Futurologie Steam punk (2)

Systématiquement on associe au Steam Punk de véritables révolutions techniques dans les modes de transport. A l’époque on est conscient des avantages qu’apportent ces nouveaux modes de transport, mais on est conscient qu’il faut surtout des « routes » adaptés à ces moyens de transport. C’est pourquoi l’exploration de nouvelles routes commerciales devient une préoccupation majeure de l’époque. Cela permet de terminer l’exploration des continents et de découvrir de nouvelles civilisations.

Au début du XXe siècle, c’est le train qui est considéré comme le véhicule du futur. C’est un train électrique pouvant atteindre 200 à 250 km/h. Ce TGV Steam punk n’a rien à voir avec celui que nous connaissons. Il s’agit d’un train monorail qui ressemble à l’aérotrain de Bertin, mais suspendu. Les rails suspendus permettent de construire des infrastructures au-dessus des accidents de terrains, les fleuves, les forêts et les villes. Cette vision n’est pas si étrange. On utilise des métro aériens dans de nombreuses villes dont Paris. Les anciennes infrastructures ferroviaires étant dévolues au seul fret.

Une anecdote : si un illuminé a tenté de percer un tunnel sous la manche, on préfère réfléchir à l’époque à un système de train sous-marin… Il serait amusant de voir la tête des scientifiques de l’époque si ils voyaient les modes de transports utilisés maintenant entre la France et la Grande Bretagne.

En 1905, il est évident qu’en 1950, il est certain que tout le monde aura une voiture. Si l’on tient compte des interludes dues aux deux guerres mondiales et aux périodes de reconstruction, cette prédiction s’est totalement réalisée. Tout le monde imagine des véhicules standardisés (Ce qui est le cas) et hautement automatisés pour éviter les accidents. Les systèmes d’aide à la conduite et de frainage d’urgence sont la base de ces automatismes.

Déjà à l’époque, la concentration de la population dans les zones urbaines est une préoccupation. On réfléchit déjà à des citées-jardins… pour la bourgeoisie. Ce que constatent les géographes dans les citées occidentales depuis des dizaines d’années.