Robots policiers ou Terminators en puissance ?

A Dubaï, la police a présenté cet été un robot. Ce robot est le premier d’une grande série. Dubaï veut que le quart de ses effectifs de police soient des robots de ce type.

Ce prototype mesure 170 cm pour 100 kg. Ils sont conçus pour patrouiller, signaler les délits et verbaliser (tout en permettant le paiement direct des amendes. ). Ces robots auront aussi pour mission d’informer la population et les touristes. Ils peuvent signaler une position, donner une route, ou prendre contact avec l’administration ou une entreprise à la demande.

A terme, Dubaï entend que ses robots-policiers puissent travailler comme un officier de police humain. Mais ces robots n’ont pas vocation à être armé. C’est même pour la police, et le constructeur une ligne rouge à ne surtout pas franchir. Ceci dit, le constructeur, la société espagnole PAL ne veut pas parler de ses projets militaires…

La Russie semble vouloir dépasser cette «ligne rouge». Des tests de tir effectué par un robot ont eu lieu en présence du vice-président du gouvernement russe Dmitry Rogozin. Fedor, c’est le nom du robot, c’est montré particulièrement efficace et précis. Pour les russes, la robotique de combat est la technologie idéale pour développer une intelligence artificielle.

A l’heure où la principale préoccupation des roboticiens est l’intégration de considération éthique dans la programmation d’intelligence artificielles, l’utilisation de système de raisonnement militaire semble contradictoire et même … dangereux pour nous au moment où nous déléguons la police de nos sociétés à des robots contrôlés par ces IA.