Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Système Arcadie, Secteur spatial de l'Impérium

Une nouvelle dans l’univers de W40K : Le grot Chapitre 2 - Débarquement

5 Juillet 2019 , Rédigé par Droopy Publié dans #Le grot - Nouvelle

 

Chapitre 2 - Débarquement

 

Dans le Thunderhawk de tête, le Techmarine secoue la tête en souriant, satisfait. Les meilleurs navires adverses sont détruits. Cela bloque pour un certain temps les orks dans ce système. Le Techmarine se remit au travail. Se concentrant sur les données collectées par le « Paul » avant son sacrifice, Bertin organisait une attaque éclair sur le principal chantier ork. L’attaque serait forcement limitée. Ils n’avaient que quatre engins. Mais l’absence de signaux à destination de la planète lui garantissait la surprise. Les orks n’avaient pas signalé l’arrivé de la flottille qu’avait largué le « Chevalier Paul ». Un avantage limité dans le temps dont il fallait tirer le maximum. Il examina les données collectées par le croiseur avant sa destruction, puis réfléchi à ses objectifs prioritaires et à ses forces disponibles. Puis donna des ordres.

Si les orks avait pu observer les thunderhawk, ils auraient relevé de légers flux électromagnétiques trahissant des communications entre les engins. Leur trajectoire se modifia ensuite de manière subtile. A leurs bords pilotes et passagers se redressaient. Les space marines du Thunderhawk de tête étaient resté de marbre lors du combat spatial. Mais, les marins avaient durement ressenti la perte de leur navire. Mais outre le fait qu’ils allaient pouvoir le venger, ils avaient aussi de quoi mettre de côté leur chagrin : une mission.

 

Pendant que le Techmarine prépare son attaque, les senseurs connectés au système cognitif du Magos le renseignent très exactement sur les informations circulant dans tout le Thunderhawk. De telles capacités ont toujours été soigneusement cachées par l’Adeptus Méchanicus vis à vis des arcadiens, mais aussi des space marines. De tous les space marines. Les adeptes de Mars de son rang étaient tout simplement trop précieux pour être utilisés dans des opérations tactiques même importantes... Trop précieux... Son comportement passé lui revient alors en mémoire. Il se rend bien compte que les Space marines sont tout simplement trop conditionnés et disciplinés pour manifester leur désapprobation. Mais ils ne doivent pas moins en penser. Ces êtres avaient été créés par l’Empereur pour le seul combat tactique. Le type de combat le plus exigeant et le plus éprouvant qu’il peut exister. Fruit d’une sélection incroyablement sévère, ils avaient en plus été modifié et conditionnés pour en faire des combattants sans égal dans la galaxie. La peur était un concept qui leur était tout simplement étranger... Le Magos n’osa pas penser à la réaction de simples humains. Eux aussi avaient peur. Mais ils la maîtrisaient. Une vague de jalousie l’envahie... inutilement.

 

Les techniciens arcadiens n’ont pas les connaissances suffisantes pour créer des Thunderhawk. Toutefois, ils ont créé un engin différent capable de remplir de façon équivalente les mêmes missions. Les arsenaux arcadiens ont délibérément abandonné l’artillerie lourde des Thunderhawks de l’Impérium au profit d’une charge de missile doublée et d’une batterie de 4 canons laser logés dans les ailes. De la même façon, les 4 tourelles automatiques de bolters lourds ont été remplacées par autant de tourelles de multilasers. Il en résultait un engin plus simple, plus facile à fabriquer, et avec une empreinte logistique beaucoup plus légère. Si la puissance de feu était moins importante, les engins arcadiens gardent malgré cela un punch certain. Toutefois, étant donné le nombre d’armes différentes, chaque engin est doté de systèmes d’arme capable de fonctionner indépendamment et de viser des cibles différentes. De telles capacités sont gourmandes en puissance de calcul. Mais, les computator et les systèmes de calcul arcadiens sont suffisamment puissants et compacts pour y faire face. Un atout que compte utiliser le Techmarine pour son attaque.

