Le match (Chap 06) - Nouvelle dans l’univers de W40K
Chap 6 - Premières manœuvres
« De Astartes Dark Angel à Titan Reaver. Princeps, déploiement en cours. Nous serons pleinement opérationnels dans quatre minutes. »
« Bien ! De Reaver a Astartes. Titan Reaver Opérationnel. Détachement blindé mécanisé d’accompagnement débarqué. Sera opérationnel dans sept minutes. Fantassins en cours de déploiement. Sera opérationnel dans quatre minutes. Soutien et assaut aérien Opérationnel et mis en Alerte. Chasseurs aériens Opérationnel mis en réserve. Direction aérienne déléguée au commandement de la garde Impériale. Sera opérationnel dans six minutes.
Soutien d’artillerie non débarqué. Délai opérationnel trop long. » Malgré leurs efforts, le déploiement de la garde opérationnel prenait toujours trop de temps. Heureusement, le déploiement sur les arrières des groupes orks obligeait ses derniers à réorienter leurs forces. Ce qui leur laissait le temps de s’organiser. En récapitulant cela, le Princeps continua de détailler le tableau tactique. Le principal avantage des humains était leur minutieuse organisation. Un avantage qui valait bien la perte de quelques précieuses secondes. En attendant que le commandement de la Garde Impériale soit pleinement opérationnel, le Princeps assurait l’intérim profitant des énormes senseurs, des fantastiques moyens de communications et de l’incroyable puissance de calcul de son Titan. Tout autant que son armement, la force d’un Titan Reaver était aussi composée de ces autres éléments. Sa valeur, pour les militaires humains, dépassait largement ses seules capacités de combat. C’est pourquoi, le Reaver était légèrement en retrait des blindés. Toutefois, sa hauteur et surtout la formidable portée de ces armes allait en faire une plate-forme de tir redoutable. Les orks étaient attendus de pieds ferme.
Souriant méchamment à cette pensée, le Princeps Usagi continua son examen tactique :
« La force ork la plus proche est composée d’un krabouillator de classe « méga-gargant » et d’un soutien de véhicules de classe « Chariot de guerre » en interception à 12 minutes. Le deuxième groupe ork est de composition identique. Il est en interception à 37 minutes… »
Le convoi commandé par Lagardère continuait de dériver doucement vers les kuirassés ork. Lagardère aurait commandé un de ces mastodontes. Il se serait sûrement posé des questions. Mais, les orks devaient être absorbé par le « match » au sol. Les ondes radio qu’ils utilisaient abondamment pour une fois, fourmillaient de dialogues entre les orks. Sans doute à cause de cette intense activité verbale, les kuirassés ork les ignoraient complètement. Par contre, les autres vaisseaux ; kroiseurs et escorteurs semblaient se regrouper doucement. Cela faisait rager le commandant du Bossu. Mais, il ne pouvait rien y changer. Pour être tout à fait honnête avec lui-même, il était même ravi de n’avoir à faire qu’aux deux kuirassés orks. Leur attaque par le convoi s’apparentait déjà plus à une mission suicide, qu’à une opération militaire.
« Artilleur ! On va prolonger au maximum la dérive. Ton canon va tirer le premier ! As-tu de quoi faire tomber quelques un de ses écrans de protection ?» Demande Largardère au poste d’artillerie de proue de son vaisseau.
« Pacha... Tu me connais ! Je me doutais que tu tenterais un truc comme ça ! Je suis en train de peaufiner une rafale dont tu me diras des nouvelles... » Le ton du sous-officier est presque narquois. Mais Lagardère ne le relève pas. Non seulement cela ne servirait à rien avec le caractère de son ami. Mais en plus, il sait que son ami ne se vente pas. Si il promet un réel coup aux kuirassés orks, il va réellement leur faire très mal.
« Tactique ! On garde la même cible… Mais on continue à dériver doucement pour s’approcher un maximum.
Propulsion ! Gardez tout en pression. Je veux le maximum d’accélération à mon ordre.
