Test d’impression 3D pour un croiseur léger de battle fleet gothic

Faire une flotte ork, ou n’importe quel véhicule ou engin dans l’univers de W40K est simple. On prend n’importe quoi, on colle on s’arrange pour que l’équipement apparent corresponde et HOP ! On a obtenu ce que l’on veut.

Pour une flotte de l’Impérium, ou d’une autre race, c’est considérablement plus dur. Battle fleet Gothic (BFG) n’est plus édité depuis des décennies. Il y a la solution du « proxy ». On prend un vaisseau, on affirme que c’est un croiseur léger (par exemple) et on joue avec. C’est possible pour une partie ponctuelle avec des amis. Mais lorsque l’on tente de jouer régulièrement…

Les scratchs ou maquettes en papiers sont plus délicats à réaliser. Il y a plein d’aspérités qui rend les modèles impériaux très difficiles à faire (surtout en nombre) à cette échelle. Et, il y a la solution de l’impression 3D. Tôt ou tard, il fallait que je fasse un test, c’était le moment.

Avec Bfg, les problèmes de droits intellectuels existent, mais sont moins importants : le jeux n’est plus édité depuis le début du XXIe siècle ! On trouve des modèles existants depuis le site de Thingverse. N’ayant pas réellement l’usage d’une imprimante 3D, j’ai demandé à un spécialiste de me l’imprimer. Ce qui évite les problèmes d’utilisation de l’impression 3D (buses à régler etc etc ). Tout cela permet de me concentre sur le modèle fini.

La matière (PLA) se prête seulement au ponçage. Ce qui n’est pas un problème, puisque le modèle imprimé est destiné à être utilisé « tel-quel ». La matière ne supporte pas le soleil à long terme. Il faut impérativement la peindre. Étant donné que les figurines le sont toutes. Cela ne pose pas de soucis. Les températures très chaudes sont à éviter. Là encore, ce n’est pas un souci pour ce type d’utilisation.

La figurine obtenue est très fine, les détails sont visibles et il n’y a pas, ou peu, d’aspérités. Les surfaces sont lisses même pour une impression « médium ». Il faut toutefois admettre que ce modèle présente peu de surface plane. L’impression par couche impose que le modèle soit imprimé dans certaines positions, avec parfois des supports qu’il faut ensuite faire disparaître. Là tout dépend du modèle choisit. Ce modèle ci est en plusieurs morceaux, ce qui évite ce problème. Il faut par contre procéder à un assemblage.

La cyanoacrylate n’a pas posé de soucis… toutefois, à l’odeur (pestilentielle) je recommande plutôt la colle blanche pour assembler plusieurs parties. Un coup lime à été fait avant le collage. Plus par habitude que par besoin.

Au final, l’impression 3D s’est révélée très efficace. Le modèle imprimé est plus que correct. Le prix de ce service (15 euros) est comparable à celui d’une figurine de cette taille. On ne fait pas d’économie en passant par un prestataire, mais on peut imprimer des modèles qui n’existent plus et se faire plaisir, ce qui n’a pas de prix.