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Système Arcadie, Secteur spatial de l'Impérium

Portée d’engagement (V)

15 Septembre 2014 , Rédigé par Droopy Publié dans #divers, #w40k, #Apocalypse, #Bfg

 Portée d’engagement (V)

Anticipant la question de mes garçons (ils ne peuvent pas lire Spirou ou des manga comme tous les mômes !!! …), j’attaque la troisième dimension : les avions …

Les aéronefs (dirigeables, drones, avions, hélicoptères …) représentent l’arme de la portée lointaine. Ils voient, transportent ou interviennent au-delà de l’horizon. Mais, malgré leur potentiel, ils ne peuvent pas tenir le terrain. Les aéronefs soutiennent donc les forces terriennes ou maritimes et complètent leur action.

Au début du XX siècle, les avions lancent quelques projectiles sur des ennemis au sol et font de la reconnaissance. Mais surtout … ils font parler d’eux. La première guerre mondiale va en faire une arme à part entière. A cette époque deux doctrines s’affrontent : l’anglaise et la française. Les Anglais veulent utiliser les avions comme une artillerie à très longue portée. Ils vont donc développer, après les Russes (Sikorski) et les Allemands (Gotha, Zeppelin) des bombardiers lourds et faire de la Royal air force une armée indépendante qui s’affirmera lors des combats aériens nocturne au-dessus du 3e Reich lors de la seconde guerre mondiale. La France développe une autre méthode. Pour arrêter l’offensive allemande de 1917 et compenser les pertes humaines déjà subies, l’armée française va développer des « armées de l’air » puissantes et mobiles. Ces dernières vont fournir de la puissance de feu là où elle est nécessaire. Les avions attaquent au sol l’adversaire dès que les besoins s’en font sentir. Les liaisons téléphoniques et radio avec les unités au sol permettent une action rapide et souvent décisive qui bloque l’armée allemande partout où elle tente une offensive. Ce dispositif va impressionner les Allemands. Ils vont développer des chasseurs d’appuis blindés (junker) avant même la fin de la première guerre mondiale. Puis l’Etat major allemand va développer la Luftwaffe sur le modèle français dès les années 30.

Les USA (qui ont les moyens) vont développer non seulement une force tactique sur le modèle français mais également une force stratégique sur le modèle anglais.

Actuellement, l’Armée de L’Air à une composante nucléaire (stratégique) dont la filiation avec la doctrine britannique est directe. Mais notre armée de l’air a surtout une composante tactique. La mission stratégique pourrait être stoppée au profit des SNLE (les sous-marins nucléaires lance engin …), mais elle offre des capacités politiques dont les avantages sont bien supérieurs à leur coût financier.

Pour combattre, les aéronefs utilisent des armes de longue portée (bombes, missiles) ou des canons/mitrailleuses à plus courte portée. Si l’abordage en tant que tactique est rarissime (kamikaze japonais, mais aussi allemand lors de la seconde guerre mondiale), l’utilisation de missiles et de bombes guidées feraient croire que les avions (et les drones …) ne cessent d’augmenter les distances de combat. Ce qui n’est pas si vrai, les systèmes de guerre électroniques (qui existent sur les navires et les véhicules), rendent aléatoire l’efficacité de ces systèmes. De plus le soutien direct des troupes au sol (ou des unités navales légères) oblige le retour aux vols d’appui tactique. Ce sont les hélicoptères de combat qui se spécialisent actuellement dans ce créneau. Mais surtout le rapport coût/efficacité montre que les armes et les aéronefs classiques ont un bel avenir devant eux.

Dans tous les cas, les portées d’engagement vont toujours et encore du plus loin au contact. Chaque mode de combat à ses avantages et ses inconvénients. Plus que la tactique, c’est la disponibilité d’armes et d’équipements qui modulent les portées.

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