Transmission ! Prévenez les autres vaisseaux d’attaque de copier mes manœuvres. Que l’escorte garde le contrôle des cargos. Nous concentrons toute notre puissance de feu sur le premier kuirassé. » Lagardère sait qu’il se répète. il se rapproche des orks, plus sa peur se transforme en une froide résolution. Plus, il s’approche, moins l’adversaire aura le temps de mettre en œuvre ses systèmes de défense. D’un autre côté, si les orks s’attendent à une attaque, une seule bordée suffirait à les détruire alors qu’ils sont rattachés au cargo. Lagardère regarde l’affichage tactique. Les kuirassés sont mal orientés pour utiliser au maximum leur armement. Ils se présentent de face. Ils bénéficient du meilleur blindage, mais leurs tourelles sont fixées sur les flancs des cuirassés. La flottile humaine n’aura pas à subir la puissance de feu du kuirassé. Du moins pas tant qu’ils ne modifient pas leur position, Lagardère bénéficie d’un tout petit préavis. Il s’accorde une petite minute avant de lancer l’attaque. Encore un coup de dé...
Le princeps Usagi vérifie une dernière fois le positionnement de ses troupes. Il aurait aimé bénéficier d’un peu plus de temps pour que ses troupes de soutien puissent aménager de bonnes positions défensives et déployer l’artillerie de soutien. Malgré cela, sa position et son déploiement sont bon. Et le soutien de la garde impériale et des space marine vont lui de se concentre sur les méga gargant orks.
Malgré sa taille gigantesque, le méga gargant bénéficie d’une vitesse impressionnante. Seuls les véhicules orks les plus rapides se maintenait devant lui. Les autres s’étaient mis sur ses flancs... ou avaient été écrasés. Le princeps intègre les données techniques du Gargant. Comme tous les engins de l’Adeptus Méchanicus, les affichages d’écran ou holographiques sont des systèmes de secours. Les données sont directement intégrées dans le cortex cérébral du princeps Usagi via des implants. Le très léger gain de temps ainsi obtenu est souvent décisif lors des combats. Sans compter que l’on évite ainsi les erreurs d’interprétation. Le tir de l’énorme obusier ventral du Gargant est a peine détecté que le Princeps estime déjà ses effets. Trop court. Toutefois, le mouvement parmi les fantassins de la garde révèle à quel point ses effets sont impressionnants. Les space marines restent imperturbables. Une gerbe de sable et de boue montre que malgré sa puissance. Les orks ne sont pas à portée. Ses alliés sont également en dehors de la portée de leurs armes. Mais ses propres armes ont une portée largement supérieure...
Le temps qu’il s’était fixé vient de s’écouler. Lagardère hésite encore une seconde. Il adresse une courte prière à l’Empereur immortel. Puis donne ses ordres :
« Bossu ! C’est l’heure de la chasse ! Larguez tout !!! » Hurle l’arcadien. Semblant réagir directement, le vaisseau arcadien semble se secouer. Le cargo était constitué d’un bloc propulsion, d’une ossature sur laquelle s’étaient attachés les transports et les chasseurs et d’un poste de commandement constitué du vaisseau arcadien. Chaque sous ensemble, déjà disponible, avait été assemblé dans les docks de la flotte. Ce qui n’avait paru être qu’un cargo, n’était qu’un assemblage camouflé sous la forme d’un cargo.
Le Bossu finit de larguer les attaches mécaniques qui le liait au Cargo. Les liaisons énergétiques et de données sont alors rompues. Ses propulseurs de manœuvre entrent en fonction et l’éloignent de plusieurs dizaines de mètre de ce qui reste du cargo. Les autres « cargos » du convoi entament des procédures similaires. Ce sont des vaisseaux de défenses planétaires qui émergent de chaque « assemblage ». Ces vaisseaux, de la taille d’escorteur, ont troqué leur capacité de navigation dans le warp et leur autonomie au profit d’une pièce d’artillerie navale, de blindages et d’écrans de protection supplémentaires. Si ils sont incapables de sortir d’un système stellaire, ils ont un punch et une résistance hors norme pour des vaisseaux de cette taille. Des neufs cargos qui dérivaient, émergent dix sept vaisseaux de défenses qui se regroupent derrière le « Bossu ». Les champs de protection des cargos ne gênent pas de la petit force de combat. Ces dispositifs de défense sont conçus pour absorber toute attaque venant de l’extérieur et non un mouvement vers l’extérieur.
