Le match (Chap 08) - Nouvelle dans l’univers de W40K
Chap 8 - Assauts
Le deuxième groupe de combat ork avance. Mais, tirant les leçons du premier engagement, ses mouvements sont plus coordonnés et ses troupes mieux dispersées. La puissance de feu à longue portée des humains sera donc beaucoup moins décisive. Le princeps Usagi grimace en le constatant. L’artillerie a eu le temps de se positionner. Il lui envoie les coordonnées des orks et donne l’ordre de tirer. Les obusiers « Trembleterre » ayant la meilleure portée, ils font feu les premiers. Les obus prélèvent un réel tribu sur les orks, mais ils ne suffisent pas à les stopper.
Le Princeps Usagi refait un dernier inventaire de ses forces au sol. Les spaces marines et les gardes ont subit des pertes sensibles. Mais, ils sont encore opérationnels. Par contre, les vultures ont tiré leurs missiles et sont presque désarmés face au gargant qui s’approche lentement. Son Lance missile Apocalypse est vide. Son Titan n’a plus ses principales armes antipersonnel. Mais, il lui reste encore un atout dans la manche…
« Pacha, le premier kuirassé vient de sauter. L’escorte vient nous soutenir. »
« Négatif, même si le kuirassé est endommagé il va les massacrer s’ils attaquent. Qu’ils portent assistance aux équipages des vaisseaux de défense hors de combat. » Lagardère est aux commandes.
Le vaisseau s’approche avec une accélération limitée. Ses propulseurs sont endommagés et crachent de nombreux débris. Mais, sans doute à cause de cela, l’équipage du cuirassé restant ne fait pas attention à lui. Lagardère en profite et se place dans son secteur arrière. Un seul tir de son énorme canon de proue suffit à faire sauter les principaux blocs propulseurs du vaisseau ork. Le kuirassé est immobilisé.
Profitant de la surprise des orks, le Bossu continue de se rapprocher du géant ork. Mais, l’attaque a attiré l’attention des chasseurs sur lui. Sur les ordres du kuirassés, les chasseurs abandonnent les vaisseaux de défenses et changent leur trajectoire pour l’intercepter. Les Vaisseaux de défense en profitent pour se regrouper hors des zones de tirs de l’armement principal du kuirassé.
Alors que le Bossu parvient à se positionner juste au-dessus de la coque du gigantesque kuirassé , les chasseurs ouvrent le feu sur lui. Plusieurs explosions secouent le vaisseau arcadien, mais ses champs de force arrivent à absorber les attaques adverses, les explosions autour du vaisseau arcadien projettent de nombreux éclats. Si le blindage du kuirassé ork est suffisamment épais pour supporter un tel traitement, quelques éclats parviennent à toucher le Bossu. Lagardère pilote le vaisseau pour qu’il reste le plus près du Kuirassé. La trajectoire gène considérablement les sytèmes tactique du Bossu. Malgré cela la position de ce vaisseau est idéale : Il est tellement près du kuirassé qu’il ne peut être pris comme cible par les principales batteries des orks tout en protégeant le « ventre » désarmé du Bossu des chasseurs. L’équipage arcadien se re-concentre avec satisfaction sur ses tâches. Le « Pacha » gère !
Mais le « Pacha » est loin d’être aussi confiant que son équipage : son vaisseau est suffisamment près pour s’écraser sans aucun espoir d’en réchapper à la moindre erreur de trajectoire… Mais le Bossu réussit à éviter tous les obstacles. Lagardère à confiance en son vaisseau, et visiblement c’est réciproque ! Pendant que Lagardère pilote au plus près du kuirassé pour occuper les derniers chasseurs orks, les tourelles de DCA du Bossu crachent un feu d’enfer. Elles repoussent les chasseurs qui tentent de s’approcher pour lui tirer dessus. De temps en temps, une explosion montre qu’un chasseur vient d’être détruit. De temps en temps, une secousse indique que c’est le Bossu qui vient d’être touché. Alors le Pacha parle au vaisseau. Il lui demande encore un effort pour lui et ses hommes et le Bossu semble l’écouter et continue de foncer au plus près du kuirassé ork…
Fork médite une dernière fois sur la situation tactique dans le système. La disposition des vaisseaux humains permettrait d’envelopper sa flotte... si il n’était pas déjà en train de foncer vers le côté opposé du système stellaire. Les vaisseaux humains sont relativement rapides, mais les trajectoires choisies les retardent. Fork n’a aucune inquiétude. Sa nouvelle flotte va s’échapper sans soucis et il est peu probable que les humains ne puissent concentrer autant de navires de ligne avant longtemps. Fork regarde une dernière fois la position du dernier kuirassé ork. Il ne peut pas être sauvé. Fork est admiratif. Le zom qui a conçu cette attaque est particulièrement malin. Son dieu Empereur doit être fier de lui. Il faudra qu’il demande à son espion de qui il s’agit. Le big boss voudrait bien pouvoir encore faire une partie contre lui. Mais, se dit il satisfait, malgré toute l’astuce démontrée par ce zom, cela n’a rien changé ; il a exactement ce qu’il voulait !
