais le tir est suffisamment discret pour ne pas être détecté par les chassa bomba. Ces derniers gardent leur trajectoire. Au bout de 25 secondes, un second tir a lieu. Après un délai équivalent, un troisième tir a encore lieu. Les équipes du maître artilleur Le Tellier ont réussi un exploit. Lagardère se promet d’ouvrir lui-même les bouteilles au mess. Du moins s’il y survit.

Continuant leurs trajectoires, les trois obus foncent, sans aucun propulseur, vers les chassa-bomba. Ces derniers ne sont pas équipés pour détecter une masse aussi faible et n’utilisant pas de propulseurs. L’absence de tout équipage ne permet pas aux pouvoirs psychiques des orks de compenser cela. Ils ne peuvent pas détecter par télépathie des équipages qui n’existent pas. Alors que le premier obus s’approche du groupe de chassa bombe, la tête de proximité détecte les chassa bomba et arme sa charge. Ultime raffinement du maître artilleur Le Tellier, les têtes ont été programmées pour tenir compte du delà entre les obus. Elles exploseront presque simultanément. Le premier obus traversa la formation ork sans être détectée. Le deuxième culbute un chassa bomba ork. Par un hasard extraordinaire, les trajectoires se croisent. Si le chassa bomba est détruit, l’obus est intact. Il à peine dévié de sa trajectoire. Soudain, les obus explosent. Plus que les débris, l’énergie rend totalement inopérant et aveugle les petits engins orks. Si les dégâts ne sont pas dangereux. Les rudimentaires systèmes de contrôle ork sont tellement surchargés d’énergie induite qu’ils sont hors service. Cela les met seulement sur des trajectoires aléatoires, sans aucun moyen de modifier. Les chasseurs sont devenus des proies immobiles. Le Bossu accélère alors que ses deux ailiers se mettent sur une trajectoire d’interception. Le Bossu arrive déjà à portée pour ces systèmes de défense rapprochés alors que l’Indomptable et le Redoutable termine leur mouvement. Les armes légères font feu.

Au bout de 3 minutes, Lagardère envoi le message flash suivant au Janus.

« De Bossu à Janus, avons été repéré. Menace immédiate repoussée. Faisons route vers vous » Les humains avaient détruit sans perte les chasseurs adverses, mais ils avaient perdu la bataille. Ils en avaient parfaitement conscience.

 

Grumpfff saute dans son trou dès qu’il repère un mouvement dans le ciel. Le mékano ork de son équipe commence alors à hurler contre lui. Soudain, retenti la première explosion. Le résultat est immédiat : l’ork saute pour le rejoindre et se cacher dans la boue. Le Thunderhawk arcadien lance successivement ses roquettes. Sans systèmes de guidage adapté pour ces munitions, il peut pas utiliser pleinement sa puissance de feu. De plus, les orks ont retenu les leçons de l’assaut précédent : les appareils au sol sont beaucoup plus espacés. De fait, les équipages arcadiens constatent qu’il n’y en a presque pas ! Le Thunderhawk se penche sur un nouveau vecteur et tire une rafale de canon laser et de roquette, pulvérisant un bomba. Trois engins d’assaut gallipoliens le suivent, moins puissants, ils sont par contre beaucoup plus maniables. Les autocanons montés sous les flancs de ses engins et les missiles largués font un carnage... qui ne dure pas longtemps. Un tir venu du sol déchiquète un premier appareil qui s’écrase. Un deuxième fait une embardée et commence à bruler. Il réussi toutefois à rester en vol. Le Thunderhawk, lui-même, vibre lorsqu’il est touché par une rafale. Mais cet engin était beaucoup plus blindé. Toutefois son manque de maniabilité va en faire une cible de choix. Son pilote grimace. Les engins se regroupent et terminent leur attaque en modifiant leur trajectoire vers la mer. Insister serait du suicide. Au sol brule une dizaine d’engins orks et un appareil humain. Les chassa décollent et se mettent en route : ils ont une cible.

