Scratch de SU 100 pour Flames of War

Le SU 100 est un chasseur de char dérivé du T34. Les Soviétiques ont remarqué les véhicules allemands d’accompagnement de l’infanterie lors de l’opération Barbarossa. Leur propres blindés, dont le surprenant KV2, n’ont pas le potentiel du modeste mais efficace Stug allemand. Utilisant le châssis du T34, les ingénieurs soviétiques mettent en production le SU122. Comme sur le modèle allemand, la place libérée par la tourelle permet d’installer un obusier court.

L’apparition de nouveaux blindés allemands à partir de 1942 oblige l’armée rouge à demander en urgence un chasseur de char à l’industrie soviétique. Cette dernière modifie un SU 122 en installant un canon de 85mm à la place de l’obusier. Le chasseur de char permet d’engager les meilleurs chars allemands. Toutefois, une version plus performante est étudiée : le SU 100. Profondément remaniée, la casemate est mieux blindée et mieux profilée. Ce qui renforce la protection de l’équipage. Mais c’est surtout son formidable canon de 100mm qui fait la différence. La vitesse initiale de son obus est si importante qu’il est capable de détruire n’importe quel blindé allemand à plus de 800m.

Le SU 100 y gagnera le surnom de « casse tout » dans l’armée rouge.

En terme de jeu, le SU 100 est un formidable chasseur de char… lorsqu’il est utilisé en défense. Avec un blindage frontal performant et un canon redoutable. Trois SU 100 peuvent bloquer la progression d’une colonne blindée adverse. Par contre en assaut, sa mobilité est limitée. Un SU 100 peut rapidement se trouver embourbé ou immobilisé par le terrain. Le poids du blindage supplémentaire et de son canon limite considérablement sa mobilité.

Mais c’est surtout face à l’infanterie que le SU 100 trouve ses limites. Contrairement aux T34, le SU 100 n’a pas de mitrailleuse. Ce qui le rend particulièrement vulnérable face à des troupes déterminées et correctement équipées.

Ce n’est pas le blindé le plus utile de l’arsenal soviétique, mais sa puissance de feu en fait un incontournable véhicule de soutien.

Encore une fois, il s’agit d’une maquette de PRModels. L’assemblage est plus difficile avec le tourelleau. Surtout que ce dernier se déforme facilement lorsque l’on manipule la maquette. Pour le renforcer, j’ai recouvert ce dernier de colle à bois. En séchant, la colle renforce le carton. Si c’est suffisant pour une utilisation régulière, il faut toutefois faire réellement attention lors du stockage.