Scratch de kroiseur Kitu pour battle fleet gothic

Les parties de BFG sont très amusantes avec les scénari proposés dans les règles. Mais très vite, on souhaite faire de grosses parties et de mettre en scène de grandes flottes de combat.

Le Kikrain, avec ses escadrilles de combat est plus redoutable, mais aussi plus cher en point que le Kitu. Mais ce dernier, en nombre suffisant peut se révéler un adversaire coriace. Tout d’abord, il faut foncer sur l’adversaire, la puissance de feu des orks n’est réellement efficace qu’à courte portée. Mais l’ordre en avant toute est réussit automatiquement pour les orks. Le sacrifice d’une première salve au profit d’une accélération plus importante n’en est pas un : la portée des armes orks est trop faible pour faire quoi que ce soit au premier tour.

Ensuite, il faut viser les navires de ligne au centre du dispositif adverse. A faible portée, l’armement de prou pourra tenter de l’endommager, tandis que les armes latérales feront feu sur les navires voisins.

On méprise des choses aussi ridicules que les torpilles… même si cela fait peur et très mal. Le monstrueux blindage de prou des orks est très efficace contre les torpilles. Enfin les kroiseurs orks peuvent encaisser de nombreux dégâts… malgré un seul écran de force et un seul système de tourelle. Les bombardiers adverses sont plus redoutables, ils frappent sur le blindage de poupe… qui est à 4 au lieu de 6 sur le blindage de proue. Si au premier tour, votre adversaire vous inonde de torpilles et de bombardier, vous pouvez utiliser votre armement principal contre ces engins autonomes. Ils auront l’avantage d’être à portée. Et même si il y peu de chance pour que cela soit efficace, même si vous détruisez une seule escadrille de bombardier, ce sera toujours cela de gagner !

Au final, il faut se faire une raison, plusieurs kroiseurs seront endommagés, voire détruits. Toutefois, il faut persévérer. Les orks sont redoutables en close-combat. A courte portée, vos gro’kanons provoquent deux dégâts (lorsqu’ils touchent). Les batteries de fling’ ont une puissance aléatoire sur 1D6 sur les bordées et de 1D6 + 2 sur la proue… de quoi faire suer de peur n’importe quel officier de la flotte adverse. Mais plus que la puissance de feu du Kitu, c’est l’éperonnage et l’abordage qui font de la flotte ork, et du Kitu des adversaires redoutables. Il faut aller au contact dès la première approche, les vaisseaux orks sont solides, mais leur faible nombre d’écran et de tourelle de DCA fait qu’ils succomberont lors d’une seconde approche. La subtilité de la manœuvre fait qu’il faut avoir le cœur bien accroché pour sacrifier ainsi vos vaisseaux de ligne.

Mais en attirant ainsi le feu adverse, vos kroiseurs vont permettre à vos autres vaisseaux d’approcher pour donner le coup de grâce. Cela peut être d’autres Kitu ou des escorteurs. Dans le cas des orks, les escorteurs n’en sont pas réellement. Ce sont des engins offensifs qui doivent pouvoir s’approcher suffisamment près pour accomplir leur mission. C’est totalement contre-intuitif, mais complètement ork.

Ce nouveau Kitu a un design un peu différent des autres, je l’ai pensé comme un navire de « commandement ». Il est plus gros, à des propulseurs plus puissants (et plus nombreux) ; à ce titre il sera choisit par un big-boss comme vaisseau particulier. A ce titre, il sera devant … et en prendra plein les dents !!! Mais si le big-boss parvient à faire son abordage…