 

Le commandant Riessman attendait son heure, calmement. Il avait déjà lutté contre les orks et avait perdu. Les appareils humains le survolent à très basse altitude. Riessman grimace en remarquant qu’un des engins d’assaut manque et qu’un autre est durement touché. Il lui faut maintenant attirer l’attention des orks. Il lance son premier ordre.

« DCA à poste ». Les lance-missiles de ses hommes sont dotés de missiles anti aérien à têtes infrarouges. Une arme de DCA portative légère et efficace à courte portée. Riessman laisse passer un engin ork, un deuxième... Lorsqu’un groupe de chassa se présente enfin.

« Feu à volonté » Une salve de neuf missiles montent vers le ciel alors que les appareils viennent juste de passer au-dessus d’eux. Un des missiles se fixe sur le soleil inutilement. Les autres approchent des engins orks qui n’ont pas détecté l’attaque sur leur arrière. Un missile fait long feu. Trois explosent autour d’un même engin le lacérant de part en part. Il explose. Quatre autres engins orks s’écrasent au sol. La première salve a frappé et mis hors de combat cinq engins orks. Mais l’effet le plus spectaculaire est sur les engins suivants. Persuadés d’être eux aussi ciblés par des missiles, les avions orks se mettent à faire des acrobaties pour les éviter. Très étrangement, il n’y a qu’un accrochage. Mais l’explosion des deux appareils ajoute encore au chaos ambiant. Pendant quelques secondes, Riessman observe silencieusement. Puis il donne l’ordre de repli, la satisfaction de descendre encore un ou deux engins ne vaut pas le risque de se faire tuer. Il donne néanmoins le signal d’enclencher la phase 2.

 

Les deux chassa qui continuaient à suivre le groupe humain, gagnent sur les engins Gallipoliens. Plus rapides et plus agiles, les chassa étaient des prédateurs aériens parfait. Ils se mettent en position sur l’arrière de l’un des engins d’assaut. Une salve de missile ne sert qu’à affoler les pilotes de Gallipoli qui réussissent à les éviter. Plus grave, le Thunderhawk est obligé de piquer pour éviter les rudimentaires, mais dangereux missiles ork. Se regroupant dans l’arrière de l’engin endommagé, les chassa lui donnent le coup de grâce.

Puis, ils reprennent de l’altitude pour affronter les autres. Payant l’absence d’entrainement au combat pendant la durée de l’occupation, les pilotes gallipoliens choisissent de faire face aux orks. Mais les appareils d’assaut restent trop peu maniables. Conçu principalement pour l’assaut au sol. Ils ne sont pas suffisamment maniables. Ils ne sont pas dotés d’une poussée suffisante pour tenter un tel assaut. Leur remonté brutale leur fait perdre leur vitesse et leur maniabilité. Un engin explose face aux tirs orks. Le deuxième, moins gravement touché, se met à émettre une épaisse fumée. Le piqué des orks les amène à proximité du Thunderhawk arcadien qui termine sa ressource. Appâtés par un tel gibier, les chassa orks abandonnent les engins d’assaut. Grâce à leur maniabilité, ils manœuvrent pour se positionner sur les côtés du lourd engin. Mais le blindage des Thunderhawk est suffisamment épais pour limiter les dégâts. Pire, contrairement aux engins plus légers, le Thunderhawk sont équipé de tourelles. La surprise change alors de camps. Touchés, les deux chassa doivent rompre. Le combat est terminé. L’engin d’assaut survivant se met sur les côtés du Thunderhawk. Blessé lui aussi.

 

Grumpfff relève la tête, tout comme le mékano qui partage son trou. Des orks hurlent et courent dans tous les sens. Les derniers appareils orks prennent également l’air. Pendant ce temps, les Flakkatruck foncent à la poursuite des engins des zoms. D’autres véhicules les suivent. Tout le monde veut prendre part à la curée.

