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Système Arcadie, Secteur spatial de l'Impérium

Et si il était possible de construire un robot de combat… à quoi ressemblerait il ?

26 Mai 2015 , Rédigé par Droopy Publié dans #robots

 Et si il était possible de construire un robot de combat… à quoi ressemblerait il ?

La mise en œuvre de robots militaires humanoïde est peu probable actuellement. Peu probable ne veut pas dire impossible. Si on devait en mettre en œuvre à quoi pourraient ils ressembler ?

Comme tout matériel militaire, ce qui conditionne un robot de combat c’est sa mission. La capacité à remplir à moindre coût, financier comme humain, est la seule préoccupation des militaires. Actuellement, la plus value des robots est lié à leur capacité de déplacement, mais aussi à une réelle capacité de préhension si on le dote de bras robotisés. Mobilité en terrain difficile, capacité à saisir et manipuler de lourdes charges sont des préoccupations constantes dans l’arme du Génie. Cette arme utilise qu’un faible nombre de véhicule. Ce qui correspond tout à fait à la mise en œuvre d’engins expérimentaux. Enfin, les hommes du génie sont tous des techniciens polyvalents en plus d’être des militaires. Cela permettrait de finaliser rapidement les procédures, voire d’étudier de nouveaux modèles de robots plus adaptés à d’autres besoins militaires.

Le Génie doit dégager des routes (ou les détruire), assurer la logistique, installer des équipements… parfois sous le feu de l’ennemi. Pour toutes ces missions, un robot de combat légèrement blindé serait particulièrement utile. Pour assurer ses missions, le robot doit être équipé de deux bras manipulateur, d’un blindage léger, d’un lance charge (une sorte de mortier pour faire détoner des mines) et (éventuellement) d’une mitrailleuse télé opérée pour sa défense.

Les bras et les jambes seraient de simples effecteurs électriques. Ce sont des moteurs fiables et déjà mis en œuvre dans l’industrie. Les commandes ont tout à gagner à s’inspirer des commandes intuitives expérimentales étudiées actuellement pour les exosquelette médicaux et militaires. On gagne ainsi en temps de formation et d’entrainement pour le personnel, mais aussi en temps de mise en œuvre. La distribution d’énergie aux effecteurs utiliserait les composant industriels actuels, mais assurait en même temps les fonctions de bus de données entre les capteurs situés sur les effecteurs, le système de commandes. La connexion de senseurs supplémentaires se ferait directement sur un tel réseau. On gagne ainsi en poids, en facilité de production et de maintenance et en formation du personnel. De telles technologies sont fiables et utilisées depuis les années 1990. Elles permettent d’utiliser les réseaux de distribution d’électricité pour la transmission de donnés.

Pour la fourniture d’énergie, la seule solution disponible actuellement est d’installer un moteur thermique (et son réservoir) sur le robot. Plutôt que d’installer des batteries en nombre, l’installation d’un générateur assure à la fois l’autonomie. Un générateur apporte également une fonction supplémentaire au robot lorsqu’il n’est pas utilisé sur le terrain au profit d’une unité militaire. La mise en place d’énergie fait partie des missions du Génie.

On aurait donc une cabine avec deux bras manipulateurs. Sur cette cabine, on installe les effecteurs, les senseurs et les équipements (armes comprises). Dans cette cabine est installée les systèmes de commandes.

Selon la configuration, le générateur est installé soit derrière la cabine, soit au niveau des ‘hanches’ du robot. La configuration choisie est celle d’un bipède, mais au final on peut imaginer une configuration quadrupède ou à chenille selon les sols ou les charges à porter.

Si un robot de combat reste improbable, il n’en reste pas moins facile à imaginer.

 Et si il était possible de construire un robot de combat… à quoi ressemblerait il ?
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