La question extraterrestre dans un univers SteamPunk
Après la seconde guerre mondiale, plusieurs observations mettent en avant la question des OVNI. Si la vie extraterrestre est une possibilité admis par la science, elle est bien plus ancienne. Dans un univers « victorien », cette possibilité est considérée comme acquise par les milieux scientifiques même si cela pose de nombreuses question dans les milieux religieux. En fait, de nombreux scientifiques ne se posent pas la question en termes de vie extraterrestre ou non, mais en termes de vie intelligente différente de l’homme. L’exploration active de la Terre est en cours et on admet la possibilité de vie intelligente sur d’autres planètes, mais aussi sur Terre. De nombreuses théories comme celle de « la Terre Creuse », l’Atlantide et Mu provoquent des débats passionnés et sont à la source de nombreux romans.
Pour de nombreux scientifiques au XIXe siècle, la vie est possible sur d’autres planètes du système solaire. Si seuls les rèveurs, les poêtes et les romanciers envisagent des habitants lunaires, l’absence d’atmosphère montre que cela est impossible. Les scientifiques envisagent que la vie est possible seulement sur Vénus et sur Mars. Jusqu’à ce que des sondes révèlent l’Enfer qu’est l’atmosphère de Venus, on considère que Vénus pourrait abriter une vie comparable à celle de la Terre à l’époque préhistorique. Les dinosaures viennent d’être découverts et sont aussi très à la mode. Au contraire, sur Mars, les civilisations locales sont considérées comme bien plus anciennes et développées. Les observations sur les fameux « canaux de Mars » vont faire envisager une civilisation très centralisée conçue pour survivre sur un monde qui se meurt. Ce constat, cette rêverie, sera le point de départ de nombreux romans mettant en contact Terriens et Martiens, dont le plus célèbre est la « guerre des Mondes » de Wells.
Si scientifiques n’envisagent pas sérieusement des moyens de transports pour voyager de planète en planète. Les romanciers sont très imaginatifs. Jules Vernes utilise un Canon géant pour tenter de rallier la Lune. Il imagine aussi un astéroïde creux pour explorer le système solaire. Même si ce voyage est accidentel et non contrôlé, cela permet de résoudre les problèmes de gravité et l’emport d’une atmosphère limitée, mais suffisante pour permettre à quelques humains de survivre quelques mois… dans le roman. Fusées, « trou de vers », voyages psychiques, voyages extracorporels… et bien d’autres sont tous envisagés pour permettre à de nombreux héros de voyager entre les mondes du système solaire.
Si les scientifiques « Victoriens » sont conscients que le voyage spatial n’est pas encore possible. Les récentes découvertes scientifiques permettent d’envisager de communiquer avec les extra-terrestre du système solaire. En 1899, à Colorado Springs, Tesla enregistre des perturbations électriques et magnétiques inexpliquées. Après avoir envisagé des sources de bruits électromagnétiques terrestres comme les aurores boréales ou solaires. Il croit avoir intercepté un message extraterrestre d’une planète à une autre. Il essayera de mettre au point un système de communication électromagnétique pour leur répondre. Tesla est le premier à penser à ce que l’on peut nommer la Radio pour communiquer avec des extraterrestres. Ses travaux sont à la base de l’actuel programme SETI.
Dès le début du XIXe siècle, les scientifiques tentent de communiquer avec les extraterrestres du système solaire au moyen de signaux lumineux. . L’Allemand Carl Gauss propose la construction d’un système de communication visuel à destination des habitants de la Lune dès 1820. De gigantesques systèmes de miroirs sont ensuite étudiés à cet effet . Les systèmes proposés sont progressivement améliorés. En 1874, le français Charles Cros propose d’utiliser la lumière électrique concentrée par des miroirs paraboliques géants pour tenter de communiquer avec Mars et Vénus. De nombreux autres projets sont proposés, mais aucun ne sera construit.
Pourtant les scientifiques du XIXe siècle sont convaincus de l’existence d’une autre vie intelligente que la nôtre dans le système solaire. Le prix Pierre Guzman devait remettre 100 000 francs (une somme phénoménale à l’époque) à toute personne établissant une communication avec une autre planète. C’est le coût pharaonique de ces projets qui bloque toute tentative. En 1909, l’astronome Pickering calcule que la construction d’un appareil de communication entre la Terre et Mars coûterait 10 millions de dollars. On comprend que les investisseurs ne soient pas tentés.
Seul Tesla va continuer ses recherches sur une machine pouvant envoyer de l’énergie sur de grande distances, «sans la moindre dispersion». Une description qui rappelle étrangement le « Maser ». Ce type de laser utilisant des ondes radio mis au point après la seconde guerre mondiale. Le travail de Tesla a disparu après sa mort, ainsi que ses observations sur les signaux qu’il avait détectés en 1899.
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