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Système Arcadie, Secteur spatial de l'Impérium

Y aura t’il un impact de la nano-robotique fonctionnant en essaim ??? (2)

8 Avril 2019 , Rédigé par Droopy Publié dans #robots

Le fait d’avoir des robots qui fonctionnent en essaims , c’est que les robots doivent communiquer entre eux. Ce qui implique qu’ils peuvent aussi communiquer avec d’autres dispositifs comparables comme des robots extérieurs ou des ordinateurs. Les dispositifs médicaux implantés dans des cobayes volontaires montre que l’homme s’adapte très bien à ces dispositifs et trouve toujours la meilleure façon de les utiliser. Des aveugles peuvent retrouver un certain sens de la vision. D’autres arrivent à utiliser des organes artificiels pour remplacer des membres perdus. Cette adaptation n’est pas anodine, elle modifie le cerveau et devienne permanente. Le cerveau s’adapte en permanence en modifiant les connections entre neurones, les synapses. Le cerveau n’est pas qu’une somme de neurone, sa brique, son constituant de base. Chaque liaison entre neurone correspond à un souvenir, une programmation interne ou un acte élémentaire enregistré… La cartographie de ses connections : le connectome est devenue un enjeu scientifique majeur au même titre que le déchiffrement de l’ADN humain dans les années 1990.

Si l’on va jusqu’au bout du concept, un humain avec des nanorobots dans le cerveau peut non seulement se connecter à des dispositifs électroniques, y puiser des données, mais aussi en prendre le contrôle. De ce fait, on peut avoir le contrôle volontaire de ses nanorobots, de dispositifs extérieurs… la seule chose qui fait peur est la suivante : peut on pirater de l’extérieur les nanorobots et prendre le contrôle de l’humain hôte ???

Il y a quelque temps, j’ai écrit un « post » sur l’importance future de la robotique sur l’éducation. Avec un tel dispositif, apprendre n’est plus réellement nécessaire. Toutes les données sont déjà à disposition. Mais comprendre devient l’enjeu majeur. Avant, il fallait des années d’efforts pour acquérir savoir et compétences. Cette formation, ce délai permettait aussi de réfléchir et d’acquérir une certaine sagesse. Si tout est disponible rapidement, qu’en est il de l’éthique ?. Comment être certain que tout ce savoir, tout ce pouvoir sera correctement utilisé ?.

Qui sera le garant du bien commun ? … L’enjeu dépasse de loin mes compétences, mais la question doit être posé.

Avec une telle interface. Le cerveau humain n’a plus besoin de mémoriser des savoirs. Il y peut y accéder en permanence… si il ya accès. Nous considérons tous que le savoir doit être universellement partagé. Le WEB actuel est basé autour de cette philosophie. Malheureusement cette somme de savoir disponible devient d’un accès de plus en plus difficile. Tout d’abord, son coût d’accès est de plus en plus important. Entre les dispositifs pour y accèder (terminaux, routeurs, abonnement d’accès …), mais aussi le coût d’accès à l’information (journaux, livres, cours …). Les offres gratuites existent, mais elles peuvent être fausses voire volontairement arrangées (Fakes News). Il faut avouer là dessus un comportement hypocrite de la part de tous. Fournir du savoir est un travail qui a toujours eu un coût. En recherchant la gratuité là où elle n’était pas. En se faisant de l’argent sur des bénévoles, nous (les internautes, les GAFA, les autorités… ) avons tous détruit petit à petit ceux qui cherchaient, formaient et informaient. L’utilisation de nanorobots augmentant les capacités de savoir sera inutile, voire contre productive, si on ne fournit pas des informations objectives. Bien au contraire, cela peut augmenter le pouvoir d’une propagande bien organisée… l’histoire récente est effrayante avec des moyens qui étaient bien limités par rapport à un tel potentiel.

Il faut constater que l’espace initial de liberté qu’est internet a été transformé au fil des décennies en espace très contrôlé. La liberté devient très relative. On ne peut plus accéder à une information sans qu’elle soit enregistrée, vendue et utilisée. Cela est devenue une industrie puissante. Avec les dispositifs que j’ai cité, elle deviendrait encore plus puissante et permettrait un contrôle des populations encore plus intrusif. Une société ainsi conçu n’évoluerait pas beaucoup… bien au contraire. Pour préserver ses positions. Elle serait tentée de s’organiser de la façon la plus monolithique possible. Une organisation en caste me paraît alors le plus probable. L’histoire montre que l’efficacité d’une telle structure est réelle…

Un tel tableau serait il si négatif ? D’un point de vue général, c’est un cauchemar. D’un point de vue individuel, ce n’est pas si certain. Si les besoins élémentaires (nourriture, logement, énergie… ) sont satisfaits, si chacun à l’impression d’être à sa place dans une société organisée. Tout le monde peut y trouver un certain confort qui satisfera le plus grand nombre. Il reste juste à trouver une organisation qui permette aux plus entreprenants, au plus remuant de s’accomplir, de trouver un ascenseur social qui fasse partie du système de caste. Durant la Rome antique, ce fut les légions. Durant le Moyen Âge européen, ce fut l’église. Là encore, l’histoire montre qu’une société ainsi organisée peut tout à fait perdurer et même devenir un modèle d’organisation. La Rome Impériale, avec ses Patriciens est admirée à juste titre… et pourtant…

Heureusement, les robots fonctionnant en essaims ne sont que des prototypes encore bien limités. De la même façon, les nanorobots ne sont que des chimères de laboratoire… et pourtant…

 

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