Ce dernier a déjà mémorisé les données géographiques des installations orks. A environ 500 km de la ville la plus proche, près de la mer, les orks avaient installé une base. Cette base était dotée d’installations industrielles presque humaines. Ce qui était logique étant donné l’origine du matériel récupéré par les orks. Des navires humains étaient utilisés pour renflouer des épaves submergées de vaisseaux stellaires. Il s’agissait certainement des anciens engins de combat des colons originels. A l’intérieur des terres, on trouvait des installations sphériques. D’après les données de l’Epiméthée, il s’agissait de cargos spatiaux. Le croiseur était trop loin lorsque les données atmosphériques furent collectées pour connaître l’état de ces navires. Toutefois, le Techmarine connaissait suffisamment les capacités techniques des orks pour savoir qu’ils seraient tôt ou tard renfloués. Des données complémentaires avaient été collectées et transmises par les escorteurs alors qu’ils passaient à proximité de la planète. Elle lui indiquèrent en plus, une installation de construction de Gargants juste à côté. Plus ennuyeux pour lui et ses Thunderhawk, une base de chassa -bomba était placé dans une vallée parallèle. Les installations orks étaient tout sauf furtives. Les Chassa-bomba étaient des engins primitifs, laid, mais doté d’une puissance de feu à courte portée redoutable. S’ils étaient fragiles, les chassa-bomba représentaient un danger redoutable en nombre. Avant même que les systèmes du Thunderhawk fournissent une première estimation, le Techmarine estima leur nombre à 170 d’engins légers et 12 lourds et super lourds. Sur ce nombre la moitié seulement devaient être en état de vol... trop pour les 4 engins qu’ils avaient sous ses ordres. Il lui fallait absolument réduire son handicap et pour cela il avait une idée. Le Techmarine remercia silencieusement les marins pour avoir eu l’idée de transmettre ces données.

 

Grumpfff n’était pas un grot ordinaire, il avait un nom ! Il ramassait autant de coup que ses congénères, mais sa capacité à se nicher rapidement dans la carlingue des Chassa le rendait plus important que les autres. Il était vital pour un ork de savoir qu’il pourrait installer des bastos supplémentaires, un nouveau fling' ou même un allume cigare en plus à chaque vol. Grumpfff était un des rares grots capable d’entrer suffisamment profondément dans ces fuselages étroits pour remplir ces tâches indispensables aux yeux des pilotes orks. Cette distinction lui donnait suffisamment d’autorité pour diriger les autres grots.

C’est pourquoi, en l’absence des orks qui cuvent leur bière, Grumpfff houspille avec énergie un petit groupe s’activant autour des engins orks. Tout à l’heure, les fondus de la vitesse voudront tester les nouveaux engins. Ces derniers sont mieux armés, plus gros, et surtout doté d’une peinture rouge neuve. Ce dernier point les rend plus rapide que les anciens appareils. Ces derniers seraient donnés à de jeunes fondus suffisamment heureux de laisser leurs kopters pour des engins pareils. Mais quels que soient les exploits des mékanos orks, les chassa ne pouvaient pas décoller tant que l’équipe de Grumpfff n’avait pas fini les pleins. Et ils n’étaient pas en avance !!! Alors que Grumpfff réfléchissait à une nouvelle injure, son attention fut attirée par un éclair. Le soleil devait se refléter sur une carlingue. Ce qui lui rappela les premiers combats sur cette planète. Les zoms avaient lancé quelques attaques, avant d’être anéanti par ses engins. Le cœur gonflé de fierté, il regarda les engins répartis autour de la réserve de carburant et recommença à houspiller les grots sous son commandement.

 

Le pilote du Thunderhawk de tête ne peut s’empêcher de penser au plan d’attaque décidé par le space marine derrière lui. Une plongée rapide au-dessus de la mer, suivit un profil de vol à très basse altitude. La vitesse est sacrifiée au profit de la discrétion... tout comme les systèmes de brouillages. Ce dernier point est celui qui le gêne le plus. Les systèmes de brouillage sont la seule protection si les systèmes de défense des orks sont activés... et tout être humain aurait gardé des systèmes de surveillance actifs, surtout avec une bataille spatiale à proximité.

« Les orks sont nonchalant lorsqu’ils ne sont pas directement au combat. La surprise est notre meilleur atout » Le pilote ne peut s’empêcher de sursauter. Il avait oublié la présence du puissant space marine dans le poste de pilotage. Il se demanda un bref instant si des êtres aussi puissants étaient également capable de lire les pensées.

