Le Bossu - Chapitre 10
Chap 10 - Course
Sur l’ordre du boss du vaisseau, les boyz se mettent au garde à vous devant Hagork. Ce dernier est surpris. Le big boss se demande ce qui ce passe lorsqu’il se rappelle que l’équipage du vaisseau est composé de Blood axes. Ces derniers sont particulièrement portés sur le cérémonial, la discipline, l’entrainement et même de la propreté. Avec un brin de nostalgie, Hagork se remémore sa jeunesse. Comme tous les jeunes orks, il a cru lui aussi à tout cela. Mais contrairement aux Blood axes, il a grandi et est devenu un vrai ork. Toutefois, cela ne servirait à rien de foutre une torgnole au boss du vaisseau ; les blood axes restent d’incurables gamins, et la réponse à la torgnole serait encore plus de discipline et de cérémonials... Beurk !!! Mais plus que tout, Hagork a besoin de ce vaisseau et de son équipage.
Tout en montant à bord, Hagork pense à sa situation. Tous les orks ont reconnu son autorité. Il faut avouer que sa victoire était impressionnante ! Rien qu’en pensant au dégât, le big boss ne peut s’empêcher de s’impressionner lui-même. Pas de doute, Mork et Gork sont bien avec lui ! Mais si sa victoire a été impressionnante, il y a peu de survivants dans les rangs adverses. Il n’a pas le choix, il lui faut des boyz. Il doit composer avec ces attardés de Blood axes... Sans qu’il s’en soit rendu compte, Hagork raisonne presque comme un de ces Blood axes qu’il méprise.
Le vaisseau Blood axes est un modèle intermédiaire entre un escorteur et un kroiseur. Il a été conçu à partir de la coque d’un vaisseau inconnu. Le seul choix qui a guidé les mékano était la couleur de la coque : rouge. Pour un mékano, c’est la preuve qu’il s’agissait d’un vaisseau rapide. Sur la coque de ce vaisseau, les mékano ont été greffé des propulseurs et de l’armement. Puis, ils ont étalé une dernière couche de peinture rouge. Pour aller encore plus vite. Chose étrange, le vaisseau s’est en effet révélé particulièrement rapide... pour un vaisseau ork, bien sur. En montant sur la passerelle, une sorte de cube en métal fixée sur la coque, Hagork écoute le boss. Ce vaisseau est presque prêt. Hagork savoure ce moment, Après tout il s’agit du départ du premier vaisseau de sa flotte. Les autres escorteurs de l’ex-boss du coin, Tongork, sont également en cours de réparation. Ils seront bientôt prêts. Le chantier spatial est lui aussi en cours de réparation. Une fois qu’il sera achevé, il pourra passer à la reconstruction de son propre vaisseau, en tant que kroiseur cette fois. Son mékano lui a promis un gros, un maouss kroiseur. Il aura besoin de tous les composants disponibles aux alentours. Contrairement à Tongork, le big boss Hagork à l’intention de construire une grande flotte. Il faut qu’il capture un monde pour augmenter son armée. Puis, il assoira son autorité en faisant construire un gargant. Plusieurs gargants. Pleins de Gargants !!!
« ... vaisseau rapide, Vite aller tu peux. Mais pas kostaud. Manque kanons devant. Nous pouvoir avoir kanons ? Big boss ? » Hagork se reprend. C’est incroyable comme ce petit boss de vaisseau est exigeant ! Il ne peut pas se contenter de ce qu’il a déjà ?
« Protège chantier Hagork ! Quand vaisseau Hagork fini. Ton vaisseau avec kanon et krack torpédos ! OK ? » Répond Hagork. Il dotera son vaisseau d’un nouvel armement. Il faut bien motiver les boyz et leurs nobs. Et puis c’est un vaisseau de sa propre flotte après tout. Il a tout à y gagner en augmentant son potentiel. Mais les travaux commenceront seulement après le sien ! L’ouverture béante des yeux du boss et le silence soudain dans la passerelle montre qu’il a touché une corde sensible. Ils étaient seulement prèts à suivre ses ordres, maintenant ils font partie de sa bande et sont prèt à se battre pour lui. Bien ! En attendant, ils doivent protéger son chantier spatial. Des ennemis peuvent se tapir n’importe où. Qui sait s’il n’y a pas en ce moment des ennemis cachés dans une épave dérivant dans le coin ?
