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Système Arcadie, Secteur spatial de l'Impérium

Robotique et pandémie

27 Mars 2020 , Rédigé par Droopy Publié dans #robots

Nous sommes en période de pandémie. Dans ce contexte précis, tout moyen possible pour limiter l’impact sur la population, et soulager le personnel médical, mais aussi les autres personnels indispensables (policier, techniciens de laboratoires etc.) peut et doit être mis en œuvre. C’est aussi pour ces entreprises une façon de continuer leur activité, mais aussi de se faire connaître.

Ainsi la société de Rochefort Shark robotics propose une évolution de ses robots « pompiers » pour la décontamination des locaux.

Les robots « Colossus » de shark robotics sont (relativement) connus du grand public. Ce sont les robots utilisés par les pompiers lors de l’intervention lors de l’incendie de « Notre Dame ». Cette société propose aussi des robots de déminages et des robots « mule » à destination de l’armée.

Shark robotics propose une version modifiée de l’un de ses robots pompier pour la décontamination des locaux. Le petit robot est télécommandé à distance et peut soit porter un émetteur ultra-violet pour décontaminer les surfaces. Soit projeter via de petites lances à incendie des produits permettant de « nettoyer » murs et surfaces.

Shark robotics propose de lancer une série d’une centaine d’unités vendues à prix coûtant pour le gouvernement français. Pour le peu que je connaisse (et je dois avouer manquer de compétence sur le sujet) le type de robot proposé est inutile : le virus ne résiste que quelques heures sur des surfaces inertes. Enfin, un opérateur, même en combinaison peut faire aussi bien … pour beaucoup moins cher.

Mais, le nettoyage de grands volumes (aéroports, gares, terminaux maritimes ) en urgence, ou préventivement peut sans doute se révéler une opération utile et importantes pour sécuriser à l’avenir les transports de marchandises et de passager dans le futur.

De fait, la robotique la plus utile actuellement est beaucoup plus modeste. Ce sont de simples automates, ou des systèmes de tests médicaux automatiques. Ces technologies limitent les contacts des techniciens avec les échantillons potentiellement contaminés lors des indispensables tests de contrôles. Les systèmes manuels utilisés dans les laboratoires et les hôpitaux sont manuels ou semi-automatisés. Ce qui est largement suffisant en temps normal se révèle trop limités lorsque le nombre de tests explose lors d’une pandémie. Les outils, les stocks et les effectifs doivent être repensés en fonction de nouvelles épidémies (SRAS, Coronavirus… ) qui semblent se reproduire plus ou moins régulièrement.

Les gestionnaires et comptables qui ont dimensionné l’outil et les effectifs se basent sur une exploitation « commerciale » en temps normal. Mais nous sommes en train de réapprendre, que ce que nous pensions être la « norme » n’a été qu’une période particulièrement heureuse de notre histoire.

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