Soudain, de nombreuses lampes s’allument et divers affichages se mettent en place sur les consoles de la passerelle devant Fork.
« Boumboumek !!! » Hurle le big boss en appelant son mékano. Un piaillement lui répond. Le mékano est complètement saoul. Il pleure en serrant dans ces bras d’un grot qui a visiblement mal à la tête… Si le grot étouffe, il ne peut pas se dégager de l’étreinte du mékano. Délaissant les deux ivrognes, le big boss se concentre sur l’affichage pendant que le Com’dent Baron noir décrypte les informations qui s’affichent.
« Attaque zoms. Scorteur, Cargo et Aut scorteur !!! Zoms Pleins scorteurs !!! » Explique le Com’dent. La situation est compliquée. Il y a les vaisseaux du convoi. Fork, les connait. Mais on détecte maintenant les propulseurs de plein de nouveaux vaisseaux légers. D’où les zoms peuvent sortir autant de vaisseaux ?
Chaque cible étant confirmée, Le Titan peut déployer toute sa puissance de feu dès que les orks apparaissent dans son champ de tir. Ce sont les armes de bras qui font feu les premières. Les énormes canons turbo laser émettent une série de brève impulsions lumineuses. Brèves, mais tellement intense que ceux qui observaient le Titan sont momentanément aveuglés. Immédiatement, les champs de protection du méga gargant semblent s’illuminer. Les écrans encaissent de plein fouet l’énergie de la décharge et tombent. Mais cela ne ralentit même pas le Gargant, qui continue d’avancer au maximum de sa vitesse. l’armement du Gargant n’est efficace qu’à courte porté. Et les orks en sont conscients. Tout aussi impatients, les équipages des véhicules orks qui escorte le Gargant commencent à tirer. Les quelques impacts mineurs sur les boucliers du Titan ne font que démontrer l’inutilité d’une telle opération. Toutefois, si ils approchaient, les tirs deviendraient dangereux. Le gigantesque lance plasma jumelé du Reaver tonne alors. Si le plasma surchauffé met quelque seconde à frapper les chariots de guerre. Au contraire du Turbo canon, l’impact se transforme en une gigantesque boule de feu. L’un des chariots de guerre est vaporisé, un autre est tout simplement éjecté sur le côté. Le lance missile Apocalypse dorsal est le dernier à entrer en action. Pour ne pas gêner la trajectoire des missiles, le Princeps à préférer attendre que les remous provoqués par les autres armes du Titan soient dissipés. Une salve monstrueuse monte au ciel et tombe sur l’autre côté du méga gargant. Les missiles sont moins puissants, mais permettent de couvrir une zone plus vaste. Les dégâts ne sont pas décisifs, mais ils provoquent un gigantesque carambolage qui stoppe la progression des véhicules orks sur ce flanc.
Les dégâts sont impressionnants, mais les orks sont suffisamment nombreux pour qu’ils ne soient pas décisifs. Le plus important n’est pas dans la destruction pure, mais dans l’arrêt momentané des soutiens du premier méga gargant. L’ensemble de la force de combat de l’Impérium va pouvoir concentrer sa seule puissance de feu sur le seul gargant qui continue d’avancer avec une escorte réduite. Les derniers missiles sont à peine tombés, que le Princeps lance une seconde salve uniquement centrée sur le méga gargant.
Le Bossu fonce devant. Comme les vaisseaux ork auquel il ressemble, il a à sa disposition des propulseurs monstrueusement puissants. Cela lui permet d’avoir une accélération impressionnante. Le vaisseau arcadien bondit vers le kuirassé.
Ce n’est pas le seul point commun que le Bossu a avec les vaisseaux orks. Lorsque Lagardère et Le Tellier l’ont modifié, il y ont adjoint une énorme pièce d’artillerie navale. C’est arme qui ouvre le feu en premier et lance une rafale de trois gigantesques obus. Le recul est tellement intense que pendant la salve la poussée des propulseurs est annulée par le recul de l’arme. Seuls les renforts structurels de la coque permettent d’absorber ces terrifiantes contraintes mécaniques. Les trois obus foncent vers le kuirassé. La surprise joue à fond pour l’Impérium. Absorbé par le match qui commence, les équipages des kuirassés n’ont même pas remarqué les manœuvre des humains.