« Les orks achèvent de remettre en état l’un de leur vaisseau. Il sera opérationnel dans 24 heures à plus ou 2 heures près » Annonce l’Intelligence artificielle du vaisseau. Les deux hommes qui étaient penché sur l’hologramme du Prométhé se redressent. C’est une nouvelle particulièrement mauvaise pour eux.
« Tu es sur ? » Demande Le Tellier.
« Affirmatif, il s’agit d’observation établie sur les vaisseaux humains 76, 81 et 119 qui ont une vue directe sur le chantier spatial ork. » Répond le vaisseau. Lagardère est songeur. Il s’en veut. Il aurait du anticiper, maintenant récupérer les pièces va être beaucoup plus dangereux. Surtout celles du cargo qui sont proches de la station spatiale ork. Or, elles sont indispensables pour les travaux qu’ils envisagent.
« Il faut que l’on récupère le cargo. On va trouver des propulseurs sur les épaves à cotées. Mais, le matériel à bord va nous permettre de monter directement ces propulseurs sur les bâtis des générateurs de gravité. Sans eux nous sommes bloqués. De plus l’outillage va nous permettre de renforcer la structure de la coque par un exosquelette. Cela nous fera gagner un temps fou. Nous n’avons pas réellement le choix. Il faut absolument récupérer le matériel dans les soutes de ce cargo avant que les patrouilles orks commencent » Affirme Lagardère. Le Tellier explose.
« Et comment on va faire ? On ne peut pas décharger devant la station. Tu compte peux être prendre le cargo et le garer à côté... Je ne sais pas si tu rappelle, mais ce cargo n’a pas de propulseur, Il n’en a aucun ! Et puis même si on avait un remorqueur. Dès qu’on le mettrait en fonction. On se ferait repérer. Quelque soit l’état des forces ork de la station, on a rien pour y faire face !... »
« Et si je trouvais un mode de propulsion. J’ai une idée de système qu’il faudra fixer au cargo et que les orks ne détecterons pas. Tu me suivrais ? » Demande Lagardère à Le Tellier. Ce dernier alors pousse un long soupir...
Hagork s’assoit sur le fauteuil de commandement. C’est un trône immense décoré de trophées. Contrairement à ceux des zoms, il n’y a ni bouton, ni écran. Plus ils ont de boutons et d’écrans, plus les boss des zoms sont puissants. Les zoms adorent appuyer sur des boutons et voir le résultat sur des écrans. Le boss d’un vaisseau a seulement besoin de savoir sur lequel de ses boyz il doit taper pour motiver son personnel. Pour le reste... c’est du boulot de mékano. Une fois assis, le big boss donne les directives de lancement du vaisseau.
« Go ! » L’ordre est immédiatement répercuté dans les moindres recoins de la passerelle du vaisseau. Suivant la voie hiérarchique qui s’affiche par ordre de taille. L’ordre finit par arriver à un grot debout devant un énorme bouton rouge. Celui ci se met au garde à vous, salue. Se Penche sur le bouton et appui. Une fois le bouton appuyé il se met au garde à vous et salue encore une fois.
...
Au bout de plusieurs secondes, le grot salue et se précipite sur le bouton. Il le pousse en couinant de toutes ses forces :
« Go !!! go!! gogogogogogogo !...” Le big boss regarde, amusé, le grot en train de s’agiter vainement. Le vaisseau semble toujours attendre quelque chose. Vexé, le boss blood axes devient encore plus vert. Pendant ce temps, les boyz se précipitent sur le gretchin. Ils lui hurlent des ordres contradictoires. Effrayé, le grot se contente de saluer chaque boyz lorsqu’il lui crie dessus. Lorsqu’un boyz lui crie dessus plus fort que les autres, il salue avec les deux mains. Mais, pendant ce temps, le vaisseau reste immobile.