« Capitaine, nous sommes en approche finale, les systèmes d’armes sont activés sur les cibles présélectionnées... » Au rappel de son copilote, le pilote se re-concentre sur sa trajectoire, il lui faut optimiser chaque seconde de vol au-dessus de la cible. Son équipage s’occupera des armements secondaires. Comme si, il partageait les mêmes pensées que les êtres qui le dirigent, le massif engin semble bondir du sol alors qu’il survole les installations orks les plus excentrées. Un autre appareil le suit à sa gauche. Deux autres appareils se déploient sur une seconde trajectoire. Alors que les deux paires commencent à survoler les premiers appareils orks, les tourelles de multilasers se mettent à tirer à forte cadence. Les fines lignes rouges semblent bondir des engins pour effleurer les chasseurs orks au sol. La moitié des tirs touche le sol, soulevant à peine la poussière. L’autre moitié semble inefficace sur les engins orks. Mais chaque impact de multilaser peut endommager un chasseur pour plusieurs jours.

Très curieusement, il ne semblait pas y avoir de réaction de la part des orks. Les rares être vivants semblaient être les grots qui s’agitaient autour des appareils. Lorsque l’un d'eux était touché par les jets de multilasers, ceux qui l’entouraient semblaient surpris et s’immobilisaient en regardant les engins arcadiens. Soudain un des chassa-bomba, le réservoir touché, explosa. Les débris en feu tombèrent sur ses voisins, provoquant d’autres dégâts. Cela sembla provoquer une réaction en chaine. Les grots se mirent à courir dans tous les sens, abandonnant les appareils en plein ravitaillement d’armes, de munitions et de carburant. Les procédures de sécurités étaient pratiquement inexistantes chez les orks. Les dommages enclenchèrent quelques armes de bords, provoquant d’autres dégâts. Les bombes et rokettes déjà embarquées détonèrent. Les Thunderhawk semblaient flotter sur un sillage de flammes et de détonations.

La première paire arrive en vue de son objectif principal : les principaux réservoir de carburant. Un seul missile se détache de l’aile du Thunderhawk de tête. Les canons lasers des deux Thunderhawk se mettent alors à vrombir. Ils font feu sur l’objectif au-dessus de la trajectoire du missile. A vocation anti-char, ces armes sont capables d’endommager des engins super lourds. Les réservoirs sont transpercés. Mais si le carburant se repend ensuite tout autour des réservoirs, les dégâts restent minimes. Les pompes et systèmes de distributions sont intacts. Malgré les fuites, le carburant semble sauvé. Lorsque les deux engins virent de bord en toute urgence. Le missile percute l’ensemble et détone. Déjà structurellement endommagé, la détonation provoque alors l’incendie du réservoir touché. Après quelques secondes, l’incendie se propage au carburant répandu au sol. Les flammes lèchent les réservoirs. Ce qui endommage les structures qui soutenaient ces derniers. Les orks allaient devoir faire face à un incendie d’autant plus redoutable que les installations risquaient d’exploser à tout moment. Mais pire que tout, l’incendie se propageait avec les nappes de carburant en feu aux appareils en plein ravitaillement.

Pendant ce temps, la seconde paire de Thunderhawk fonce vers les plus grands aéronefs orks. Chacun choisit sa cible et fait feu dessus tant qu’ils le peut. Contrairement à l’autre attaque, les résultats ne sont pas spectaculaires. Les tirs de canon laser semblent ne faire aucun dégât. Les tirs de saturation des multilasers paraissent beaucoup plus efficaces malgré une puissance de feu très inférieure. Toutefois, chaque impact de canon laser traverse littéralement les engins, provoquant un lot de dégâts invisibles de l’extérieur, mais dévastateur à l’intérieur. Si les deux engins super lourds semblent intact alors les thunderhawk les survolent. Ils étaient en fait immobilisés pour plusieurs semaines de réparation au sol.

 

Grumpfff se relève alors, sonné, brulé et horrifié. Ses avions, ses superbes avions sont détruits. Plus grave encore, le nouveau chasseur du big boss brule devant lui. Regardant autour de lui, il avise les orks qui sortaient des baraquements. Ils sont furieux et hurlent en tirant en l’air avec des automatik’. Prudemment, Grumpfff, recule et se baisse. Il valait mieux se cacher pour éviter la colère des orks. Pendant ce temps l’incendie se propageait rapidement. Pour Grumpfff, même s’il lui semblait que toute la base était en feu ; le pire était évité. Il était en vie !!!

