Le ticket de métro parisien : une grande invention Steam punk

Grégoire Thonnat à écrit la « Petite histoire du ticket de métro parisien » (Edition Télémaque). C’est l’occasion de revoir l’histoire de Paris à travers l’un de ses monuments les plus emblématiques et pourtant l’un des plus modestes : le ticket de métro parisien.

Pour les touristes, le ticket de métro a été le souvenir à rapporter. Simple, mais mondialement connu il est créé dès l’inauguration du métropolitain parisien le 19 juillet 1900 à 13h00. La compagnie des chemins de fer métropolitains de Paris (CMP) les proposent en trois tarifs. Chacun correspond à une classe bien précise et à sa couleur. Le rose est pour les premières classes (20 centimes), le crème pour les deuxièmes classes (15 centimes ) et le vert … pour les allez-retours vendus pour 20 centimes.

C’est peu connu, mais une seconde société développe un autre réseau métropolitain à Paris en 1910. C’est un échec commercial. Et le « Nord-Sud » (actuelle ligne 12) sera absorbé par le CMP après la première guerre mondiale. Mais ce petit bout de carton qu’est le ticket de métro est utilisé par les deux sociétés et ne sera remis en cause qu’en 2001 avec le Pass Navigo. L’arrivée du Navigo’Easy l’année dernière est la fin de ce petit bout de carton… après 120 ans d’utilisation quand même

Si le ticket de métro est maintenant une relique du passé. Il reste l’un des emblèmes de notre capitale. Toutefois sa disparition a quelques avantages. Alors que la majorité des 550 millions de tickets de métro imprimés finissaient par terre, son retrait est une excellente nouvelle pour l’environnement !