« Prévient Quand kommence patrouille !!! » Ordonne Hagork au boss Blood axes tout en se levant. Le Blood axes est soulagé. Le big boss aurait put le massacrer. Soulagé, mais aussi mortifié, son équipage est décidemment particulièrement incompétent. Dès qu’ Hagork quitte la passerelle, le boss tente de reprendre le vaisseau en main. Il hurle de nouveaux ordres tout en se jetant dans la mêlée pour distribuer des baffes. Pendant que la clarification des responsabilités dégénère en bataille, le grot chargé du gros bouton rouge s’échappe discrètement..
« Tu es vraiment pas bien !!! Mais comment tu es arrivé à me convaincre de te suivre ?» Monté sur « son » robot, Le Tellier ne cesse plus de râler. Plus pour lui que pour autre chose. Lagardère en est conscient. Toutefois, il ne peut pas s’empêcher de justifier encore une fois son plan.
« On va utiliser un des générateurs de gravité artificielle. Les orks ne penseront pas à vérifier s’il y a des anomalies gravitationnelles. Grâce à cette propulsion discrète, le cargo aura l’air de dériver, tranquillement. Et les orks ne s’apercevront même pas de notre départ avec le cargo. »
« On va faire un « remake » du Prométhé, oui !» Conteste, ronchon, l’artilleur.
« Mais non, avec la réserve d’énergie que tu transporte, on ne risque absolument rien. On en a juste suffisamment pour faire dériver notre épave. On va juste modifier tranquillement le cap de dérive du cargo, sans prendre de risque. D’après la route calculée par l’Intelligence artificielle, on en a juste pour deux semaines à dériver peinard. Tu vois que... » Continu Lagardère.
« Chut, on sort du couvert des épaves par rapport à la station spatiale ! » Coupe Le Tellier. Lagardère n’est pas surpris. Le Tellier, râle, ronchonne, objecte... mais il reste un formidable marin. Toujours sur la brèche et faisant attention au moindre détail. Lagardère est non seulement fier de son ami, mais en plus il ne cesse de prendre la mesure de la chance qu’il a de l’avoir actuellement.
Hagork rentre sur la passerelle de secours de son vaisseau. Tant que le chantier n’est pas opérationnel, cet endroit lui sert de poste de commandement. L’ambiance y est anormalement calme. Les boyz ne tiennent pas à attirer l’attention sur eux d’un big boss contrarié. Hagork secoue la tête et beugle.
« Blood Axes... Rhaaa !... Pire que zoms ! ... Chassa bomba décollez ! » Les boyz commencent déjà à répercuter les ordres. Pas besoins de davantage de précision. Les quelques chassa bomba encore en état de vol vont patrouiller en attendant que le vaisseau blood axes puissent bouger. Rapidement, les mékano se précipitent vers les engins du chantier. Mais, pour que l’ordre soit suivi, il faut aussi trouver des pilotes. Quelques mékano prennent les boyz qui trainaient et leur explique brièvement le fonctionnement des engins alors que d’autres vérifient rapidement les mêmes engins. Trois sont à peu près en état de fonctionner. Les pilotes sont installés de force dans ces engins. Et les chassa sont mis en position de départ. Un mékano réalise soudainement que les pleins ne sont pas faits. Très vite, les mékano, les boyz et les gretchins se dispersent dans toutes les directions pour trouver du carburant et de l’huile.
