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Système Arcadie, Secteur spatial de l'Impérium

Robots et emplois qualifiés

4 Mars 2017 , Rédigé par Droopy Publié dans #robots, #divers

Jusqu'à présent les robots « occupent » dans l'économie des emplois peu ou pas qualifiés. Certains, comme les robots employés par la SNCF, font même office de « poubelle autonome ». Pour la majorité, les robots sont des robots industriels. La majeure partie des nouvelles usines qui se créent en France sont des usines très robotisées qui créent peu d'emplois.

Mais les robots sont adaptés, modifiés pour remplacer des emplois de plus en plus qualifiés. En Mai 2016, le robot Ross a été installé dans le cabinet Newton D. Baker (Cleveland, Ohio) pour assurer le travail de classement et d'analyse des documents sur les faillites d'entreprises. En France, le cabinet « Latham & watkins (Paris) étudie l'implantation de tels intelligences artificielle dans ses bureaux. Le français Louison Dumont, malheureusement expatrié dans la Silicon Valley, propose un avocat virtuel : Peter. L'entreprise française Yperlex travaille sur LiZa, un avocat Robot.

Ces robots, comparables au « chatbot », peuvent parcourir des millions de pages de documents en quelques secondes. Mais surtout, ils coûtent beaucoup moins cher qu'un humain pour effectuer des tâches répétitives et fastidieuses. Ces tâches assurées par des personnes diplômées (Bac +5) n'échappent plus à la numérisation de leur tâche. Même si les robots restent spécialisés dans l'analyse de documents, c'est la partie du droit qui nécessite le plus de « main d’œuvre ». De ce fait, pour les cabinets d'avocat, c'est un moyen pratique de limiter le coût salarial, tout en pouvant se positionner sur les tâches répétitives (amendes …) qui étaient trop coûteuses en personnel pour les intéresser. Entre le personnel de ces « gros cabinets » et la disparition des petits. C'est une grande part de l'emploi qualifié qui est menacé.

De fait, le personnel juridique va devoir évoluer pour tenir compte de la numérisation de leur emploi. Si les gros cabinets, qui ont les moyens d'investir, seront les gagnants de cette évolution. Une grande part d'employés n'ont pas d'autre choix que de faire évoluer leur formations et leurs acquis s’ils ne veulent pas se retrouver au chômage de longue durée. Aux USA, le taux de chômage des personnes qualifié a doublé entre 2010 et 2012. Car la numérisation touche aussi d'autres domaines d'emploi qualifiés comme la finance et la banque.

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