Les plantes, des partenaires inattendus pour les robots

Bien avant l’apparition du concept même de robotique, on cherchait à lier des humains avec des prothèses mécaniques. Ambroise Paré s’est rendu célèbre en mettant au point des prothèses efficaces… et en diffusant ce savoir à travers l’Europe. C’est la première trace écrite de la diffusion technique de dispositif autonome devant être lié à un être humain.

Si ces prothèses étaient primitives, elles n’en en pas moins permis à des milliers d’êtres humains de pouvoir avoir une vie correcte après une amputation. D’un point de vu technique, bien que rudimentaires, ces prothèses sont aussi les premiers dispositifs artificiels reliés à un être humain qui ont fait l’objet d’une diffusion à travers le monde.

L’idée même de relier un dispositif artificiel à un être humain est antérieur à l’idée même de robot. Par extension, on aussi vite chercher à doter les animaux de « prothèses » artificielles. Dans ce cas, les buts étaient tout sauf désintéressés… et très efficaces. On peut trouver un véritable inventaire à la Prévert de telles tentatives. Ainsi les « chats micro » de la CIA auraient été chargé d’espionner le monde. Mais le premier a été écrasé par une voiture en allant se balader au lieu de rester dans le laboratoire où il devait passer des tests… Les Etats Unis ont décidé d’abandonner les chats espions et de se concentrer, avec succès, sur les interceptions de liaisons radio par satellites ou la pose de dispositifs d’écoute sur les câbles sous-marins… Mais ceci est un autre histoire.

Pour la première fois, des scientifiques ont décider de créer des robots hybrides avec des plantes. Si les plantes n’ont pas la mobilité, la vivacité des animaux, elles peuvent déplacer leurs membres (tronc, tiges, feuilles ) avec une précision impressionnante. Ensuite, les plantes peuvent tirer du soleil de l’énergie qui peut être utilisés par les dispositifs artificiels robotisés. Mais aussi, contrairement aux animaux et aux humains, les plantes restent tranquillement à leur place sans rien remettre en question...

Si, les plantes ne sont pas les partenaires auquel on pourrait penser en premier, elles offrent des avantages théoriques suffisamment intéressant pour que l’on s’y intéresse. Ainsi, Pixabay (Singapour) cherche à développer des systèmes de communication avec les plantes. Les plantes émettent de faibles signaux électriques qui peuvent être utilisés pour communiquer avec elles. Ce sont des êtres vivants qui sont tout sauf passifs.

Les premiers tests consistaient à commander à distance une plante carnivore pour qu’elle attrape un fil métallique durant sa chute. Si les débuts ne semblent pas impressionnants pour le grand public, de tels dispositifs se montrent d’une précision bluffante pour les scientifiques surtout avec de objets fragiles et difficiles à saisir. Les hybrides robots plantes pourraient servir à base technologique pour la manipulation d’objets extrêmement fragiles. Ce qui ouvrirait la voie à une nouvelle brique technologique.

Mais pour le moment, le gros problème des scientifiques de Pixabay n’est déjà plus de fermer la pince pour saisir et manipuler un objet. Mais de la rouvrir sans la détruire. La plante carnivore qui sert à l’expérience met dix heures à s’ouvrir… et ils n’arrivent pas à accélérer le processus.