Pendant ce temps, les escadrilles de torpilleurs de type Cobra accélèrent une dernière fois pour tenter bloquer l’escadre ork alors que celle ci fonce pour s’échapper du puits gravitique du système stellaire. Pour l’ensemble des marins, orks et humains, il est évident que les orks ne peuvent plus être gênés dans leur fuite. Se désintéressant de ce qui se passe sur dans le système, le big boss est déjà en train de chercher une nouvelle cible. Il a bien capturé les vaisseaux des autres bandes. Mais il a besoin d’une victoire sur les zoms si veut d’assoir le contrôle définitivement son contrôle sur les orks qu’il vient de « rallier » par la ruse. Et la baston qui doit s’en écouler doit être mémorable si il veut que cela marche. Fork connaît un certain nombre d’avant-postes humains, mais ils sont tous trop faibles pour la démonstration qu’il doit accomplir. Heureusement, son espion devrait lui proposer une liste de cible de choix.
Alors que les Thunderbolts patrouillent en haute altitude, Les Thunderhawk plongent vers les forces orks et le méga gargant. La puissance des canons laser jumelés des transports d'assaut vendetta est impressionnante. Mais, elle n’est rien comparée à celle de l’armement des vaisseaux des space marines. Alors qu’ils sont encore à une altitude importante, les thunderhawk se déploient en une sorte de triangle. Puis, tout en continuant à piquer, ils mettent en fonction leurs turbo-lasers et larguent leurs missiles Hellstrike. Pendant que les missiles tombent encore des ailes en allumant leurs propulseurs, les rayons de pure énergie des turbo-laser frappent directement le méga gargant. Plusieurs tirs le frôlent et frappent le sol. Toutefois, le dégagement d’énergie et la pluie de débris est tel, que de nombreux champs de force tombent. Les Thunderhawk virent bord pour éviter une trajectoire de collision. Pendant ce temps que les missiles accélèrent et frappent de plein fouet le méga gargant. Les explosions se succèdent. Lorsque la fumée se dissipe le géant réapparait. Il semble intact est les orks qui l’accompagnent hurlent de joie. Les dégâts ont été absorbés par les champs de force, mais chaque dégât absorbé a réduit d’autant la puissance des champs de force. La protection du Gargant est fortement diminuée.
Les orks sont d’abord surpris. Ils réagissent ensuite et se mettent à tirer en direction des thunderhawk. Les orks n’ont pas eu le temps d’ajuster leurs tirs. La plupart ne sont même pas tirés en direction des engins space marine. En plus le blindage de ces engins, conjugué à la distance qui augmente sans cesse, rend engins Dark Angel presque invulnérables. Le sergent space marine responsable a un large sourire : Le plan se déroule exactement comme le souhaitait le capitaine Romain.
A basse altitude, surgissent du côté opposé les vendetta et les vulture, les appareils d’assaut de la Garde Impériale. La passe est trop rapide pour pouvoir ajuster les tirs, mais les salves de canon laser éventrent plusieurs chariots de guerre et truks orks. Les tireurs ajoutés sur les flancs de ces engins, font feu de leurs bolters lourds. Si il y peu de cibles touchées, les tirs des bolters lourds ajoutent encore à la confusion de l'escorte ork. Mais surtout, ils empêchent les orks de riposter avec des armes légères. Quand aux vulture qui les escortent. Ils n’ont plus de missiles pour espérer faire des dégâts sur le méga gargant, mais leur armement de bord stabilisé se révèle redoutables contre les véhicules légers et leurs équipages.
