Apocalypse : le jeu

L’expérience a montré qu’une partie Apocalypse est plus qu’une partie W40K. Le changement des règles a une influence sur le jeu beaucoup plus importante qu’on pourrait le croire. La défaite des orks lors de ma première partie est principalement due à une mauvaise maîtrise de ces règles. Tout joueur voulant se lancer dans l’aventure d’une partie W40K en format Apocalypse doit le prendre compte. Le boulot ne se trouve plus seulement au niveau de la préparation des figurines et des véhicules, mais également au niveau du travail d’acquisition de ces règles. Ceci dit, le nouveau livre Apocalypse est plus un recueil de règle dans lequel il faut piocher, qu’un ensemble contraignant.

La question de la création d’un véhicule et de ses règles a toujours été un sujet à polémique. Même si je suis tenté de le faire pour pouvoir mon jouer avec méga gargant tout neuf (qui s’est fait massacrer deux fois de suite pour un score nul, voire même négatif !), il ne faut pas introduire de modification de règle pour qui que soit (même pour l’organisateur) pour créer de nouvelles figurines. Ce serait ouvrir la porte à tous les excès. Rien de tel pour gâcher l’ambiance d’un club ! Il existe suffisamment de règles de véhicules et de formation (FW par exemple) pour satisfaire toutes ses envies.

Autre leçon à retenir (surtout pour moi !), les unités dont les règles n’ont pas été adaptées à la V6 (pour les super lourds à la nouvelle version d’apocalypse) partent avec un réel handicap. Cela implique que si l’on joue une telle figurine ou un tel véhicule (et j’en ai pleins !), il sera réellement handicapé par rapport aux autres. Si l’on veut avoir une chance de gagner (je suis un incurable optimiste !), il vaudra mieux laisser une telle figurine au placard !

Concernant les cartes d’atout stratégique d’Apocalypse (avec les pouvoirs, les règles optionnelles etc etc ...). J’ai examiné les cartes officielles vendues par GW (le gros paquet noir sombre et illisible). Pour être soft, rapide et précis : Elles sont laides ! Non seulement elles sont laides mais en plus elles sont illisibles et inutilisables (pour ceux que cela intéresse, on peut utiliser un vocabulaire beaucoup moins soutenu et compiler ainsi un recueil qui pourra servir lors d’autres publications GW comparables...). Bref, Je n’en veux pas !!! Toutefois, il serait idiot de ne pas tester ce mécanisme de jeu qui peut se révéler être particulièrement sympa (ou pas !).

Pour moi la solution la plus simple est la suivante : photocopies des cartes de la race jouées. Les photocopies seraient collées sur du papier plus épais pour pouvoir être facilement utilisées lors de la partie. Attention, il faut penser aux cartes normalement obtenues dans le livre Apocalypse et des livres publiés ensuite, celles obtenues grâce à des formations, mais aussi à celles qui peuvent être obtenues en cours de partie. Plutôt que d’hésiter pendant la partie, il vaut mieux faire sa petite présélection avant... (Ce qui vaut aussi pour moi !!! )

Un dernier point concernant ces cartes et le tableau des points, Plutôt que chacun courre dans la salle comme un poulet sans tête en cherchant son paquet, centraliser l’ensemble sur une table spécialement prévue à cet effet sera un plus indéniable. L’utilisation d’un plateau, en particulier, permettra de faire tenir les paquets de carte sans risquer d’en perdre.

Étant donner la prolifération de bastions et autres forteresses de la rédemption, il faut se poser la question de ces éléments de jeux et de décors. Étant donné le nombre de noms possibles pour ces éléments de jeu et de décors, le terme de « bases » est choisi comme terme générique.

Tout d’abord, les bases sont posées après les décors. L’implantation d’une « base » se fait en général en fonction de la géographie locale (Cf Vauban... dont la vie est beaucoup plus marrante qu’il n’y parait !). Donc la pose des éléments de décors se fera après celle des décors, et une fois les zones de déploiement effectuées.

Par contre étant donné la taille de certaine « base », on risque de surcharger le plateau de jeu. Pour y remédier, à chaque implantation d’une base, le décor le plus proche devrait être enlevé. Par contre, pour permettre à chaque joueur de développer sa propre stratégie, il n’y a pas d’obligation de corréler la taille du décor enlevé avec celle de la base. Par exemple : Lorsqu’un joueur souhaite implanter une « base » à la sortie d’un pont, il le peut. Ce qui lui permet de contrôler ce passage stratégique, mais en fait une cible prioritaire. Il peut le faire, même s’il se contente pour cela d’enlever une baie de schlumfr (fruit exotique de la planète schlumfr au gout particulièrement repoussant en plus d’être particulièrement toxique... mais il n’y rien d’autre sur cette foutue planète ! )