Les premiers exosquelettes médicaux expérimentés en France

Les exosquelettes font l’objet d’une certaine fascination depuis des décennies. Popularisés par la BD « Yoko Tsuno » dès les années 1970, ils ne cessent de progresser. Actuellement, ils sont surtout utilisés dans l’industrie.

L’utilisation d’exosquelette offre de nombreuses possibilités aux personnes âgées et aux personnes en situation de handicap. Actuellement à l’hôpital Henry Gabrielle, un exosquelette (modèle HAL) est utilisé par des patients. Le but réapprendre à marcher. Le modèle HAL est fabriqué au Japon. Outre la force musculaire qui est multiplié par 10, c’est surtout son interface qui est révolutionnaire.

Cet exosquelette est commandé par la pensée (voir l’article sur l’interface neuronale). Mais comme il est utilisé dans un but de rééducation, les électrodes ne sont pas dans le cortex, mais dans les muscles. Pour pouvoir commander l’exosquelette, la personne doit commander réellement ses muscles. HAL renforce le mouvement et garanti l’équilibre même en cas de défaillance musculaire.

Cela permet réellement aux utilisateurs de faire rapidement des progrès. Malgré ses 23kg, la facilité d’utilisation permet aux utilisateurs d’HAL de ne plus penser à cette mécanique de haute précision. HAL devient une sorte d’habit qui leur permet de réacquérir une réelle autonomie.

Si les patients semblent enthousiastes, les médecins semblent plus dubitatifs. HAL est une aide utile, mais il ne peut pas remplacer un protocole médical malheureusement lourd. Mais c’est aussi une question de coût. HAL coûte presque 300 000 €. De quoi calmer n’importe quel comptable et, malheureusement, de quoi bloquer son utilisation dans chez les particuliers !