De peur d’être repéré, les deux hommes ont convenu de ne pas utiliser les radios de leurs scaphandres à proximité du chantier. Cela rend la progression beaucoup plus difficile. Le nombre de débris dérivant obligent les deux hommes à modifier constamment leur trajectoire. Chacun tentant de deviner ce que va faire l’autre, les trajets prennent beaucoup plus de temps que prévu. Les deux robots approchent enfin du cargo. Ils donnent une dernière poussée afin de se placer sur une trajectoire de collision. Un bref coup d’œil sur le vaisseau ork leur confirme qu’il n’a toujours pas bougé. Chacun pousse un soupir de soulagement. Propulseurs coupés, ils dérivent vers l’épave du cargo. Soudain, un faible lueur attire le regard de Lagardère. Au bout de quelques secondes, il comprend qu’il s’agit de vaisseaux légers ; des navettes ou des chasseurs qui proviennent du chantier spatial ! Lagardère rage, ils étaient si près du but !
Chork est ravi ; le décollage de son chassa est spectaculaire ! Comme tout les orks, il adore la vitesse ! Le mékano qui l’a installé dans le poste de pilotage avait raison : il est un vrai as, un pilote incroyablement doué. Voulant accélérer encore, il tire davantage sur la tige qui sert de contrôle de vitesse. Un peu trop peu être ; elle lui reste dans les mains. Haussant les épaules, il la jette et appuie au hasard sur un bouton. Son chassa bomba se met alors à tirer les roquettes qu’il transportait. La salve de projectile atteint le chassa qui était devant lui. Chork éclate de rire. Quelle bonne blague ! Une blague que ne doit pas gouter l’équipage de l’autre chassa bomba qui dégage de toute urgence... et percute un troisième chasseur. Endommagés, les deux autres chasseurs restent emmêlés l’uns dans les autres. Tout en se moquant d’eux, Chork entreprend de changer de direction pour refaire une dernière passe de tir. La vitesse trop importante, engendre une inertie terrible. Incapable de modifier sa trajectoire à temps, le Chassa bomba s’écrase sur l’épave qui dérivait devant lui. L’explosion du fragile chasseur gorgé de carburant et de munition est aussi spectaculaire que son départ.
Gardant le silence, Le Tellier se demande ce qui s’est passé. Les explosions silencieuses entre le chantier spatial et le vaisseau ork le surprennent. Les orks continuent à se battre ? S’approchant du vaisseau, il peaufine sa trajectoire et se pose impeccablement sur la coque du cargo. Profitant que la coque soit entre eux et les orks, il rompt le silence radio et questionne son ami qui vient de se poser à côté de lui.
« Bien. Belle manœuvre. Pacha ? Tu as repéré les explosions ? Tu as compris ce qui c’est passé, toi ? »
« Non, pas du tout. Mais ce n’est pas important. Il faut que l’on commence faire bouger avant que le vaisseau ork ne commence sa patrouille. Et il faut que l’on fasse vite. Ils peuvent lancer une autre patrouille à tout moment. » Les deux hommes se mettent alors au travail, la course n’est pas encore achevée ; elle ne fait que commencer.
Le mékano ork est inquiet. Il est incapable de faire démarrer le vaisseau. Pourtant, tout a été vérifié au moins trois fois. Il a suffisamment botté d’arrières trains pour en être certain ! Les propulseurs, le carburant, l’énergie, les commandes... tout !. Mais si chaque élément semble fonctionner séparément. Il est impossible de faire démarrer l’ensemble. Le vaisseau reste immobile. Cherchant désespérément une solution, le mékano s’approche du gros bouton rouge. Celui qui doit servir au démarrage du vaisseau. Le mékano l’a déjà démonté plusieurs fois ; il est parfaitement opérationnel. Il l’examine encore une fois. De rage, il finit par lui balancer un énorme coup de pied. L’effet est immédiat ! Tout en tenant son pied dans ses mains, l’ork se met à sauter à cloche pieds. Le boss est agacé. Qu’est ce que brikole son mékano ? C’est certainement pas comme cela que son vaisseau va finir par pouvoir remplir les missions qui lui sont confiées. Comme le boss fixe le mékano, il ne peut observer qu’une pluie d’étincelle fuse durant quelques secondes du « gros bouton rouge». Puis, alors que le mékano danse encore sous l’œil de plus en plus rageur de son boss, le vaisseau se met soudain à vibrer. Les cadrans présents sur la passerelle se mettent à bouger. Le vaisseau fonctionne !!! Lorsque le boss blood axes réalise cela, il se précipite vers le mékano et le prend entre ses griffes.
