Scratch de T34-85 pour Flames of War
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Le T34 est un char presque mythique pour les passionnés d’histoire et de technologie militaire. Il est presque aussi célèbre que le FT17 français ou le Sherman américain et à juste titre. Le T34 est un char qui a traversé toute la seconde guerre mondiale. C’est l’un des premiers « char moyen » réellement opérationnel au monde. En terme militaire, il ne faut pas comprendre d’un poids moyen, ce qui ne veut pas dire grand chose, mais char polyvalent. La dénomination anglaise Main battle tank est à ce titre beaucoup plus précise.
Lorsque les Allemands lancent l’opération Barbarossa, le T34 est un char qui va les surprendre très désagréablement. Le T34 est un char propulsé par un moteur diesel copié sur les moteurs diesels français prévus pour les… dirigeables ! Ces moteurs lui procurent une forte autonomie, mais surtout cela limite considérablement les risques d’incendies. Cette autonomie est accentuée par l’excellente suspension « Christie » inspirée par les suspensions du célèbre ingénieur US. Ce qui procure à ce char, malgré son poids une formidable vitesse et mobilité. Un autre point fort du T34 est son blindage. Si l’acier soviétique est médiocre comparé aux aciers français (qui équiperont les blindés allemands après 1941), le blindage incliné du T34 lui donne une résistance exceptionnelle. Enfin, il faut ajouter un excellent canon de 76mm… alors que les canons des Panzer IV sont des 50mm aux capacités limitées.
Ce blindé a aussi de nombreux défauts. L’équipement radio est inexistant, le contrôle qualité est inexistant et donne une fiabilité médiocre aux chars soviétiques, l’ergonomie est mauvaise, et enfin la qualité des systèmes de tir limite la précision à longue et moyenne portée. Toutefois, le T34 est facile à produire en masse avec les moyens industriels disponibles en Union soviétique.
La disponibilité du T34 permet la mise en ligne de nombreux dérivés. Char lance flamme OT34, démineurs, canon d’assaut SU122, SU85 et SU100. Mais l’arrivée de nouveaux panzer (Tigre et surtout les formidables Panther) oblige à revoir l’armement de ce tank. Une nouvelle tourelle équipée d’un tube de 85mm, lui permet d’engager avec des chances de succès correct les chars allemands les mieux blindés. A titre de comparaison, le fameux Tigre allemand est équipé d’un 88mm. Si le T34 est dominé par les chars allemands les plus modernes. Ceux ci sont relativement peu nombreux. Par rapport aux chars allemands les plus fabriqués (Panzer IV), il dispose d’une meilleure mobilité, d’un meilleur blindage et d’un armement plus puissant. Ce dernier point doit être relativisé. La qualité des systèmes de pointage et de visée sont très en dessous des normes anglaises, américaines et surtout allemandes. De fait, les Allemands, grâce à un excellent entrainement, sont capables de coordonner des tirs à longue portée contre les blindés russes… ce que ces derniers sont incapables de faire. Ce qui limite considérablement l’avantage en puissance de feu des soviétiques.
Montant une armée soviétique, il fallait des T34 pour en faire l’épine dorsale. Mes adversaires alignant des Panther et autres Tigres et Tigres II, il fallait la dernière version du T34 pour leur faire face : le T34-85. Outre l’armement, ce T34 dispose de meilleurs systèmes de visée que la version précédente. Un avantage plus que déterminant lorsque l’on tient compte de l’entrainement limité des soviétiques. Le scratch est presque entièrement basé sur la maquette en papier de Prmodels de Rawen. L’emploi du bristol est recommandé afin d’avoir une bonne rigidité.
Il n’y a pas de notice de montage. Ce qui peut poser des problèmes. Le canon de 85mm est devenu hors échelle car j’ai mal compris l’assemblage de ce dernier avec la tourelle. J’assemblais le 9e exemplaire lorsque je m’en suis rendu compte. Mais, dans l’ensemble, c’est une maquette facile à assembler et de très bonne qualité compte tenu de son échelle (1/100e). Ce qui est tout à l’honneur de Mr Rawen, son concepteur.