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Système Arcadie, Secteur spatial de l'Impérium

Pourquoi les robots de combat ne ressembleront probablement pas à ceux de nos dessins animés ou de nos jeux (1)

14 Mai 2015 , Rédigé par Droopy Publié dans #robots

Pourquoi les robots de combat ne ressembleront probablement pas à ceux de nos dessins animés ou de nos jeux (1)

Goldorak, Patlabor, Macross, Gundam, Pacific Rim mais aussi les Dreadnought de W40K et bien d’autres jeux véhiculent l’image de robots de combat humanoïde aussi puissants au corps à corps qu’avec un armement lourd. Toutefois, même en tenant compte des avancées de la science et de la technologie, un système d’arme aussi complexe est peu probable dans le contexte militaire actuel.

Il faut bien comprendre que depuis que l’homme est capable de lancer des cailloux, l’armement suit un développement précis. La technologie militaire suit toujours un leitmotiv précis : Tirer le plus loin possible sur son adversaire. Le but étant de le mettre hors de combat sans risquer une riposte adverse. On redécouvre régulièrement l’intérêt d’armement ayant de plus courtes portées mais une grande puissance d’arrêt ou une forte capacité de saturation comme les armes de poings, les mitraillettes et autres pistolets mitrailleurs. Mais, l’armement le plus puissant vise toujours plus de portée avec plus de précision. On est ainsi passé de la Baliste au trébuchet, au canon, au canon à poudre lente puis au missile. L’installation de système de guidage et d’aide à la visée procède aussi de cette préoccupation : augmenter la probabilité d’impact malgré la distance de tir.

Les véhicules de combat blindés actuels intègrent parfaitement cette tendance. Ils possèdent un armement lourd à longue portée. Pour les chars, il s’agit d’un canon. Pour les véhicules de combat d’infanterie on installe en général un lance-missiles. Ils sont équipés également d’un armement anti-personnel pour le corps à corps. Il s’agit de mitrailleuse et de lance grenades. Sachant que la meilleure protection contre l’infanterie pour les blindés reste… l’infanterie. C’est la coordination des deux ensemble qui donne la puissance d’un groupe blindé actuellement. Un robot de combat ne serait qu’une sorte de plate forme supplémentaire intégrant cet armement principal. En soit c’est techniquement possible, mais toute nouvelle plateforme implique la mise en production de celle ci. Ce qui ne gênerait pas nos industriels, mais implique aux premiers acheteurs un coût d’achat important du à la mise en place d’un nouvel outil industriel à amortir. Il ne faut pas oublier le stock de pièce détaché supplémentaire à acheter et à gérer pour chaque armée utilisant des robots. Mais cela implique également pour les armées de former des spécialistes, des techniciens et des pilotes capables d’utiliser et de mettre en œuvre un tel équipement. Au vu des performances des plates-formes actuelles, la création de robots de combats utilisant un armement lourd, n’a aucun intérêt face aux plate formes éprouvées que sont les chars et les véhicules de combats actuels.

Pour lutter contre les tanks, l’infanterie utilise des missiles anti-tank (qui peuvent servir contre des fortifications), des roquettes et des mines anti-char. Au vu des pertes russes lors de la première guerre de Tchétchénie, Si des blindés ne disposent pas d’infanterie d’accompagnement, ils peuvent s’attendre à de très lourdes pertes surtout dans un combat en milieu urbain. Un robot de combat capable d’utiliser les couverts et de se battre au corps à corps serait tactiquement utile surtout dans des milieux dotés de grands couverts comme les milieux montagneux et les milieux urbains. Mais là aussi, ils leur faudraient un accompagnement d’infanterie pour être protégé contre de l’infanterie. Dans un tel milieu. De simples mortiers lourds avec de bonnes liaisons radio et des unités de reconnaissances et de contrôles de tirs apparaissent beaucoup moins cher, plus facile à mettre en œuvre et surtout plus utiles.

Au vu de tous ces éléments, le besoin de robots de combat apparaît des plus limités. Toutefois, les plate formes robotisées humanoïdes ont des qualités qui leur sont propres.

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