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Système Arcadie, Secteur spatial de l'Impérium

Des robots et des cyborg bien différents que ceux que l’on peut imaginer...

24 Mars 2019 , Rédigé par Droopy Publié dans #robots

 

L’image que l’on a tous des robots est lié à la technologie dans laquelle on baigne. Ainsi, avant la première guerre mondiale, on imagine des robots cylindriques, rivetés dont les bras et les jambes sont actionnés par des pistons. On est bien plus près de la chaudière à vapeur que de R2D2. Pourtant, déjà, certains imaginent des robots pouvant se faire passer pour des humains. L’influence des automates tels que le joueur d’échec de l’ère des lumières persiste.

Cette image sort amplifié avec le mouvement Steampunk. Contrairement à ce que l’on peut imaginer, il n’y a pas beaucoup de littérature victorienne autour de ce qui va devenir « la robotique ». Même le mythique Jules Verne ne s’interesse pas réellement au sujet.

Après la première guerre mondiale, le terme « robot » est inventé. On tourne le mythique « Metropolis ». Mais là encore on ne parle pas de robot. Cet artefact n’est là que pour parler de notre société et des relations humaines. Le robot, la machine n’est pas étudié en tant que tel.

La robotique en tant qu’objet indépendant, technique, mais aussi objet culturel prend réellement forme après la seconde guerre mondiale. Asimov définit ses risques mais aussi son potentiel dans un cycle de roman qui maintenant encore reste un référence littéraire, mais aussi technique : le cycle des robots.

Dans ce cycle, le robot évolue technologiquement au fil des avancées techniques. A la fin, le robot devient … humain. A la base plus puissant, plus rapide, il devient aussi et surtout plus sage et plus intelligent. A une intelligence améliorée, il manque surtout l’agressivité qui a permit à l’homme de devenir l’espèce dominante… mais qui nous cause maintenant autant de soucis. Le robot finira d’ailleurs par s’effacer dans l’ombre pour permettre aux humains d’évoluer. Son aspect physique et mais aussi technologique évolue considérablement. Au départ, même si l’aspect est bien « technologique ». La différence avec l’homme devient de plus en plus invisible.

Depuis les années 1990, même si la tendance a toujours existé, la technologie robotique, mais aussi informatique prend véritablement modèle sur le vivant. L’homme reste le modèle principal, mais pour de nombreuses applications, le biologique, y compris les plantes, sert de modèle. Toutefois, le modèle imaginé initialement ne change pas : une intelligence (artificielle, humaine voire hybride) actionnant un corps.

Avec l’avènement des nanotechnologies et les systèmes de robots fonctionnant en essaims, on se trouve avec un nouveau modèle. Les robots peuvent devenir des objets minuscules. Ces objets peuvent fonctionner de manières coopératives, même avec une intelligence individuelle limitée. L’expérience, la nature et en particulier les insectes, montre qu’une intelligence collective peut émerger d’une somme d’individu même très limité. De tels robots peuvent alors se répandre, voire même se reproduire dans la nature. Dans un tel cas, nos capacités de contrôle en tant qu’humain vont devenir de plus en plus limitées. Car le propre de l’intelligence est de s’adapter… et le risque de perte de contrôle va devenir de plus en plus en plus élevé au fil des générations et des adaptations qui n’auront pas toutes été anticipées. On peut arriver alors à un scénario à la StarGate SG1. Ou tout contrôle sur des essaims de robots, certes minuscules, mais trop nombreux devient impossible. On a alors obtenu un prédateur à l’échelle planétaire bien plus redoutable que les Terminator de Mr Cameron. Individuellement, ces robots seraient trop petit pour être combattus. Mais surtout ils seraient capable de s’infiltrer partout, y compris dans la biologie des vivants… Beurk !!!

Pourtant cette technologie sera forcement à l’étude, si ce n’est pas déjà le cas. Les nanorobots ont un potentiel presque infini. Là encore la référence est le vivant, le biologique. Ce sont des bactéries qui ont transformé l’atmosphère de la Terre en celle que nous respirons actuellement. Ce sont des planctons qui filtrent la mer et construisent les formidables barrières de corails qui dessinent les mers et les océans. Ce sont encore des micro-organismes qui nous permettent de manger et même de respirer. Dans ce dernier cas, les mithocondries vivent en symbiose avec nous et leur ADN s’est mélangé au nôtre...

Si on en croit les études, es nanorobots peuvent soigner de manière ultra-précise. A la manière des micro-organismes tels que le plancton, des essaims de tels robots peuvent travailler des volumes formidables pour créer des tunnels, des ponts ou des immeubles. Ils pourraient réparer la majorité des dégâts environnementaux. Voire, pour les projets les plus ambitieux permettre un certain contrôle du climat… Le potentiel semble presque infini. Il est à la mesure des créations du vivant sur plusieurs millions d’années… mais en beaucoup plus rapide. Presque trop pour nous… et c’est sans aucun doute cela qui est terrifiant.

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