Scratch de Land speeder
Le Land speeder constitue ma première maquette en papier. Le choix de ce type de véhicule tient surtout au hasard.
J’ai toujours trouvé les speeder space marine … très moyen esthétiquement (Des gouts et des couleurs …). Ensuite, si le rôle tactique du véhicule est réel (faible coût, forte mobilité, puissance de feu …), il ne s’inscrivait pas dans ma façon de jouer. Je crois d’avantage au nombre (garde impériale) ou au blindage et à l’endurance (space marine). Caractéristiques que n’a pas un land speeder sauf si l’on en assemble un certain nombre. Or je n’ai pas le temps de monter une escadre complète …
Je n’aime pas réellement l’engin. Mais cela veut aussi dire que je n’aurais aucun regret si le ratais. Ce qui en faisait un véhicule idéal pour un test.
Les plans de tels engins se trouvent facilement sur internet. Comme le modèle games workshop ne me plaisait pas, je décidais de procéder à quelques modifications (des simples !!!). Modifications qui portaient sur le « non-montage » de certains éléments : Le blindage avant du pilote par exemple : les speeder n’ont pas réellement de blindage ; c’est l’armure qui protège les spaces marines. Un tel élément est donc non seulement inutile, mais pourrait même être une source de gène (réduction du champ de vision du pilote, limitation de la capacité de transport de l’engin …). L’armature de séparation et l’aileron arrière ont été eux supprimé pour des raisons pratiques : en papier ils étaient fragiles.
Les maquettes en papier sont relativement faciles à monter si l’on dispose de temps et que l’on agit avec méthode. Si les techniques sont relativement simples, il faut s’imposer de prendre le temps, de bien découper, de faire des essais d’assemblage à sec, d’attendre que la colle sèche. A titre de comparaison ; j’estime qu’avec ce premier modèle j’ai mis 2 à 3 fois plus de temps qu’avec une maquette plastique (même en scratch). L’utilisation de quelques éléments en plastique n’est pas indispensable, mais attire l’œil et évite que les défauts de montage soient trop visibles.
Si l’assemblage est facile, la peinture doit être davantage soignée. Les aplats se voient plus : ils sont renforcés visuellement par le papier. L’utilisation de camouflage ou de « petits éclats » de peinture métallique (brossage à sec) permet de rendre un véhicule en papier tout à fait correct sur une table de jeu. Malgré tout cela, il faut être lucide. Cela reste une maquette en papier qui n’a pas les qualités d’une vraie maquette.
Au final, on a un véhicule sympa presque gratuitement. La solidité est réelle : Mon cadet a même tenté de la faire voler. Une maquette en plastique aurait explosé à « l’atterrissage ». Là, rien !!!. Donc plus de problème lié à une chute de table … Toutefois, le papier résiste mal à la pression : il faut des rangements appropriés et jouer avec d’une manière moins brutale qu’avec des figurines classiques. Lors de la construction, il faut prévoir un socle ou une base inférieure en carton très rigide si l’on utilise une base surélevée. Ce que je n’ai pas fait … il va donc falloir revoir le dessous de la maquette. Cela rend plus rigide l’engin et évite tout phénomène de vrille lors du séchage de la colle (cela ne se voit pas … mais la maquette est légèrement en … heu … biais ).
Au final, le test est concluant : les maquettes papiers sont réalistes et (cerise sur le gâteau) presque gratuites. Une colle de bonne qualité est indispensable, il faut donc acheter de la marque. Mais il faut prendre en compte qu’une telle fabrication est un investissement important en temps.
Enfin, si les maquettes en papier ne sont pas fragiles, elles nécessitent quand même des systèmes de stockage et des précautions d’utilisation particulières …
Ceci dit, on m’avait passé en rabiot deux socles avec les pieds de space marine. Ce qui veut dire que j’ai fait un deuxième speeder …