 

Se regroupant, les deux paires terminent leur passe en rase motte. Ils ralentissent. Puis, malgré leur inertie, les Thunderhawk pivotent presque sur place pour faire face à l’autre vallée. Les propulseurs rugissent alors. La surprise ne jouera plus, il leur faut maintenant le maximum de vitesse. Discrètement, les pilotes humains remettent leurs brouilleurs en fonction. Amusé, le Techmarine laisse faire. Il comptait sur une autre surprise tactique. Mais si cela permettait à ces hommes de mieux se concentrer sur leur mission...

Lorsque les Thunderhawk surgissent dans « l’astroport » orks, les images des senseurs surprennent le Techmarine. Les orks semblent extraire les vaisseaux du sol ! Visiblement, ils ont été enterrés. Ce qui explique pourquoi l’antique flotte humaine a été ignorée pendant si longtemps. Repoussant ces considérations historiques à plus tard, Le Techmarine donne ses dernières directives. Les équipages sélectionnent leurs cibles cible pour chacun de leurs missiles. Profitant des transmissions à fort débit entre les Thunderhawk, chaque copilote est certain que l’appareil voisin choisira une cible différente de son voisin. Pendant ce temps, les pilotes foncent vers la même cible pour concentrer le feu de leurs canons laser. Les Thunderhawk semblent bondir en larguant leurs missiles. Ceux ci tombent deux secondes avant d’allumer leurs propulseurs. Un temps qui semble interminable. Un des missiles s’écrase avant d’avoir eu le temps de mettre en fonction son propulseur. Deux autres ont un destin similaire faute d’avoir put acquérir suffisamment de vitesse pour prendre leur envol. Malgré leur accélération, les missiles ne peuvent pas rattraper les Thunderhawk. Ceux ci ont déjà dépassé l’antique cargo qui émerge à peine de la terre. Criblés par les canons laser, la coque s’était effondrée sur elle-même. Les impacts laser achevant l’œuvre du temps. Les 4 groupes de missiles détonèrent sur 4 autres cargos. Les débris, volant tout autour, achèvent d’endommager le reste du chantier.

Semblant se réveiller, la défense antiaérienne se met à saturer la vallée de projectiles. En vain, les Thunderhawk ne sont déjà plus dans la vallée. Suivant l’ordre du Techmarine, les 4 engins ont déjà choisit une trajectoire perpendiculaire à l’ancienne. Plutôt que de continuer dans l’axe de la vallée, ils « sautent » par-dessus les collines pour retourner dans la vallée précédente. La manœuvre était difficile a cette vitesse avec des engins aussi lourds. Mais, à la grande satisfaction du space marine, les pilotes humains avaient tous réussis. Malgré ses sens améliorés, il remarque en survolant la colline un campement ork. Trop tardivement. S’ils avaient eu le temps, il aurait tenté un assaut avec ses hommes. Malheureusement, Il n’avait pas suffisamment de guerrier pour tenter un assaut sur l’aéroport ou le chantier spatial, mais sur ce campement... Tout de suite, le Techmarine se reconcentre sur l’aéroport ork, la situation tactique a déjà changée...

 

Le campement avait été choisi par le Big boss pour une seule et une unique raison. Avoir une vue directe sur les plus beaux trophés de cette planète. Contrairement aux habitations humaines, le campement avait aussi l’avantage de pouvoir contenir la bande du Big boss en Méga -armure à l’intérieur. Une salle spéciale avait même été construite pour abriter la bande de géant en armure de combat. La capture de Gallipoli avait une victoire suffisamment difficile pour en faire une baston intéressante aux yeux des orks. Mais la découverte, par hasard, d’épaves de vaisseaux enterrés avait été la cerise sur le gâteau. Il s’agissait de vaisseaux, sphériques, enterrés et très abimés par le temps. Ils avaient été à moitié démontés par les zoms pour fournir une base d’habitation et industrielle. Le temps de fonder une ville dans un endroit mieux placé. Puis ces idiots de zoms avaient tout enterré et tout laissé tombé. Ces équipements avaient permis aux orks de construire pleins de chassa bomba et d’autres véhicules. Puis, des épaves immergées avaient été repérées, contrairement aux vaisseaux sphériques, ils s’agissaient d’engins de combats. Excités, les orks les avaient renfloués puis améliorés... Selon les critères orks, bien sur. Ils étaient notoirement inférieurs aux trois superbes kroiseurs orks que possédaient déjà les orks. Mais ils étaient dotés de torpilles. Les torpilles des zoms étaient fiables et tiraient loin, contrairement aux rares torpilles orks. La bande de Pirate n’avait jamais été aussi puissante. Et le prestige de chef aussi important.