« Toi connaitre teknik !!! Toi démarrer vaisseau. Moi croire toi faire le gretchin ! Bon brikolo t’est !!!. Bon mékano ». Puis, abandonnant sur place un mékano totalement déboussolé, il donne l’ordre du départ. Les blood axes sont là !
Suivant leur programmation, les robots se soudent directement à la coque. Cela va permettre de fixer le propulseur et sa source d’énergie à la coque du cargo. Les deux arcadiens ont à peine le temps de vérifier les connections de l’installation qu’ils supervisent, qu’ils réalisent que le vaisseau ork vient de faire fonctionner ses propulseurs. Ils alors vers l’un des sas d’entrée du cargo. En l’absence de gravité, le cheminement est difficile. Toutefois, contrairement à y il a quelques jours, ils sont correctement équipés. Toute erreur ne serait pas sanctionnée par une chute dans l’espace profond. Mais, s’ils peuvent compter sur les propulseurs individuels de leur scaphandre pour y remédier, l’utilisation ceux ci pour revenir à l’épave du cargo risquerait d’être repéré par les orks. Tout en cheminant, ils observent du coin de l’œil le vaisseau ork évoluer. Celui ci prend de la vitesse. Puis, il commence à changer de cap. Les deux hommes sont stupéfaits : La nouvelle trajectoire semble passer à proximité du cargo. Lagardère stoppe soudainement. Il agrippe son ami et se plaque à proximité d’un support d’antenne. Le Tellier regarde son ami. Il met sa main devant sa visière. Le geste est explicite : Chut !!! Un bon quart d’heure après, le vaisseau ork passe au-dessus de l’épave. Au-dessus du sas qu’ils espéraient emprunter. Le Tellier réalise alors que son ami a préféré jouer la sécurité. Rien ne dit qu’ils auraient pu être abrité à l’intérieur du sas lorsque le vaisseau ork l’a survolé. Un autre quart d’heure après le départ du vaisseau ork, les deux hommes pénètre dans le sas... qui fonctionne du premier coup. Une fois à l’intérieur, les nerfs se relâchent. Ils éclatent de rire.
« On va finir par devenir de parfait commando de l’espace ! » Rigole Le Tellier.
« Peut être. Mais, tout à l’heure, j’ai préféré être prudent... »
« Et tu as tout à fait eu raison ! On lance notre bidule Pacha ? »
« Il suffit de connecter notre pupitre portable à une des antennes extérieures... » Répond le « Pacha ». Flottant dans la coque du cargo, ils se précipitent vers un des passages de coque reliant les antennes à l’extérieur de la coque à l’intérieur du cargo. Au bout d’une bonne heure de travail, la connexion est établie et les ordres de lancement sont enfin transmis aux robots.
« Et comment sait on si cela fonctionne ? » Demande Le Tellier, curieux. Son ami n’a pas le temps de répondre qu’ils tombent, attirés par la paroi avant du cargo.
« Là, on le sait ! On est attiré par l’anomalie générée. Le Cargo va changer de cap vers le Prométhé. Nous devrons par contre recharger la réserve d’énergie pour les corrections à venir.» Répond Lagardère en s’accrochant pour ne pas se blesser.
« Bravo, tu as gagné ta course Pacha !!! » La course ? Quelle course ? Lagardère se tourne vers son ami. Puis, il remémore leur discussion sur le Prométhé.
« On est pas encore arrivé sur le Prométhé. Surtout, JE n’ai pas gagné la course. Mais, NOUS gagnerons cette course !!! »