Le premier obus se désagrège en une multitude de fragments avec une puissante charge électrostatique. L’ensemble génère une décharge électrique intense qui fissure le champ de protection du kuirassé. Par cette faille, les deux autres obus pénètrent et provoquent d’importantes fluctuations à l’intérieur même des champs de protection orks. Visuellement, les dégâts semblent insignifiants, mais les émetteurs des champs de force absorbent un contre coup énergétique suffisant pour les faire exploser. Alors que le Bossu frôle ce vaisseau et fonce vers sa seconde cible, le kuirassé est sans défense.
Fork est impressionné par l’attaque provenant du convoi humain. Il espérait bien que les humains allaient lancer une puissante attaque sur ces deux kuirassés. Il en avait même besoin. Mais au vu des données obtenues. Ils y vont un peu un peu trop fort. Le spectacle risque d’être de trop courte durée pour mener à bien ses propres activités.
« Boss !!! Zoms !!! Bocou Zoms !!! » Le baron noir est angoissé. Une escadre de combat humaine vient d’apparaitre. C’est une flotte de combat particulièrement importante. Contrairement aux orks, les humains préfèrent mettre en œuvre un nombre plus restreint de vaisseaux spatiaux. Mais ceux ci sont beaucoup plus fortement armés et blindés. Là, la flotte qui lui est opposé est particulièrement nombreuse. Il ne s’agit pas de petits escorteurs, mais de nombreux et puissants croiseurs.
« Fork, Boss ! Fork Big Boss kroiseur ! kuirassé kasser konvoi ! Aut’ Derrière moi !!!“ Hurle le big boss dans la radio du vaisseau. Il prend le contrôle de tous les vaisseaux orks. Y compris ceux des autres bandes… Les autres boss et nobz sont à terre, en train de sa battre. Il est le seul « Big Boss » et les autres orks doivent lui obéir.
Les vaisseaux de sa propre bande sont déjà regroupés et opérationnels. Tous étaient en état d’alerte. Les équipages vaisseaux des autres bandes font face à un cruel dilemme. Obéir, ce qui implique d’accepter de passer sous le contrôle de la bande de Fork. Ou refuser, et faire face à la puissance de feu des vaisseaux de Fork pour affronter ensuite et seuls l’escadre humaine... si ils survivent jusque là. Les choix sont rapidement faits. Si les orks adorent se battre, ils sont avant tout pragmatiques : ils ont un ennemi commun : les zoms. Les détails hiérarchiques seront réglés plus tard. Les quelques nobz qui hésitent trop sont massacrés par les kommando de Fork. L’ensemble des vaisseaux se rallient en à peine cinq minutes. Seul le kroiseur « Blasta » refuse. Son Nobz et ses orks ont réussi à massakrer le groupe de kommando de Fork. Une seule salve de l’escouade de Fork, détruit ses écrans… et le ramène à de meilleures attentions.
Fork vient de prendre le contrôle de l’ensemble des vaisseaux orks du secteur.
Les salves d’obusier tirées par les Leman Russ clouent au sol les légers véhicules orks. Mais, le Méga gargant continue d’avancer. A son bord se trouve Pythagork, un ork étrange qui s’amuse à tout compter. il fait remarquer à son big boss que les humains sont beaucoup plus nombreux qu’eux ! Le big boss le regarde alors avec pitié en râlant. Encore un ork qui fait grand cas de superstition aussi ridicules que les mathématiques...
« Gargant Maouss Gro’. Zoms maouss Titi’. Ork winner » Lui répond t’il calmement. Le méga Gargant est monstrueusement grand alors que les hommes sont ridiculement plus petits. Le gargant ne peut que les massakrer ! Comme pour confirmer la vérité profonde contenue dans les paroles du nobz. Les armes du Gargant parlent enfin. Le vacarme assourdissant interrompt toute conversation. L’énorme obusier ventral a été chargé et fait feu. Le tir tombe à côté des blindés space marine. Le prédator le plus proche de l’impact est projeté en arrière. Un autre voit une de ses tourelles latérales arrachée par les éclats. Une des escouades de protection rapprochée est dispersée par le souffle malgré la protection de leur armure énergétique.