La surprise est totale. Seuls quelques orks parviennent à tirer contre ces aéronefs. Un vulture, moins chanceux que les autres subit un tir direct et commence à fumer. Il est visible qu’il a été durement touché. L’ensemble des orks concentre alors son tir sur lui. Le copilote s’éjecte. Mais le pilote, blessé et refusant de tomber dans les mains des orks, modifie une dernière fois la trajectoire de son engin et s’écrase sur un chariot de guerre.
L’ensemble de l’attaque a duré moins d’une minute. Durant ce temps, le Titan Reaver s’est mis en mouvement, il commence à tirer tout en se déplaçant pour attirer les tirs du méga gargant. Malgré le mouvement, sa visée est encore suffisamment précise pour faire mouche sur le Gargant à presque tous les tirs. Le princeps rigole en pensant que la cible est tellement énorme qu’il est impossible de la manquer. Les énormes jets de plasma et les tirs de turbo-lasers transforment les derniers boucliers en sphères d’énergie incandescente. L’escorte du Gargant est obligée de s’éloigner.
Pendant ce temps, les Leman Russ manœuvrent. Parvenus à une position idéale pour faire face à l’escorte orks qui s’écarte du gargant, ils ouvrent le feu. Les obusiers creusent des sillons sanglants parmi les orks. Les orks font face et chargent les blindés. Une fois qu’il est évident que les orks foncent vers eu, les tanks font alors marche arrière tout en continuant à faire feu. Encouragés, les orks continuent de foncer et se retrouvent encerclés par des groupes de gardes impériaux et des space marines. C’est un véritable piège. Le tir de saturation des gardes impériaux bloque les orks. Pendant que les space marines détruisent les véhicules un par un avec méthode. L’avant garde ork est détruite sur place sans pouvoir riposter. Malgré les apparences, les orks reprennent l’initiative. Le gros de l’escorte du Gargant peut le soutenir. Les tirs continus des orks se révèlent de plus en plus meurtrier pour la garde impériale et les space marine alors que les munitions commencent à manquer. Même le formidable Titan Reaver se retrouve en difficulté. Sous les tirs de l’escorte ses boucliers commencent à tomber. Malgré le courage et la valeur de chaque combattant, les orks sont tout simplement trop nombreux.
« Commandeur, la flotte ork s’échappe. Elle est maintenant hors de portée de nos éléments avancés. Ils nous signalent que les vaisseaux orks commencent à plonger dans le Warp » Le ton du commandant en second du cuirassé est lourd de reproche. Ce qui exaspère le commandeur. Pire, le regard des membres de l’état major du cuirassé montre qu’à leurs yeux, c’est lui le responsable de ce fiasco. "Bah !" La destruction d’un groupe de cuirassé est une belle victoire en soit. Il suffit juste de détruire cet Arcadien de malheur pour qu’il puisse s’en attribuer le mérite. Pour le reste, sa famille est suffisamment puissante pour ordonner à l’Etat Major d’effectuer de longues patrouilles dans un secteur lointain…
« Ordonnez aux éléments de tête de détruire le cuirassé » Le ton du commandeur est aussi froid que de la glace.
« Commandeur, le vaisseau arcadien et nos vaisseaux de défenses risquent d’être détruits... » Le ton de l’officier énergie s’étrangle sans qu’il puisse terminer. Le regard du commandeur lui fait comprendre que c’est le seul et véritable objectif de cette attaque. Personne n’ose dire un mot. Lorsqu’il transmet l’ordre, il ne peut s’empêcher de se considérer comme un lâche et un traitre. Sans savoir que chacun des membres de cette passerelle pense exactement la même chose que lui.
Alors que les humains se concentrent sur l’escorte du Gargant, ce dernier en profite pour s’approcher de son adversaire direct. Enfin à portée, il actionne son gigantesque canon ventral. Le tir ork touche de plein fouet le Titan Reaver. Plus que l’énergie cinétique de l’imposant obus. c’est sa charge militaire qui se révèle particulièrement efficace. L’obus ork une charge électromagnétique de très forte puissance qui va causer les dégâts les plus importants en surchargeant les boucliers de protection du Reaver. Comme les orks, les humains utilisent également des champs de force comme protection. Ils sont moins nombreux que ceux que l’on peut trouver sur les super-lourds orks, mais ils sont aussi beaucoup plus fiables. Malgré cela, avec des charges électromagnétiques, on peut les faire tomber en masse. Toutefois, mis à part les humains, les autres races intelligentes utilisent trop rarement ce type d’armement pour cela soit une gêne. Mais cette bataille est tout sauf normale...
