Scratch d’une baliste pour Kings of War (2)

La baliste est réalisé sur la base d’une arbalète d’Age of Sigmar. Le jeu qui remplace Wharhammer Battle de Games Workshop. C’est un rabiot qui m’a été donné. Il appartient aux stormcast (?), des sortes de space marine médiéval fantastique.

L’arme, qui ressemble à un gros bolter, est suffisamment imposante en soit. Mais l’arc qui va avec est trop petit pour une baliste. Replongeant dans la boite à rabiot du club, je met la main sur un bras de stormcast armé d’un arc. L’arc est énorme. C’est exactement ce qu’il me faut. Quelques coups de cutter et lime plus tard, je colle l’arc à l’avant de la baliste. Le plus gros de l’arme est fait, il reste à faire le fût de l’arme.

Avant de détailler comment il a été réalisé, je dois vous narrer mon infortune avant qu’il ne vous arrive la même chose. J’ai fait une erreur monumentale… qui se voit à l’angle quelque peu inhabituel entre l’arc et le corps de la baliste. Parceque je suis un vrai radin, j’utilise des colles « bas de gamme ». elles collent aussi bien que les autres… mais du fait de certains composants, le temps de séchage est long… Ce qui fait que certaines pièces changent de place alors que la colle sèche. C’est pourquoi, il est important de tout bien caler et de laisser un temps suffisant pour être certain que tout soit sec. … Ce que je n’ai pas fait.

Le fut du canon est fait le plus simplement possible : un assemblage de grappe de figurine collé en « T ». Le principal travail porte sur les roues. Là, il s’agit de pièces de 1 cents, recouvertes de bristol. Une fois peintes, on obtient des roues pleines et rustiques.

Au Moyen Âge, l’artillerie mécanique est créée par des « ingénieurs » qui utilisent les matériaux existants. Pour gagner du temps, certains composants sont empruntés sur place. Comme les roues de chariots utilisés pour le transport de marchandise. D’où cet aspect volontairement « rustique ».

Le socle est un morceau de calendrier rigide. Il est recouvert d’une couche épaisse de colle à bois. Recouvert tout de suite de sable. Je laisse sécher et je recouvre ensuite le tout d’une nouvelle couche de colle à bois. C’est solide et cela sort de l’ordinaire. Le seul défaut est la tendance du carton à se tordre sur lui-même une fois humidifié par la colle. Mais, le défaut reste discret.

Au final, la baliste va livrer la première bataille face aux armées humaines. Là, cette petite pièce va se révéler redoutable. Bien moins puissante que les canons, la baliste est beaucoup moins chère en termes de point. De fait, louper ses tirs est moins important. Surtout que l’impact peut se révéler quand même dévastateur. De fait, la Baliste doit être utilisée avec d’autres figurines pour faire la différence. En effet, elle ne possède pas suffisamment d’impact pour détruire une unité à elle seule… mais elle peut largement commencer le travail pour qu’une autre unité l’achève ….

Son placement initial est aussi important. Un déplacement implique un de ne pas tirer lors de ce tour… Or, cette pièce n’est utile que si elle fait le maximum de dégât.

D’un point de vue artistique, cette baliste à de nombreux défauts. Mais, elle plaît ! Son look peu ordinaire et son air en biais lui donne un côté « authentique » qui est totalement faux, mais qui fait son charme. De fait, cette baliste fait partie intégrante des armées de mon grand qui en très satisfait...