Une erreur anticipée, espérée même par les humains. Alors que l’attention des orks est attirée par le raid. Une dizaine de nouveaux engins arrivent d’un autre vecteur à basse altitude. Grumpfff et le mékano les regardent approcher en se demandant ce que c’est. Ils volent comme des Chinoork, mais ils n’ont pas d’hélice. Une salve de missile fuse de sous les ailes de ces engins. Le mékano et le grot replongent dans la boue avant même qu’ils explosent. Ils ne savent pas ce que cela est, mais cela semble plutôt dangereux ! Les missiles ont été dirigés sur les flakkatruck ; les véhicules de DCA ork. Les deux tiers des engins visés sont touchés. La moitié est même détruite. Les autres sont seulement endommagés. Surpris par les explosions, tous les orks se figent sur place. Une deuxième salve est lancée. Elle fait sauter plusieurs autres véhicules. La riposte est immédiate et les orks chargent les aéronefs. Les mitrailleuses des engins ripostent aux tirs des orks. Quelques ors sont tués. Un véhicule, le pilote touché, rentre dans un flakkatruk et le renverse. Mais un des engins volant, touché, s’écrase. Un autre fait une embardée, mais le pilote réussit à le maintenir en vol. Les engins survivants lâchent alors une dernière salve de missile et rompent l’attaque. Cette salve momentanément la retraite des attaquants. Mais pas suffisamment longtemps. Malgré les tirs de couverture des mitrailleurs de sabord, la riposte des orks touche plusieurs engins. Plusieurs servants et mécaniciens de bords sont blessés. Un des aéronefs perd même tout contrôle et s’écrase au sol. Les survivants des engins crashés se mettent à courir malgré leurs blessures. Ils sont morts s’ils tombent aux mains des orks. Dans les autres appareils, les équipages pleurent de rage. Ils ont dû abandonner les leurs. Tout en sachant qu’ils n’ont pas le choix. Ils se prennent à espérer que tout cela en valait la peine.

 

Gurtzzz exulte, son chariot fonce vers les humains. Les « verts » vont montrer à ces petits trucs rosâtres qui sont les seuls maîtres de la planète ! Agitant son fling’ il commence à tirer vers les soldats. Sans en toucher un seul. Ce qui ne trouble pas Gurtzzz qui adore le bruit. Les orks qui l’accompagnait font de même. Par le plus grand des hasards, quelques fugitifs tombent. Quelques soldats stoppent sur place et font feu de leurs armes. Les pétoires des zoms ne valaient pas mieux que celles des gretchins se dit Gurtzzz en constatant les ricochets de balles sur sa méga armure. Le véhicule fonce directement sur des soldats humains. Même si la majorité évite la charge du véhicule. Un est renversé. N’attendant même pas l’arrêt du véhicule, le big boss fonce alors vers les humains en hurlant :

« Waaagh !!!!  » Et... il tombe du véhicule sur le dos. Excité par la charge, les autres orks foncent sur les humains et les massacrent au corps à corps. Une fois le carnage achevé, ils constatent que leur big boss est au sol. Son armure est tellement massive, qu’il ne peut pas se relever. Les boyz le regardent sans bouger, indécis. Il faut bien relever le boss. Une tâche dangereuse. Gurtzzz sera de particulièrement mauvaise humeur : il a manqué la baston !!!

 

Le groupe de marin en observation rend compte par radio au commandant Riessman.

« Les orks ont rattrapé les équipages tombés au sol. Il n’y a pas de survivant. Je répète, il n’y a pas de survivant ! » L’opérateur reçu confirmation du message et continua le compte rendu.

« Estimons les pertes adverses à 2 bomba, 7 chassa et chassa bomba. 5 Véhicules orks détruits dont 3 Flakkatruck. Les infrastructures sont intactes. »

« Bien » Riessman était accablé. Malgré les appareils orks détruits en plus lors de l’embuscade. Les pertes humaines étaient particulièrement lourdes. En un raid, les humains avaient perdu la totalité de leur potentiel aérien. Les pertes orks étaient certes plus nombreuses, mais ils étaient beaucoup plus nombreux. Maintenant, les orks allaient lancer des patrouilles. Cela allait mettre en danger les troupes au sol. Et pourtant, Riessman savait que l’opération était un succès, un succès coûteux. Malgré cela, il espérait que la chance allait engin leur sourire après ce coup de dé. Il se demandait si les marins et les space marines étaient enfin dans la base. Et surtout si ce quelle contenait valait le prix exorbitant qu’ils avaient payé.

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