Scratch : Chariot de guerre (I)

Les trukk sont rapides et particulièrement fragiles, cela en fait des véhicules parfaits pour lancer des raids éclairs afin de capturer une position. Toutefois, pour mener une grosse escouade au combat, la soutenir de son armement tout en subissant un maximum de tir, le trukk n’est pas le véhicule idéal.

Il faut bien avouer que la bête de somme (au sens noble du terme) d’une armée ork mécanisée est un véhicule autrement plus imposant : le chariot de guerre. Au tout début, il s’agissait juste d’un véhicule de grande taille pour transporter les hordes d’orks. Les chariots de guerre pouvaient également servir de plateforme mobile de tir (Il fut un temps lointain où les orks avaient une CT de 3 ! Si c’est vrai !). Au fil du temps et des versions de W40K, les chariots de guerre ork sont devenus des véhicules d’assaut redoutables. Le blindage frontal (14) leur permet de supporter les tirs des armes les plus lourdes. Ils peuvent être dotés des redoutables rouleaux kompresseurs. A chaque touche, l’écrasé subit 1D6 touches de forces 10. Plus qu’un véhicule d’assaut, cela en fait surtout un excellent anti tank. Les troupes transportées n’ont alors plus qu’à gérer l’infanterie adverse. Ce qui tombe bien. C’est leur spécialité.

Pour faire un chariot de guerre ork. Il faut un véhicule massif. En faisant les courses, je tombe sur deux jouets. Deux dameuses pour piste de ski. Les chenilles sont monstrueuses, les lames de chasse neiges sont inutiles. Mais, en transformant un peu tout cela, j’obtiendrais rapidement deux chariots de guerre.

Le premier geste est d’enlever les chenilles. Quelques tours de tournevis et l’opération est effectuée. Le châssis initial est enlevé et les chenilles sont directement collées sous la carrosserie. Des plaques de carton sont collées sur les côtés des dameuses. Elles serviront de garde-fou pour les passagers. Quelques blindages avec rivets sont collés un peu partout. Les pare brise sont également blindés. Et un gro’ fling’ est collé dessus. Une petite tourelle est fabriquée en bouchons et collée sur chaque cabine. Quand aux rouleaux kompresseur, il s’agit de cartons roulés sur eux même et collés entre deux bouchons en plastique. Quelques vérins en fil électrique et isolant. Pour rendre les véhicules plus « vivants », quelques snotling ont été ajoutés. Et les engins sont prêts pour la peinture.