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Système Arcadie, Secteur spatial de l'Impérium

Des robots qui prennent le contrôle de nos véhicules.

5 Septembre 2017 , Rédigé par Droopy Publié dans #robots, #divers

Techniquement, les voitures autonomes sont des robots. Nous confions notre vie, mais aussi celle des passants qui circuleront sur les trottoirs à nos côtés à des engins autonomes dont la programmation commence à nous échapper. Cette évolution technique s’impose à nous pour des questions essentiellement économiques. Il est peu probables que les entreprises qui cherchent à maximiser leur marges, se préoccupent du bien être de chacun, de sécurité routière ou même d’environnement. Les récentes affaires allemandes dans l’industrie automobile sont là pour le rappeler.

Cette évolution touche aussi d’autres secteurs des transports. Le Yara Birkeland est un navire de transport totalement autonome. Ce porte container est fabriqué en Norvège par le chantier naval de Kongsberg pour le Chimiquier Yara

Pour ces promoteurs, ce porte containeur est un projet écologique. En concentrant le transport des containeurs sur un navire à propulsion électrique on économise des milliers de transport par camion. C’est vrai. Mais il existe déjà des navires de ce type depuis longtemps. Et surtout ; les transports routiers ne peuvent pas être remplacés par des navires. Les camions s’occupent des livraisons terminales sur terre, ce qu’est incapable de réaliser un navire.

Le réel intérêt de ce navire est le suivant : faire fonctionner 24h sur 24h et sept jours sur sept ce navire sans avoir à payer le moindre salaire. C’est brutal, mais c’est ainsi qu’est l’économie. Le concept du navire autonome déborde largement de la coque elle-même puisque le concept norvégien aborde aussi des systèmes de manutention de charge automatisé. Il n’y aura plus personne sur le navire, mais aussi sur les quais.

Pour des raisons de sécurité, le constructeur annonce qu’un pilote déporté (à terre) sera responsable des trajets dans un premier temps… mais ensuite ?

Qui sera responsable si un navire s’échoue ? Le constructeur ?, la société maritime ?, le concepteur du logiciel ?. Très étrangement, il n’y a pas de communication spécifiant les responsabilités de chacun en cas de sinistre. Une manière pour les assurances de continuer à encaisser les primes tout en étant certain de ne rien avoir à débourser tant que cette question ne sera pas clairement définie par la loi ?

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