Scratch de Basilisk pour la Garde Impériale (2)

En terme de jeu, le Basilisk est une unité efficace, mais vulnérable. A ce titre, c’est une unité de la garde impériale amusante à jouer. Reste que la figurine, malgré un design ancien, n’est pas simple à faire.

Les plans de maquette en carton du designer russe Pataroch sont complet et disponible sur internet. Toutefois, il s’agit plus d’une maquette que d’une figurine de jeu. Le châssis peut être construit intégralement selon les plans si l’on renforce considérablement la structure interne. Les renforts (carton fort collés sur les faces internes) doivent être suffisants pour permettre une manipulation correcte lors d’un transport et d’une partie de W40K.

L’obusier est fait de papier récupéré (erreur d’impression…) roulé sur lui même. L’on part des dimensions d’une figurine officielle, on prend les mesures, puis l’on définit les différents “rouleaux” qui constituent le canon. L’on à ainsi un “creux” puis procède par tube qui se superposent les un sur les autres, jusqu’à obtenir le profil idéal.

Lors du post précédant, j’ai parlé d’une expérimentation. Il affut donc que je m’explique. Avant les vacances, je me suis trouvé en possession de bristol et de colle à jetter. Devant ce qui ressemblait à un gachis, je me suis demandé si je ne pouvais pas utiliser ce matériel de récupération. j’ai donc décidé d’utiliser tout cela durant mes congés d’été. Ma garde impériale (nommé officiellement Astra Militarum depuis la V7) manquant de soutien indirect, mon choix s’est porté sur le Basilisk.

Soyons honnête, le carton de médiocre qualité m’a posé moins de soucis que la colle. Il suffit d’augmenter le nombre de renfort pour faire une figurine correcte. Cela suppose plus de carton (ce qui était mon cas), plus de colle (ce qui était mon cas) et surtout plus de temps de travail … ce qui explique que le projet à duré aussi longtemps (2 mois de temps libre!). Au prix où est le bristol, cela ne vaut franchement pas la peine de perdre autant de temps. Toutefois, là n’est pas le pire.

Si le carton de récupération impose plus de travail, il permet d’obtenir un produit finit correct. Par contre la colle doit être de bonne qualité (j’utilise pour le papier et le carton une colle française de couleur verte (je n’ai pas le droit de faire de pub)). La colle est primordiale, elle évite que le carton ondule, se courbe … ou se décolle au bout d’un certain temps. Celle que j’ai utilisé provoque une “dilatation” du carton. Mais évidemment pas de manière uniforme… Je me retrouve donc avec des surfaces courbées. Ce point est camouflé… par des artifices comme des filets de camouflage (filet à oignons découpés en carré et roulé sur lui-même) à différents endroits pour attirer l’oeil. Ainsi les défauts se font moins voir.

Le choix d’un lance flamme à la place d’un bolter lourd à deux raisons: cela m’amusait et avec les règles de la V8, cela donne offre un réel pouvoir de dissuasion vis à vis d’une unité d’assaut adverse. Quand à la plateforme arrière, elle est décorés de différents rabiots mis en fonction de mes humeurs. A noter que j’ai doté chaque plateforme d’un blindage léger, d’un poste de commande et d’un système de chargement plus ou moins automatisé. Par contre j’ai décidé de ne pas mêttre le blindage à l’avant de l’obusier.

Au final, les basilisk sont jouables tels quels. Malgré leurs défauts, réels, ils peuvent devenir des figurines plus réussies. Les options sont simples : mettre des figurines comme servant. Simple et efficace, cela donnera un aspect plus réaliste qu’un engin bien vide. Ajouter des détails comme des caisses de munitions, des outils … en évitant de trop surcharger l’ensemble. Enfin, mettre un filet de camouflage sur le canon. Une opération compliquée, mais qui permettrait de camoufler la trop grande simplication du fût de l’obusier. Bref, il va falloir encore un peu de travail pour en faire quelque chose de correct.

Si il y a une chose à retenir de cette expérience… si on ne juge un ouvrier qu’à ses outils… j’ai été cet été un bricoleur particulièrement mauvais… il va falloir que je me rattrape !