Scratch : Nob avec moto de combat et pince énergétique

Avant de commencer, on peut admirer la précision du titre, non ???

Faire une figurine à partir de rabiot peut être rapide dès que l’on a une idée. Cette moto de combat en est un exemple. Un corps provenant d’un marcheur de combat "robogear" (qui était très très laid !!!). Deux roues, deux flings rallongé avec un bout de plastique et un socle, on colle ... et hop! Une moto de guerre ork !

Dès le départ, mon ainé m’a fait remarquer qu’une moto c’est deux roues ! J’étais satisfait de penser que nous étions d’accord. Mais comme il voyait la moto de profil...

La remarque suivante fut : « Deux roues, oui !!! Mais l’une devant l’autre !!! ». Et très fier de lui-même il me précisa que personne n’avait jamais vu d’engin aussi étrange... Ben si !!!. Pour une fois, je n’ai rien inventé ; il existe des engins électriques comparables à ma moto de combat. Donc, je garde ma moto avec les roues l’une à coté de l’autre et pis c’est tout !!!

Na !!!

Etant donné que le personnage sera monté devant l’intérieur de la moto. Ce coin a été peint avant que la figurine soit montée.

C’est bien beau de faire une moto de combat pour Nob ... Mais il faut un Nob dessus (et avec une pince énergétique sinon, je vais devoir refaire le titre !!!). Ayant encore quelques figurines ork de la boite Black Reach, je décide d’en utiliser de boyz (je réserve le big boss pour une autre figurine !). Cette dernière est posée sur un demi-socle qui fera office de plateforme. Le « manche à balai », ou système de commande de la moto, est simplement constitué d’un bout de grappe en plastique. Sachant qu’il sera à peine visible une fois la moto terminée, les détails ne sont pas fignolés mais je porte une attention particulière à la taille de ce manche à balai. Les commandes doivent être minutieusement calculées pour être collées sur les parois interne du cockpit. Ce qui renforcera la solidité de l’ensemble.

Mon grand rode toujours autour, il est septique...

La figurine du boyz étant standard, il faut un détail qui la distingue. Je décide, subtilement, de faire une pince énergétique de très grande taille. Les pinces énergétiques en moto m’ont toujours semblées difficile à utiliser. J’imagine d’ici la scène :

« Un motard ork halluciné stoppe sa moto dans un crissement de pneu. Il descend et demande poliment (Pourquoi un ork ne serait il pas poli ?) à son adversaire de ne pas bouger le temps qu’il le saisisse dans sa pince pour le broyer... »

Saisir quelqu’un dans une pince presque aussi lourde que lui alors que l’on est dans un véhicule à donf! ... C’est plus de la science fiction, c’est du délire !

La pince du Nob sera une scie circulaire, discrète et de bon goût. Là dessus, mon grand réapparait (Je savais bien qu’il rodait dans le coin).

« Mon papa à moi, ça ce n’est pas une pince énergétique ! ».

« Mon fils à moi, cela compte comme une pince énergétique !!! »

« Mon papa à moi, les pinces c’est des pinces !!!. Il faut respecter les règles !!! »

« Mon fils à moi, les scies circulaires des boit’ki tu, des dread et des kopter comptent comme pinces énergétiques sur les figurines officielles et d’après le codex (officiel lui aussi, mais étant d’un tempérament bon enfant, je ne souhaite pas remuer d’avantage la hallebarde dans la plaie.)

Jeux, Set et match. Je ne joue pas au tennis, mais j’ai gagné quand même. Reste à finir cette ###### de scie circulaire qui me donne bien des soucis.

La scie circulaire est constituée d’un morceau d’engrenage en plastique (les rouleaux correcteurs des enfants... une fois vide, bien sur ). Le plastique étant fragile, l’engrenage s’est cassé en plusieurs morceaux. Le plus grand à été « prolongé » avec une chute de plastique (emballage). Le tout a été entouré de bristol pour faire le carénage.

La figurine est dotée d’un « pack dorsal » improvisé à partir de nombreux bouts de plastique. Plusieurs morceaux de fil électrique font office de vérins. C’est sur ces derniers qu’est collé la scie. Histoire de faire encore plus technique. Des « câbles » en trombone complètent l’ensemble.

Là, c’est technique et détaillé. Mais c’est indispensable car c’est une partie de la figurine qui est (très) visible.

La peinture est finie. L’élément le plus remarquable est bien la scie circulaire (Pour mon grand, cela ne peut (toujours) pas être l’équivalent de la pince énergétique). Elle est grosse, imposante... et un tantinet délabrée. Cet élément fait très ork ; ce qui tombe bien.

La peinture reste très classique. Des à plats de peintures qui correspondent au schéma de couleur de mon armée ork. Avec un peu de peinture à sec métallique sur le pack énergétique et la scie circulaire. Pour les vêtements et les ceintures et autres harnachements, un peu d’encre pour faire des zones d’ombres.

Lorsque l’on observe la figurine de dos, le pack énergétique qui va avec la scie circulaire est bien visible. Imposant, mais pas trop. De fait, il aura fallut plusieurs essais pour trouver la taille idéale. (Mais je suis beaucoup trop fier pour l’avouer.)

Maintenant que vaux cette figurine sur le terrain ?

Sa première bataille est mitigée. Avec Wazdakka Gutsmek (Que je présenterais plus tard), ils ont chargé des space marines ... et se sont retrouvés englués dans des combats au corps à corps avec un dreadnought space marine. Un deuxième c’est retrouvé englué dans le combat... et ont survécu à la partie après en avoir détruit un. Ce qui est plutôt rassurant... Les dreadnoughts sont des adversaires terrifiant au corps à corps qu’il vaut mieux éviter même pour des orks équipés de pince énergétique. Toutefois, il s’agit d’un investissement en point qui aurait surement mieux été utilisé ailleurs ...

Bref, il faudra que mon Nob fasse ces preuves sur les champs de bataille de W40K. Auprès des joueurs du club, il a eu un franc succès. Ce qui est, je dois l’avouer sans aucune fausse modestie, très agréable à entendre. Que voulez-vous? Comme tout le monde, j’ai un ego à entretenir...

Une vue sur la pince énergétique

La moto vue de dos