Lorsque des vaisseaux des zoms avaient été détectés, Malgré qu’il soit à ce moment à terre, le Big boss avait donné l’ordre de les utiliser pour monter un piège. Les zoms étaient roses et mous, mais ils faisaient de bons guerriers. Le Big boss avait été surpris lorsque les zoms s’étaient précipités dans le piège. Surpris et ravis. Le Big boss allait avoir un vaisseau tout neuf et un gros en plus. Bien sur, il faudrait faire quelques modifications, un peu de peinture pour qu’il soit pluss mieux. Mais rien d’insurmontable pour son meilleur mékano... La tournure de la bataille avait refroidi sérieusement l’atmosphère. Les communications radio avaient fait mention de la perte d’un premier kroiseur ork et de dommages sur le second... puis plus rien. Le Big boss s’énervait en attendant de nouveaux messages. Quelques orks suspectaient que tous les kroiseurs orks avaient été détruits... mais se gardaient bien d’émettre une hypothèse aussi dangereuse. Le Big boss était un combattant redoutable et déjà passablement énervé.

L’attaque des Thunderhawk sur l’aéroport surpris tout le monde l’ensemble des nobs orks. Les dégâts semblaient impressionnants. Tous les orks avaient admiré les superbes explosions... comme tous les orks. Mais l’applaudissement de l’un d’eux avait attiré la réprobation de leur chef. Ainsi qu’une rafale de son gros fling’. Cela avait définitivement clos la discussion. L’attaque suivante dans la vallée qui servait à récupérer les vaisseaux enterrés acheva d’indisposer le big boss. Il se mit à chercher un coupable. Il avisa alors son « boss mékano »...

« Z’y viennent d’où ces gros chassa bomba des zoms ??? Des engins-fusée des zoms ??? Tes krak-torpilles vont kasser gros engin des zoms la haut !!! T’as dis !!! C’est ta faute !!! » Après cette remarque pertinente, le Big boss regarde avec sourire méchant le petit mékano. Les méga-nob se tournent alors vers le mékano, levant leurs pinces. Fork, un autre nob, se met en retrait. Boumboumek, le « boss mékano » était un talentueux et, quelque part, inspiré par Mork. Mais la chance avait visiblement tourné pour lui. Fork regrettait déjà sa mort prochaine. Il aurait souhaité l’avoir dans sa bande. Mais Fork ne pouvait pas se mettre à dos le Big boss et les autres nobs. Pas encore.

Intrigué, Fork regarde alors le petit mékano chercher dans ses poches alors que les imposantes créatures convergent vers lui. Il sort un petit objet dont il actionne un interrupteur. Une série de petites d’explosion retenti alors à l’intérieur des méga armures du Big boss et de ses nobs. Ils sont immobilisés. Le Big boss et ses Méga-Nob hurlent de rage. Outre les blessures, le fait d’avoir été immobilisés par quelqu’un d’aussi insignifiant les mets dans un état indescriptible.

Boumboumek se tourne vers Fork.

« Big boss, vous avez bien fait d’éliminer ces kretins. Gork et Mork les aimes plus. Quels sont vos ordres pour les boss et nobs kassés ? »

Fork réfléchi. Boumboumek a trahi son propre protecteur. Un simple mékano a tué son big boss. Si cela avait dans le cadre d’un combat entre lui, un boss, et son big boss, cela aurait été différent. Tuer en combat singulier un big boss incompétent est le moyen légitime monter en grade chez les orks. Tuer toute la bande rapprochée d’un big boss est le signe de la faveur de Gork et de Mork, les dieux orks. Il l’avait envisagé. Mais pas pour tout de suite, il n’est pas suffisamment fort, et sa bande suffisamment importante pour avoir le contrôle de tous les boss. Bien sur, si il avait gagné en combat singulier contre l’ensemble des méga-nob...

Fork lève son fling’ jumelé... et abat tous les orks présents... sauf Boumboumek. Puis il se tourne vers les méga-nob immobilisé en levant sa pince.

