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Système Arcadie, Secteur spatial de l'Impérium

Etat des lieux de la robotique militaire en 2019

23 Février 2019 , Rédigé par Droopy Publié dans #robots, #divers

Alors que les industriels français (dont Thales) affirment haut et fort qu’il n’est pas question de produire des robots autonomes capable de prendre la décision d’ouvrir le feu. Pendant que les robots de combat Uran russes sont testés en Syrie… et que de nombreux scientifiques et personnalités affirment craindre pour l’espèce humaine si des robots de combat sont produits en Syrie. il est temps de faire un petit état des lieux de la robotique militaire. Il est inutile de faire une liste des robots produits ou à l’étude. Ce serait long et inutile. De plus, les stands de salon militaires sont remplis de ces produits et les listes sont disponibles sur les sites de ces stands ou dans la majorité des revues militaires.

Mais, la revue « RAids » a publié un classement qui me semble pertinent et qui démystifie bien des choses. Le classement se fait en trois catégories :

-Les objets commandés ;

-Les objets programmés ;

-Les objets indépendants.

 

Les objets commandés sont les robots les plus courants. Ils regroupent les jouets télécommandés … qui font l’objet de nombreuses adaptations militaires improvisées en Syrie. Et dont le rapport efficacité/coût se révèle finalement pertinent avec une très forte disponibilité et une facilité de production importante. Au robots de déminages lourds fait à partir de chars de combats déclassés. Les drônes entre dans cette catégorie. Ces engins peuvent être dôté d’un programmation interne ou une certaine intelligence artificielle (au cas où la liaison soit rompue ou brouillée). Ces robots ont été d’abord conçus et testés … en France dans les années 1920.

Dans cette catégorie peut entrer des robots de combats pilotés imaginés dans les dessins animés des années 1980. Les commandes sont simplement situés à l’intérieur… En fait… il s’agit tout simplement de véhicules inspirés des animaux pour leur mode de locomotion.

En soit, ils ne posent pas de soucis éthiques ou juridiques sauf pour ceux qui ignorent ce dont il s’agit. Mais de la part des industriels, il est plus « vendeur » de mettre l’étiquette « robot »… que véhicule télécommandés.

 

Les objets programmés sont des engins autonomes qui suivent une programmation préalable. Cette programmation peut être informatique, électronique, mécanique ou même … pneumatique. Les mines rentrent dans cette catégorie. Armes des lâches… mais armes très utiles et faciles à mettre en œuvre. Elles se révèlent parfaitement adaptées à l’interdiction de zone. Ces armes, redoutables font l’objet de nombreux traités … bafoués tôt ou tard. Là encore, c’est au final, l’homme qui est à blâmer. Les robots de combats qui font l’objet de nombreux articles et commentaires (dont les Uran Russes) rentrent dans cette catégorie. Ils suivent une programmation élaborées … mais ils ne prennent pas de décision seuls. Par contre, personne ne peut savoir si leur programmation est correcte… ou tout simplement pertinente

 

Les objets indépendants sont les robots réellement dotés d’une intelligence autonome. Ce sont les robots décrits par le célèbre Asimov. Pour être honnête, je ne crois pas qu’ils existent encore.

Les Intelligences artificielles actuelles sont des objets programmés qui suivent une programmation élaborée. Il est possible que l’une d’entre elle finisse par développer une certaine conscience. Mais ce qui pose soucis, c’est qu’à l’heure du « Deep Learning », de l’apprentissage autonome, leur programmation commence à nous échapper. Les intelligences artificielles actuelles ne sont plus comprises par leurs concepteurs. Et de ce fait nous ne comprenons plus réellement comment elles vont réagir. Et c’est cela qui fait peur aux scientifiques.

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