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Système Arcadie, Secteur spatial de l'Impérium

Pourquoi les robots de combat ne ressembleront probablement pas à ceux de nos dessins animés ou de nos jeux (2)

16 Mai 2015 , Rédigé par Droopy Publié dans #robots

Pourquoi les robots de combat ne ressembleront probablement pas à ceux de nos dessins animés ou de nos jeux (2)

Quels seraient les avantages spécifiques de robots de combat humanoïdes. Et cela leur donnerait il pas un avantage tactique suffisant pour en justifier au moins l’expérimentation ?

Le premier avantage avancé est une excellente mobilité surtout en milieu difficile. Les humains se déplacent plus facilement dans un milieu difficile que les voitures… et même que certains tanks. Ce n’est pas faux. Mais cela est lieu non seulement au mode de déplacement des humains (les pattes !), mais aussi à leur petite taille comparée à un véhicule de combat standard. Un robot de combat humanoïde tel que décrit dans « Patlabor » est tellement grand qu’il ne bénéficie plus de cet avantage.

De plus cette mobilité tactique est considérablement limitée par la vitesse des humains. La mobilité stratégique des humanoïdes semble limitée par rapport à des véhicules à effet de sol, à roues ou même à chenille. Un robot de combat aurait peut être une vitesse plus importante que celle d’un homme. Mais il faudrait savoir s’il est capable de soutenir la vitesse de déplacement d’un véhicule de combat pour que cela soit utile. Mais surtout, un robot de combat serait obliger de se déplacer debout.

Même pour un quadrupède (ou un autre type de robot ayant plus de pattes), les robots de combats sont plus hauts que des véhicules à roue ou à chenille à charge utile comparable (armement, transport de troupe…). Si le robot avait la même taille, il est condamné à une vitesse d’escargot car de petites pattes impliquent… une petite vitesse. Le déplacement de ce type à besoin d’une certaine amplitude verticale pour avoir un rendement suffisant. On peut certes copier la structure d’une tortue, d’un crabe ou d’un crocodile pour faire baisser la taille du robot, mais cela serait au détriment de sa vitesse de déplacement, et de sa mobilité.

En quoi la taille est importante ? Cette hauteur peut paraître un avantage. Les senseurs portent plus loin et le champ de tir est plus important… Mais, ces avantages sont malheureusement minimisés par des mesures de camouflage et de furtivité. Enfin, avec l’apparition de missiles lancés verticalement et ajustant leur trajectoire en vol issu des technologies militaires navales, l’intérêt d’être grand n’en est pas un, bien au contraire.

Mais surtout, il faut bien comprendre que plus on est grand, plus on est haut. Plus on est facilement repérable de loin. Ce qui ferait de tout robot une cible à longue distance pour l’artillerie, l’aviation et les autres véhicules de combat. Même les missiles de l’infanterie portent à plusieurs kilomètres ! Les mesures de camouflages et la furtivité peuvent compenser, mais en général, plus on est grand plus il est difficile, et couteux, de se cacher.

Dans un tel contexte, l’intérêt des robots de combats semble nul. Toutefois, on ne peut présumer de rien. Les robots de combats seraient des machines de combat ayant un très fort impact « visuel ». Ce qui en fait des engins idéaux pour la propagande. Entre les deux guerres mondiales, de nombreux gouvernements ont construit des cuirassés hors de prix et d’une utilité militaire finalement douteuse. De même la Russie de Staline mis en production les cuirassés terrestres T35. Ces formidables blindés étaient Impressionant lors des défilés. Mais, ils ne furent que des cibles faciles face aux modestes Finlandais, puis aux panzer des forces de l’axe.

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