Une fois le massacre effectué, Fork observe Boumboumek. Les deux se considèrent avec attention. Comme tous les orks, ils sont des psykers latents. Cela explique le peu d’intérêt des orks pour les langages et les communications. Leur psyché se mélange et ils se jaugent mutuellement. Bien plus précisément qu’en utilisant un langage structuré. Boumboumek sait qu’il ne pourra jamais être autre chose qu’un mékano, il est trop faible. Il est faible, mais aussi malin et sournois. Son rêve est de construire des vaisseaux et des armes. Mais il lui faut la protection d’un Big boss comme Fork. Fork, lui, rêve de commander une waaagh, mais il lui faut une bande bien équipée. Un équipement que peut lui fournir Boumboumek. Tous deux scellent alors une alliance en silence. Tout en se promettant secrètement de surveiller l’autre. Ils avaient du travail à faire. Leur prise de pouvoir serait facilitée par l’attaque des zoms. Les autres orks auraient autre chose à penser qu’au changement à leur tête ; ils avaient des ennemis à abattre. Mais une fois que cela serait fait, il faudrait que la bande de Fork soit la plus puissante. Dehors, les orks et les grots attendaient en silence. Fork et Boumboumek firent leur apparition. Fork se dirigea vers les orks, il avait des ordres à donner. Boumboumek se dirigea vers les grots, il avait des armes à construire...

 

Alors que l’aéroport ork résonne d’explosions, les pilotes orks foncent vers leurs chassa-bomba. Du moins vers ceux qui semblent encore en état de vol. Les meilleurs pilotes, les plus forts, ont le droit de choisir. Les autres changent de direction pour aller vers les kopters. Ces engins, maniables, sont incapables de rattraper les Thunderhawk. Mais l’heure n’est pas à la réflexion, mais à l’action. Il en résulte une pagaille monstrueuse où les engins décollent dans tous les sens. Incapable de se regrouper et de lancer une action collective, les appareils orks semblent passer leur temps à s’éviter. Par un miracle difficile à expliquer, il n’y a pas une seule collision. Au bout d’un certain temps, les chassa-bomba et les kopters arrivent à s’organiser et à se diriger sur les traces des Thunderhawk.

 

Les Thunderhawk surgissent de là où aucun ork ne les attend. A ce moment, les Thunderhawk n’ont plus de munitions guidées. Mais leur armement fixe reste totalement opérationnel. Lorsque les premiers engins orks explosent sous les tirs arcadiens, les orks actionnent leur systèmes de défense... là où les Thunderhawk avaient disparu. Là où se dirigeaient les engins orks. Il en résulte un chaos effroyable.

Fonçant au milieu de la mêlée. Le Thunderhawk de tête tire sur un énorme aéronef ork. Provoquant une explosion qui ajoute au désordre dans la formation. Les appareils et la DCA orks tirent dans tous les sens, abattant les leurs dans la confusion la plus totale. Les collisions devinrent vite le danger le plus important pour les Thunderhawk. L’un d’eux, passa à travers de deux engins, à la surprise de son équipage, il continua à voler. En quelque seconde les Thunderhawk avaient traversé l’aéroport ork.

Lorsqu’ils furent à plus de 5 minutes de vol de la zone de combat, le soulagement des équipages arcadiens fut total. Ils n’étaient pas suivit. Ils prirent plus d’altitude et la vitesse fut réduite. Ils avaient tous survécu, mais tous les Thunderhawk étaient endommagés. Le Techmarine donna l’ordre d’exécuter la seconde phase l’opération. Maintenant que les orks étaient cloués au sol, le débarquement de l’équipage du croiseur allait pouvoir s’effectuer dans de conditions de sécurité raisonnables. Malgré leurs dommages, les Thunderhawk allaient encore permettre de rassembler les membres d’équipage dans les modules. Cela permettrait de constituer une petite armée pouvant regrouper autour d’elle une partie de la population. Les space marines allait pendant ce temps monter des opérations commando contre les orks pour les contenir et les gêner.

 

Grumpfff sorti de sa cachette. Les gros bomba étaient parti depuis longtemps. Mais les orks continuaient de se battre entre. La zone était couverte d’épaves. Même si avec deux épaves les mékano ork étaient capable d’en faire un avion capable de voler. Il leur faudrait du temps ... et ses capacités exceptionnelles pensa alors avec fierté le grot. Observant ensuite les grots survivants, puis les orks qui se battaient dans le ciel, Grumpfff pensa que cette journée était finalement une très bonne journée. Il avait survécu et les orks se battait dans le ciel. Le spectacle était superbe et tous, ork et grots, applaudissait à chaque explosion ! Grumpfff réalisa alors que pendant que tout le monde observait ou se battait, la cantine et la réserve de bière restaient sans surveillance. Il se glissa alors silencieusement vers des bâtiments encore intacts. Pour lui cela allait être une superbe journée…

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article