Les robots sont-ils des artistes comme les autres ?

Dans de nombreuses nouvelles, dont celles de Philip k Dick, les robots finissent par produire des œuvres artistiques et même par penser par eu-même. On en est très loin encore maintenant. Les robots ne sont pas les machines pensantes des nouvelles d’Asimov. Mais ils produisent des œuvres à la valeur artistique réelle et troublante. Ceci dit, une araignée produit des toiles dont la beautée est aussi, à sa façon, une véritable œuvre d’art.

Actuellement lorsqu’une machine produit quelque chose, elle le fait selon la programmation, les désirs et les envies de ses concepteurs, de ses utilisateurs ou, mais c’est beaucoup plus rare, des deux à la fois. Actuellement, les robots ne sont pas des artistes, ce sont des outils. On peut les comparer à des pinceaux high tech hors de prix sans plus. Lorsqu’ils produisent une œuvre artistique, il s’agit d’une production secondaire, ou de l’appréciation artistique d’une production, ou d’un déchet, produit par un robot.

Toutefois, la conjonction d’imprimantes 3D ultra-précises, conjuguée à des IA performantes et l’enregistrement de données concernant l’ensemble des œuvres de peintres reconnus permet de reproduire des œuvres puissantes. On peut ainsi produire des peintures de Rembrandt, de Picasso ou de bien d’autres… mais ce ne sont encore que des copies. Des copies bluffantes, mais de simples copies. Derrière, il y a un groupe d’homme qui va utiliser une technologie et des données disponibles pour faire une nouvelle œuvre à la façon de ----- . Les robots ne produisent pas (encore) d’œuvre artistiques, ils font ce que les hommes leur dise de produire. L’artiste reste l’homme derrière le robot.