Alors que les écrans sautent les uns après les autres, c’est la fiabilité des générateurs de champs de force qui sauve le titan d’une explosion en chaîne. En grillant, les générateurs se sont isolés de l’alimentation principale du Titan. Si le Reaver est intact, il est maintenant sans protection face à un méga gargant sur-armé.
L’énorme kanon multitube du gargant ork entre à son tour en action. Malgré la cadence et le calibre des obus envoyés, le blindage du Reaver absorbe la majorité des tirs. Même si les dégats sont légers, le Titan est dans l’incapacité de riposter. L’équipage du Gargant en profite pour orienter ses autres armes, vers les troupes humaines. Sauvant les derniers rescapés de l’escorte ork de la destruction. Les orks viennent de reprendre l’initiative.
« Pacha ? Heu... Je rigole, mais c’est nerveux. Je viens de perdre mon dernier poste de DCA. Mis à part mon gros canon devant, on est tout nu ! » En entendant le maître artilleur, les mâchoires de Lagardère se serrent. Il a déjà perdu un groupe de propulseur. Et la maniabilité du Bossu s’en ressent. Il y a encore deux groupe de chassa bomba qui le chassent. Le seul point positif est la retraite des vaisseaux de défense. Ils sont maintenant sains et sauf.
« Pacha, l’escorte nous signale qu’un groupe de torpilleur se détache et foncent sur nous ! Ils se mettent en position de tir » L’officier tactique est stupéfait. Si les torpilleurs passent à l’attaque, ils détruiront sans aucun problème le kuirassé. Mais le Bossu et peut être aussi les vaisseaux de défenses qui tentent de fuir risquent d’être détruits. Une telle attaque paraît inconcevable.
« Pacha, je viens de décoder l’ordre de tir ! Ils vont nous plomber !!! » L’officier transmission est amer. Non seulement la flotte n’a servi à rien, mais elle les condamne sans aucune raison : immobilisé, le kuirassé ork est incapable de se défendre. Lagardère garde le silence et continu son vol en rase motte au-dessus du cuirassé. La situation est folle, suicidaire. Mais pourtant, grâce à cela, ils sont encore en vie.
« Pacha !!! » La voie de l’officier transmission s’étrangle.
« L’escorte nous signale que les torpilleurs ont l’ordre de faire sauter le cuirassé... » Le Bossu fait un saut. Même s’ils s’y attendaient, la confirmation surprend les hommes du Bossu. Une sorte de grognement se fait entendre. C’est Lagardère qui grogne.
« Artilleur, Marre de servir de cible ! On va se faire ces moustiques !!! »
« Pas trop tôt ! Pièce chargée et en position de tir ! » Répond Le Tellier. Alors que les membres de la passerelle se regardent sans comprendre, les indicateurs du vaisseau bondissent. C’est comme si, lui aussi se mettait en colère. Le vaisseau plonge encore vers le kuirassé, puis il bondi vers la passerelle du kuirassé. Alors qu’il provoque un mouvement de panique chez les orks présent sur la passerelle, Lagardère oriente soudainement son vaisseau vers le groupe de chasseur qui lui fait face.
« Feu !!! » Hurle t’il. La vibration du vaisseau semble lui répondre instantanément. Un projectile conçu pour détruire des vaisseaux de ligne frôle les chasseurs et leur fait perdre le contrôle de leur trajectoire. La formation est disloquée. Le Bossu accélère sur une trajectoire de collision et percute l’un des chasseurs. Son écran, déjà bien affaibli, rend l’âme, alors qu’il replonge vers le cuirassé. La deuxième formation, intacte, fonce sur sa poupe. Mais à ce moment, Lagardère fait jouer des rétrofusées et des propulseurs de manœuvre pour un orienter différemment son vaisseau. Le Bossu semble juste stopper au-dessus du blindage arrière du cuirassé en faisant face à ses poursuivants.
« Feu !!! » Hurle à nouveau Lagardère. Le Tellier, n’a pas attendu un quelconque ordre pour recharger son canon. C’est une salve complète qui détruit deux des chasseurs. Plus stupéfait qu’effrayés, les autres chasseurs s’échappent. Ils cherchent à se regrouper avec les survivants du premier groupe. C’est une manœuvre qui prend un certain temps. Lorsqu’ils remarquent que le vaisseau humain se met à leur poursuite tout en tirant avec son armement démesuré. Perdant pied, les pilotes orks se mettent à fuir avec le Bossu à leur trousse.