Robot de combat : des évolutions inquiétantes

Loin des Goldorak et autre Gundam, les évolutions techniques semblent s’orienter vers une tendance « Terminator ».

Les Soviétiques produisent et ont testé en Syrie des robots de combat lourds type « Uran ». Ces derniers s’apparentent à de petits tanks qui ne sont pas sans rappeler le Renault FT17, le premier « vrai » char de l’histoire. Les données manquent sur cet engin. Mais, il disposerait d’une certaine autonomie … au cas où l’escouade qu’il escorte serait dans l’incapacité de combattre.

Même si on voit s’esquisser une perte de contrôle au profit de l’autonomie lié à l’embarquement d’Intelligence artificielle, Même si la puissance de feu de ce robot est redoutable (missiles et mitrailleuse), Ce type de robot est destiné à être intégré à des groupes de combat. Ce qui garanti un contrôle minimum de la part de l’autorité qui l’emploi.

Les Turc viennent de produire des drones autonomes armés (fusil d’assaut et lance grenade) fonctionnant en essaim. Si les essaim sont petits (groupe de 3) et actuellement gérable. Leur puissance de feu reste limitée. Enfin leur autonomie ne dépasse pas quelques kilomètres.

Il n’en reste pas moins que ces petits drones sont beaucoup plus inquiétants. Leur technologie est basée sur des technologies civiles. De ce fait, cela implique que ce type d’armement peut être mise en œuvre par n’importe quel groupe terroriste. Ce d’autant plus que leur mise en œuvre ne nécessite pas de logistique lourde. Enfin, la puissance de calcul embarqué permet de mettre en place une autonomie limitée… dont les principales cibles sont soit de petits groupe de combat isolés (retranchements, nid de mitrailleuse…) soit… des cibles civiles qui seront prise pour cible par les senseurs au fur et à mesure qu’ils seront detectés. C’est cette dernière utilisation qui fait froid dans le dos. Car les nouveaux drônes Turc ne sont en fait rien d’autre que des mines mobiles… et les principales victimes des mines ont toujours été des civils innocent.

De ce fait, la mise en production de ces derniers drônes ouvre une boite de Pandore dont on ne mesure pas la totalité des implications. Le succès des équipements anti-drônes (brouilleurs, générateurs d’impulsion électromagnétiques, système de guidage à courte porté pour armement léger) à destination des armées, des forces paramilitaires et de police s’explique tout simplement par la prise en compte d’un nouveau risque qui sera difficile à contrôler.