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Système Arcadie, Secteur spatial de l'Impérium

Les explorations scientifiques sur la route de la soie durant l'époque Steam Punk : Une histoire française

10 Février 2021 , Rédigé par Droopy Publié dans #steam punk

Le XIXe siècle est une période d'exploration pour les occidentaux. Amériques, Océanie, Australie et plus tardivement Afrique sont des zones d'exploration connues. Jules Verne lui-même va s'en servir pour ses romans. L'exploration de l'Asie par les routes terrestres est moins connue. Pourtant elle est tout aussi fascinante et passionnante. Ce sont des aventuriers, des scientifiques et des rêveurs qui vont explorer cette contrée fascinante. Mais derrière ces derniers, les intérêts économiques et militaires des nations européenne, ne sont jamais loin...

C'est d'abord la Russie Impériale qui cherche à s'étendre vers la Chine. Une Chine tout aussi impériale qui va lutter, les armes à la main, contre cette action. Toutefois, un accord est signé en 1689 entre les deux empires grâce à la médiation des jésuites.

Si les actions militaires se retrouvaient interdites, rien n'était précisé quand aux missions scientifiques et d'exploration. Le Tsar va envoyer de nombreuses missions scientifiques qui, non sans raison vont être considérés comme des espions par les populations locales. Ces missions vont pourtant permettre de financer l'exploration scientifique de l'Asie Centrale. Le savant russe le plus connu est sans aucun doute Prjevalski. Ce dernier va mener quatre missions vers Lhassa entre 1871 et 1888. Il finira par être refoulé par les autorités tibétaines. Ce qui sera d'autant plus durement ressenti que vingt ans plus tôt les pères Evariste Huc et Joseph Gabet, des français, ont pu y séjourner... jusqu'à ce qu'ils soient reconduits par les Chinois... qui avaient déjà des vues sur le pays. Alexandra David-Neel suivra leur trace un siècle plus tard. Un autre français va intervenir dans ces explorations : le prince d'Orléans. Son but est tout simplement … la chasse. Mais, il s'adjoint les services du compétent Gabriel Bonvalot. Cette expédition insolite va confirmer les écrits du père Huc et faire connaître la région aux puissances occidentales. Les projets français sont loi d'être innocents. Napoléon III prend le contrôle de l'Annam, du Cambodge et de la Cochinchine. Le Toukin passe sous « influence » française en 1885. Les militaires français ont donc de nombreuses raisons de s'intéresser à ces régions En 1895, Charles Bonin effectue le tour de la Chine en passant par le Toukin, le Gobi et en finissant par le Tibet. En 1907, Jacques Bacot explore les vallées du Yang Tsé Kiang du Mékong et de l'Irawaddi. En 1908, c'est au tour de Paul Pelliot de prendre la tête d'une mission archéologique tout au long de la route de la soie. Il y découvrira les célèbres grottes des « Mille Bouddhas ». Les missions scientifiques apportent de réelles connaissances et se font souvent avec d'excellentes relations avec les autorités locales. Pelliot était un grand sinologue qui a fait rayonner la culture Chinoise en Europe et a su entretenir d'excellentes relations avec les mandarins, les fonctionnaires chinois. Toutefois derrière les explorateurs, les militaires ne seront jamais loin. Les aventures militaires européennes (dont vont faire parti notre pays) vont faire tomber l'Empire Chinois. Une histoire que n'ont pas oublié ces derniers.

Les Russes, les Français et aussi les Anglais sont considérés, non sans raison, comme des envahisseurs par les autorités locales. Mais les ressortissants d'autres nations européennes ne seront pas considérés comme tels. Le suédois Sven Hedin va mener lui aussi de nombreuses expéditions scientifiques avec le soutien des Chinois. Trois expéditions géophysiques et géologiques vont être menées entre 1893 et 1928. Les données recueillies vont être confirmées par les expéditions du Hongrois Aurel Stein en 1906 et 1915.

 

 

 

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