La robotique, peut-elle remédier au manque de médecins.

L’évolution de nos populations, conjuguée à la baisse du nombre de médecin provoque est à la base de nombreux problèmes dans nos régions. Dans de plus en plus de régions, il est devenu impossible d’avoir un service de santé de proximité.

Si, il y a encore de nombreux médecins en France, dans certaines régions, il faut parcourir un nombre important de kilomètre pour avoir un rendez vous. Or, plus la zone que doit desservir un médecin est importante, moins, ce dernier peut se permettre de s’éloigner de son cabinet : il risquerait de manquer une urgence médicale.

L’utilisation de viso-conférence, soutenus par des infirmiers, est une première piste. Elle permet d’avoir un premier diagnostic tout en limitant le nombre de déplacement. Les marins sont de grands utilisateur de cette technique. A terre, son intérêt est primordial pour les personnes qui ne pourraient pas se déplacer. Les personnes âgées et les personnes en handicap pourraient plus facilement rester auprès de leurs proches même en milieu rural.

Cette télémédecine offre de nombreux avantages pour les médecins : limitation du nombre de déplacement, diminution du risque de contamination etc etc. L’UE, en particulier soutien financièrement la télémédecine au travers du projet REMEDI, (Remote Medical Diagnostician)

Mais la télémédecine va maintenant bien au-delà du simple diagnostic à distance. Grâce à des robots spécialisés de plus en plus mobile, on peut imaginer faire bouger un bloc opératoire pour opérer à domicile les patients incapables de se déplacer.

Le patient serait préparé par un infirmier, responsable du bloc, et opéré à distance par un spécialiste grâce à des robots. Le robot ferait l’acte opératoire décidé par le médecin, mais grâce à des capteurs spécialisés renseignerait en temps réel le médecin sur l’état du patient pour que son intervention soit tout aussi efficace que dans un vrai bloc opératoire.

Ce qui ressemble à une nouvelle de science-fiction, est un prototype testé avec succès en Pologne. Outre les armées de nombreux pays, l’Australie et le Canada ont pris contact avec les chercheurs de l’UE. Tous partagent la même problématique : avoir de grandes distance à faire parcourir pour parvenir à un hôpital.