Pourquoi les robots de combat ne ressembleront probablement pas à ceux de nos dessins animés ou de nos jeux (4)
20 Mai 2015 , Rédigé par Droopy Publié dans #robots
Malgré tous ces arguments, la mise en œuvre d’engin de combat est improbable, mais, elle n’est pas non plus impossible.
Cela peut sembler paradoxal, mais il est intéressant de faire le parallèle avec l’apparition du char de combat au début du XXe siècle. Lorsque la première guerre mondiale débute de nombreuses armées expérimentent des véhicules de combats. Il s’agit en général de camions hâtivement blindés et dotés d’un petit canon et/ou d’une mitrailleuse. Bien qu’utiles pour la reconnaissance et l’escorte de convois, ils sont chers à l’achat, difficile à maintenir en condition opérationnelle et sont concurrencés par la cavalerie qui représente un moyen de combat éprouvé et sur. Le pays qui fait le plus de recherche est la France. Grace aux expériences individuelles (Genty), mais aussi privées (Peugeot, Dion bouton…). Le pays acquiert ainsi une solide expérience technique, opérative et logistique de ces engins. Toutefois, l’utilisation systématique des tranchés semble condamner ces engins qui sont alors incapable de se déplacer dans le no-man-land mortel qui caractérise la première guerre mondiale
Les Anglais et les Français mettent rapidement en œuvre des véhicules de combats blindés à chenilles. Le général Estienne en particulier promeut ce nouveau moyen de combat à la place des couteuses et suicidaires charges d’infanteries. Si les premiers chars (Mark V, VII du coté anglais et Schneider et St Chamond du côté français) semblent limiter. C’est Louis Renault qui innove avec le FT17 et qui va fixer jusqu’à nos jours le portrait robot du char de combat.
Le FT17 est un engin modeste. Il utilise des composants déjà disponibles et ne semble pas très impressionant par rapport aux énormes engins déjà mis en ligne. Mais, il est révolutionnaire. Il peut être facilement produit en très grande série, et il le sera dans tous les pays du monde ! Les USA, les Russes, les Japonais, les Italiens produiront leur propre version. Cela permet à des armées de mettre en œuvres de grandes unités pour permettre autre chose que des opérations limitées. Il dispose d’un armement principal en tourelle. Ce qui lui permet d’engager un adversaire quelque soit sa position. S’il arrive que certains FT17 se renversent, son moteur et ses chenilles ont été conçu pour qu’il puisse traverser le champ de bataille à la vitesse, formidable à l’époque, de près de 20 kilomètres par heure. Enfin son blindage n’est pas conçu pour résister à toutes les armes adverses, ce qui est impossible, mais aux armes les plus dangereuses de l’époque, mes mitrailleuses et les éclats d’obus. Avec un tel engin, l’offensive devient possible.
Si l’on veut construire un robot de combat, il faudra passer par ces étapes : définir les rôles où de tels engins peuvent être utiles. Définir les zones d’action probables, et celles possibles. Utiliser des technologies éprouvées pour réduire les coûts d’acquisition et de maintien en condition opérationnel. Ne pas rechercher la surenchère technologique ou militaire, mais rester dans le cahier des charges définit.
A ce titre là, il est possible d’envisager un robot de combat opérationnel.
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