Le canon à tir rapide du bras gauche à lui pris pour cible les Léman Russ. La cadence de tir est incroyable pour une arme de cette taille. L’ensemble du détachement de char de la garde impériale est noyé sous une pluie de projectile. Les chefs de char qui ont commis l’erreur de diriger leurs chars écoutille ouverte sont tués sur le coup lors de l’explosion interne de la tourelle. Quand ce n’est pas le char qui explose !
Sur l’autre bras, Le leva lacha projette un rayon tracteur qui soulève un blindé de transport de la garde impérial pour le jeter en arrière. Fort heureusement pour les passagers, le rayon était mal assuré et les dégâts sont légers. Mais si les passagers et l’équipage sont encore vivants, leur véhicule est immobilisé sur le côté.
Au vu des résultats de la première salve de tir, les orks installé dans la soute du Gargant applaudissent et se congratulent. La baston tient toutes ses promesses !
Les vaisseaux de défense frôlent à leur tour le kuirassé sans ouvrir le feu. Seuls quelques missiles sont tirés sur le kuirassé. Mais les dégâts provoqués sont négligeables pour un vaisseau de cette taille. Le nobz à la passerelle du kuirassé touché commence à peine à prendre conscience du danger. Réalisant la destruction de ses champs de force il est soulagé en constatant que les humains le laissent pour foncer sur l’autre kuirassé. Il ne comprend pas pourquoi les humains n’ont pas tiré, mais il est plus que satisfait de la tournure pris par les événements. Ayant envie de prendre sa revanche, il donne l’ordre de modifier la position du kuirassé pour utiliser contre les humains ses batteries latérales. Comme la majorité des vaisseaux de ligne ork, les armements les plus lourds sont sur les flancs. L’un de ses boyz lui fait remarquer la présence des cargos et de leur escorte. Des cargos... Une baffe fait taire l’amateur. Comme si des cargos pouvaient faire quelque chose contre un kuirassé. Le nobz se retourne et ordonner de tirer sur l’escadre qui fonce vers le kuirassé voisin. Son équipage n’était pas au poste de combat. Le temps que le vaisseau soit prêt à faire feu. Le nobz choisit de répartir l’énergie et les orks disponible pour attaquer en priorité les vaisseaux qui l’ont attaqué. Les cargos auront bien le temps de se faire massacrer plus tard...
Lagardère fonce vers le second kuirassé. Le Bossu est passé sans même subir un seul tir. A la satisfaction de Lagardère, son artilleur a fait tomber les champs de protection du premier Kuirassé. C’est un véritable exploit qu’à réalisé Le Tellier. Les calculs balistiques, de charge électromagnétique et énergétiques nécessaires semblent impossible à résoudre au commandant arcadien. Mais son ami les a pourtant réussis haut la main ! La disparition de trois générateurs énergétiques dans les docks avant l’appareillage doit aussi y être pour quelque chose... Secouant la tête en riant, Lagardère se replonge dans la bataille.
« Transmission ! Demandez au commandeur Lowe de foncer nous soutenir ! Nous ne tiendrons pas longtemps sans eux !
Détection ! que fait l’escadre ork ? » Demande le commandant du Bossu
« En dehors des deux kuirassés orks, ils semblent se regrouper en une unité cohérente. Leur réaction est très rapide par rapport aux normes ork habituelles pacha ! »
« Tu m’étonnes ! Ils étaient au courant ! » Répond amèrement Lagardère.
« Pacha ! Le premier kuirassé se déplace et veut présenter son flanc pour utiliser sa bordée latérale ! Nous ne pouvons pas résister à une telle puissance de feu » Crie l’officier tactique. Sur l’affichage tactique, les différents icones changent de position et de couleur.
« Qui visent-ils ? » Demande le Pacha.
« Nous et notre escouade » Répond l’officier avec un sourire sadique.
« Parfait ! Prévenez les vaisseaux de défense qui nous soutiennent : on va se faire secouer !!! »